Le 11 mai 1940, lors de sa fuite en France, SCHLUSMANS Joseph, le directeur de la clinique Joseph Wauters de Waremme située avenue Reine Astrid, confie la gestion de l’établissement à l’infirmière SERET Jeanne, dite « Madame Jeanne ».
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Le bras de Henri Pâques (Waremme)
Le 28 août 1944, après l’explosion d’une bombe devant le café « Aux Sports », rue Joseph Wauters à Waremme, BEAUJEAN Emile aide PAQUES Henri à se rendre à la clinique Joseph Wauters, avenue Reine Astrid. Son humérus droit a été sectionné et le bras ne tient plus que par quelques lambeaux de chair.
Le chirurgien EVRARD René, assisté de SERET Jeanne, dite « Madame Jeanne », doit l’amputer.
Jeanne Seret, assitante (Waremme)
En 1944, SERET Jeanne, dite « Madame Jeanne », assiste le chirurgien EVRARD René lorsqu’il opère. Il est le directeur médical de la clinique Joseph Wauters de Waremme.
La Direction de la Clinique Joseph Wauters (Waremme)
En 1940, la direction administrative de la clinique Joseph Wauters est assumée par SCHLUSMANS Joseph. Il dispose d’un appartement de fonction dans le complexe. La direction médicale est exercée par le docteur EVRARD René. Il est secondé par SERET Jeanne, une maîtresse femme, que tout le monde appelle familièrement « Madame Jeanne ».
Des blessés à la Clinique Joseph Wauters (Waremme)
Le 11 mai 1940, un train qui a été attaqué par la Luftwaffe arrive à la gare de Waremme. Les blessés sont amenés à la clinique Joseph Wauters. Mais il n’y a plus de médecin. Pour sauver la vie de certains d’entre eux, SERET Jeanne, dite « Madame Jeanne », procède elle-même à des amputations.
Joseph Schlusmans quitte la Belgique (Waremme)
Le 11 mai 1940, lors d’une réunion extraordinaire, le conseil d’administration de la Mutuelle Socialiste « La Justice » donne mandat à son président, SCHLUSMANS Joseph, de quitter la Belgique avec les fonds de la société et la comptabilité de la clinique Joseph Wauters, dont il est également président, et de les mettre à l’abri en France. Avant de partir, il confie la gestion de la clinique à SERET Jeanne, dite « Madame Jeanne ».
Il sera accusé d’avoir abandonné son poste de 1er échevin (en contravention avec la loi du 5 mars 1935, dite « Loi Bovesse » qui interdit aux mandataires publics de quitter leur poste, en cas de conflit) et ne le retrouvera pas son retour au courant de l’été.
Il fuit Waremme à bord d’un camion de l’Union Waremmienne, avec sa famille, mais aussi avec:
- les époux BAILLY
- RAMQUET Jules
- MASSOELS Alphonse
- MASSOELS José
- WERY Eva
- POELMANS Joséphine
- RENIER Fernand
- BRONCKART Constant
- WILMOTTE Maurice