En février 1985, des groupements hesbignons, d’inspiration socialiste, ont leur siège à la Maison du Peuple de Waremme, mieux connue sous le nom du « Métropole », notamment:
En 1911, l’annuaire téléphonique apprend que se situent rue de la Station:
et sur la place de la Gare:
En juillet 1903, grâce à la prospérité de la coopérative « La Justice », la section de Waremme du Parti Ouvrier Belge (POB) fonde une « Maison du Peuple » rue de la Station à Waremme (qui deviendra plus tard l’Avenue Reine Astrid).
La « Maison du Peuple » de Waremme est installée dans l’immeuble acheté par la Coopérative « La Justice », en face du Collège Saint-Louis, occupé jusque là par une brasserie.
Elle est pourvue d’une bibliothèque et d’une salle de fête où se tiendront les réunions du Cercle d’études et de discussions, ainsi que de l’Institut d’Education Permanente ou Ecole Socialiste. Les journaux de tous les partis pourront y être lus. On n’y vend pas de boissons spiritueuses. Cette « Maison du Peuple » n’est ni très grande, ni très confortable.
La coopérative « La Justice » s’installe à côté de la « Maison du Peuple ». Elle s’agrandira avec l’acquisition du magasin contigu du cigarettier FREMAL. Le magasin consacré essentiellement aux « aunages », vend également des chaussures.
En mai 1940, la « Maison du Peuple », autrefois presque exclusivement fréquentée par des sympathisants du P.O.B., est maintenant très courue par des jeunes Waremmiens de toutes opinions politiques ou philosophiques.
Des tables de ping-pong sont installées dans les vastes locaux qui s’étendent de l’avenue Reine Astrid à la rue Emile Hallet. Les gérants sont Marie et RECKMANS Joseph.
Le 11 novembre 1938, une fête est organisée à la Maison du Peuple de Waremme, en l’honneur du bourgmestre, JOACHIM Guillaume et à l’occasion de ses 30 ans de vie politique et de ses 24 ans de mayorat.
A cette occasion, un discours est prononcé par WAUTERS Arthur. Il déclare notamment:
« Pendant 30 ans, Guillaume JOACHIM s’est battu pour le socialisme, il a transformé cette ville dont on parlait naguère avec dédain. Ses routes, sa situation sanitaire, ses habitations, ses édifices publics et surtout ses écoles font l’admiration de tous ceux qui s’en approchent. »
Sont notamment présents à cette fête:
En août 1930, le « Ciné de la Maison du Peuple » est inauguré rue de la Station à Waremme, à l’occasion du 1er anniversaire de la mort de WAUTERS Joseph. Il peut accueillir 550 personnes. Initialement conçu pour la projection de films muets, il va s’adapter au « parlant ».
Les nouveaux bâtiments de la Maison du Peuple de Waremme, dont le Grand Café « Le Métropole », sont également inaugurés.
Le 4 juillet 1929, les funérailles de WAUTERS Joseph sont organisées à Waremme. Il faut ouvrir les portes de la Maison du Peuple, dès cinq heures du matin, afin que les ouvriers partant au travail puissent saluer le corps. Le défilé dure toute la journée. Six camions sont nécessaires pour transporter toutes les fleurs.
Après la Première Guerre Mondiale, la Fédération des Mutualités socialistes de Waremme change de local. Elle quitte la « Maison du Peuple » de Waremme. Elle devient une société primaire de l’Union Mutualiste de la Fédération Provinciale.
En avril 1911, la revue satirique « Tais-Toi Gugusse » de GUILLEAUME Julien est donnée à la Maison du Peuple de Waremme.
En 1907, la coopérative « La Justice » connaît une telle extension qu’une nouvelle salle est construite à l’arrière de la « Maison du Peuple » à Waremme, sur la rue Neuve, pour entreposer des produits agricoles et du matériel.
Mais un second siège devient nécessaire, à Hannut, dans l’ouest de la Hesbaye, malgré une levée de boucliers de la part des commerçants et des notables de l’endroit.