Des soldats à Hemricourt

En 1690, des soldats sont hébergés dans des maisons de Hemricourt. Les chefs de ménage de ces maisons sont:

  • DELLE THOUR Léonard
  • FABRY Jacque
  • La veuve de GAYE Jean
  • GLADE Lambert
  • DE HEMRICOURT Lutgarde
  • GONTHIER Pierre
  • HENNOTTE Henri
  • La femme de HUMBLET Henri
  • La veuve de JAMART Lambert
  • La veuve de JAMIN Jean
  • La femme de JAMIN Libert
  • La femme de LEKANE Nicolas
  • LEKANE Jean
  • La femme de LEPENEU Raskin
  • La femme de LABYLLE Godefroid
  • LE LIEGEOIS Jean
  • MATHONET Jean
  • PLUMIER Tassin,
  • PHILIPPART Jacque
  • POLLART Michel
  • PIRLET Simon
  • DE STORDEUR Thomas
  • La demoiselle DE TORNACO
  • WARNOTTE Henri

Le village de Hemricourt

En 1572, il y a 22 maisons à Hemricourt. Le chef de ménage de ces maisons est:

  • RIGA DE HEMRICOURT Thiry
  • ADOUL Arnould
  • WERY DE HEMRICOURT Wilhiam
  • DE MEEFE Louis
  • CHARLES Jehan
  • Messire DE HEMRICOURT Fastré
  • DE MONTZ Anthoen
  • La veuve STIENNE DE HEMRICOURT Thiry
  • MARTIN Jehan
  • BOURIN Wilhiam
  • BOURIN Collard
  • MATHOT Henri
  • CREUXY Johan
  • RASKIN DE HEMRICOURT Wilhiam
  • ASMONT Thiry
  • ASMONT Johan
  • Les représentants de PRUDHOMME Johan
  • PRINTHAYE Johan
  • LE CIERGY Collard
  • PIRSON Gillet
  • La veuve GONTHIER Libert

Rigault de Hemricourt, brasseur

En 1501, DE HEMRICOURT Rigault possède une brassine et et 2 maisons « Devant le Pont » à Hemricourt.

La Seigneurie de Hemricourt avant 1287

Le Seigneur est propriétaire foncier. Son château-fort lui sert de résidence, ainsi qu’à ses homme d’armes. A côté de celui-ci, une imposante ferme exploite les nombreuses terres, qui constituent sa réserve seigneuriale. Non loin de là, en bordure de l’Yerne, au lieu-dit « le Vivier », son moulin à eau est fréquenté par la population soumise aux bannalités. Aux environs de cet ensemble, se trouvent les maisons et les huttes de la population. Elles sont établies le long du « Mont » (qui deviendra, bien plus tard la rue du Presbytère), à la « Maikèse » (qui deviendra la rue du Haut-Vinave) et près du pont jeté sur l’Yerne.

La population vit dans un état voisin du servage. Elle ne peut quitter le village, ni se marier au-dehors, sans le consentement du Seigneur.

Elle est soumise à un ensemble de redevances et d’obligations, dont certaines ont un caractère personnel et d’autres sont inhérentes à la nature du bien mis en oeuvre. C’est ainsi que cette population:

  • est soumise à la justice du Seigneur;
  • lui doit un nombre considérable de corvées (grâce aux-quelles il entretient sa réserve seigneuriale);
  • est sujette aux bannalités (par exemple, l’obligation de moudre le grain au moulin du Seigneur, moyennant paiement) et au droit de morte-main (en vertu duquel, après le trépas d’un chef de famille, le seigneur s’empare du meuble le plus riche de la maison);
  • est soumise à la « taille » (prélèvement que le Seigneur effectue sur les revenus des villageois, en échange de sa protection).

Les « serfs » sont soumis aux exigences arbitraires du Seigneur. Ils sont « Taillables et corvéables à merci ».

L’église de Remicourt détruite

Le 12 janvier 1945, une bombe volante allemande « V1 » détruit partiellement l’église de Remicourt. Le clocher, la toiture et la voûte sont fortement endommagés. Les débris s’effondrent sur le mobilier de l’édifice.

Durant plusieurs mois, le curé de la paroisse, l’abbé HAUGEN Joseph, et des volontaires fouilleront les gravats pour récupérer un maximum d’objets. Ils monteront la garde de nuit, pour éloigner les « récupérateurs ».

Les maisons voisines, la ferme LEONARD et le Cercle du village sont également touchés par l’explosion.

Découvertes archéologiques à Remicourt

En 1898, lors du creusement des fondations de deux maisons, à proximité du lieu-dit « Tombeû », à Remicourt, deux épées et deux crânes sont mis au jour.

Baudouin 1er de Jeneffe retrouve et arrête un meurtrier

Le 7 novembre 1225, le Comte D’ALTENA D’ISENBERG Frédéric, seigneur de Nienbrugge, avec une bande de ses gens, massacre lâchement, dans un guet-apens, au milieu d’un voyage, son cousin DE BERGHES Englebert, archevêque de Cologne.

Pour ce crime, le meurtrier est cité devant la Cour de HENRI, roi des Romains, fils de l’Empereur FREDERIC, où il est condamné (par contumace) par le jugement des princes de l’Empire. Les châteaux et maisons du condamné sont rasés de fond en comble et ses biens confisqués. Lui-même, errant et fugitif, est banni de la compagnie des fidèles. Le hasard de sa fuite l’amène à Huy où, sous des habits de marchands, il espère échapper aux recherches de ses juges.

Mais, en 1226 (?), DE JENEFFE Baudouin a vent de sa retraite et s’empare de lui et de 2 de ses complices. Il le conduit, enchaîné, à Visé où il le remet au souverain avoué de Cologne et aux autres barons, qui le gratifient de 2.100 marcs. Ceux-ci ramènent D’ALTENA D’ISENBERG Frédéric à Cologne, lié sur un cheval, à travers les bourgs et les villages. Après avoir avoué son forfait, il supporte avec courage les supplices qu’il a mérité: on lui brise bras et jambes; il est ensuite exposé sur une haute potence; enfin, il est roué (la roue d’airain est dressée sur une colonne, hors de la porte Saint-Sevrin).

Lî Trôkay (Grand-Axhe)

En 1875, il y a 8 maisons au lieu-dit « Lî Trôkay », à Grand-Axhe. Elles entourent un puits communal.

Incendie à Waremme

Le 10 septembre 1829, le feu se déclare à Waremme. Il brûle 5 maisons en face de la ferme WILMOTTE et de Madame RASQUIN.