Le 19 août 2024, le service des urgences du site de Waremme du Centre Hospitalier du Bois de l’Abbaye (ancienne clinique Joseph Wauters), fonctionne à nouveau avec le SMUR. Les ambulances pourront à nouveau y conduire les malades ou blessés (ce n’était plus le cas depuis le 20 novembre 2023).
Archives par mot-clé : malades
Des malades du choléra guéris (Longchamps)
Le 31 août 1855, deux malades du choléra sont guéris à Longchamps.
Des infirmiers contre le choléra (Petit-Axhe)
Le 30 septembre 1866, 8 infirmiers visitent les malades atteints du choléra à Petit-Axhe.
Les revenus des Communs Pauvres (Hodeige)
Vers 1730 (?), les revenus des « Communs Pauvres » s’élèvent à 91 muids, à Hodeige. Ces revenus sont de deux types:
- Les revenus des Communs Pauvres proprement dits. Ils s’élèvent annuellement à 49 muids et 6 setiers, qui se distribuent aux seuls pauvres. On fait la distribution de ces revenus soit en grains, soit en argent, soit en secours en nature. Les secours en argent varient entre 3 patars et 10 florins. On donne aux malades de la viande, du vin, du pain blanc. On distribue des vêtements et de la houille. L’entretien des aliénés incombe à la caisse des Communs Pauvres, ainsi que la fourniture des drogues aux malades et des cercueils pour les défunts.
- Les autres revenus, qui s’élèvent à 42 muids, s’appellent les « Revenus des Miches ». Ils sont distribués indistinctement (peut-être par abus !) à tous les habitants. Cette distribution de miches se fait pendant le Carême. Le curé lui-même y participe (pour cela, il reçoit 3 muids), mais par contre, il doit chanter, chaque vendredi de Carême, une grand-messe de requiem pour les défunts pauvres; Sur les revenus des Miches, on paie 4 setiers au marguillier pour les anniversaires de Carême, 6 setiers à l’église et 4 aux sonneurs. Le registre des Miches contribue également au paiement du prêtre qui doit dire la première messe les dimanches et les jours de fête (de 6 à 10 muids). Annuellement, l’instituteur reçoit 8 muids pour son salaire, ainsi que pour le chauffage des enfants en hiver, et le loyer de la maison servant d’école et de grenier. Le registre des Miches rétribue également l’habitant du village, dit « gardien » ou « herbier », qui conduit tous les porcs (élevés par chaque habitant du village) à la pâture sur les bois communaux. Pour cela, il reçoit 2 muids par an. Enfin, le mambour chargé de distribuer les secours et de faire les comptes (ordinairement le curé ou le prêtre prémissaire) reçoit comme salaire 8 muids chaque année.
Le marguillier de Hodeige
Avant 1595, la marguillerie de Hodeige est à la collation du curé de la paroisse. Celui-ci a le droit de révoquer le marguillier, chaque année, 6 semaines avant la Saint-Jean, temps auquel le marguillier doit remettre aux mains du curé le livre de la marguillerie renfermant les rentes dues à ce sujet.
Le marguillier doit avoir une conduite irréprochable. Il ne doit jamais passer devant l’autel de l’église sans faire une génuflexion d’un genou (quand le Saint-Sacrement n’est pas exposé) et de deux genoux (quand il est exposé). Il doit toujours être propre lorsqu’il assiste aux offices; avoir nettoyé l’église et les autels la veille des solennités et le choeur tous les samedis. Il veille à remettre les ornements et à replier les surplis et aubes après qu’on s’en est servi. Il lui incombe aussi le soin des cloches, d’ouvrir et de fermer les portes de l’église et du cimetière. Il doit savoir parfaitement son chant et chercher les offices. Il doit accompagner le pasteur ou son vicaire dans la visite des malades, tant la nuit que le jour, quand il en est requis. Enfin, il doit porter beaucoup de respect aux ecclésiastiques de la paroisse.
La peste à Hodeige
En 1787 / 1788, la peste (une autre maladie contagieuse ?) sévit à Hodeige. La mortalité est élevée. La « Maladrie » est installée hors du village. On y parque les malades dans des loges en bois et on y enterre les morts. (En dehors de l’enceinte des maisons, sur une éminence de terrain).
Le curé du village, l’abbé D’OUTREPONT Barthélemi-Joseph attrapera la maladie en allant visiter et soigner les malades. Il en décèdera.
La peste à Waremme
En 1746, la peste ravage la région de Waremme. Les Pères Récollets de la ville s’occupent des malades et enterrent les morts.
La peste à Waremme
En 1597, la peste ravage Waremme. Les pestiférés sont abandonnés, au point qu’ils restent sans sépulture. Le bourgmestre conclut alors un contrat onéreux, avec une femme courageuse de Liège, pour soigner les malades, ensevelir les morts et même creuser leur fosse.
Les Récollets aident les nécessiteux (Waremme)
Aux 17ème et 18ème siècles, les Pères Récollets de Waremme prêtent assistance aux pauvres, aux malades et même aux pestiférés.
Les malades à l’écart
En 1531, QUINT Charles publie un arrêté interdisant l’accès aux maisons, tavernes et autres lieux publics, aux malades atteints de la peste ou de la lèpre.