Les Filles de la Croix au Collège Saint-Louis (Waremme)

En 1872, la Congrégation des Filles de la Croix est chargée de l’économat et des soins aux malades, au Collège Saint-Louis de Waremme.

Le docteur Heintz, médecin de Zoro (Hesbaye)

En 1943, HEINTZ Albert est le médecin du groupe de Résistants « Zoro ». Il se rend régulièrement de Liège (où il exerce) en Hesbaye, par le train ou le tram vicinal, pour soigner les blessés et les malades.  Il est originaire de la région de Bastogne.

Les ordres et congrégations religieux sont supprimés (Waremme – Belgique – France)

Le 1er septembre 1796 (15 fructidor de l’An IV), une loi française ordonne la fermeture des maisons ou établissements religieux, couvents, monastères, abbayes et prieurés; supprime tous les ordres et congrégations réguliers des deux sexes, en Belgique, et confisque leurs biens au profit de la République.

Cette loi accorde:

  • aux religieux, un bon de 15.000 francs
  • aux religieuses, un bon de 10.000 francs
  • aux frères laïcs, un bon de 5.000 francs
  • aux soeurs converses, un bon de 3.334 francs

Ces bons ne peuvent être employés qu’en acquisition de biens nationaux.

Les religieux doivent sortir de leur couvent dans les 20 jours après la réception de leur bon et quitter en même temps le costume religieux.

A Waremme:

  • au couvent des Sépulchrines: 12 religieuses et 2 soeurs accepteront le bon;
  • au couvent des Récollets: 11 religieux et 6 frères accepteront le bon.

Le Législateur prévoit une exception à cette suppression pour les maisons religieuses qui ont pour objet l’éducation publique ou le soulagement des malades et qui tiennent réellement des écoles ou des salles de malades.

La direction des domaines nommera des commissaires pour faire l’inventaire des biens et meubles des couvents supprimés et préparer leur vente publique.

 

Note:

Le bon que le gouvernement présente à chaque religieux fera l’objet d’une vive controverse. Il s’agit de savoir s’il est permis de l’accepter. Les uns soutiennent qu’en l’acceptant, on approuve la loi de suppression et on coopère à son exécution; qu’en rachetant les biens de son couvent avec ce bon, on viole son voeu de pauvreté. Les autres répliquent qu’en acceptant le bon, on accepte simplement une partie de ce qui a été injustement enlevé au couvent et qu’en rachetant au moyen de ce bon les biens de son couvent, on ne fait que racheter son propre bien. La plupart des religieux et religieuses du département de l’Ourte croient que l’acceptation du bon est licite.

Les pompiers sont intervenus 1003 fois (Waremme)

En 1983, le Service Régional d’Incendie est intervenu 1.003 fois: 562 fois sur appel au service 900 et 441 fois sur appel privé.

Dans le détail, les pompiers sont sortis pour:

  • 33 incendies
  • 7 feux de broussailles
  • 32 feux de cheminées
  • 4 feux de voitures
  • 6 sauvetages de personnes
  • 38 inondations-vidanges
  • 283 nids de guêpes
  • 22 accidents de roulage
  • 20 dégagements de voirie
  • 34 interventions diverses

Les ambulanciers sont sortis pour:

  • 86 accidents de roulage
  • 307 malades transportés
  • 164 blessés divers (sport-travail)

Le patron de la caserne est le commandant THOMAS.

La Chapelle Saint-Sauveur ou Chapelle « Fleussu » (Waremme)

Cette Chapelle est construite par FLEUSSU Jean-François-Xavier, docteur en médecine, adjoint-maire de Waremme depuis 1818. Deux histoires racontent les motifs de la construction de cette chapelle.

Selon la première, se promenant un jour à cet endroit, à l’époque où il faisait ses études, il aperçut une croix que quelque habitant pieux y avait plantée et se dit dans le patois du pays: « Si je réussis mes examens, je te mettrai sous toit ».

Selon la seconde, le docteur FLEUSSU Jean-François-Xavier estime de son devoir d’également dispenser des soins à des bandits qui terrorisent la région et dont un des repères est situé au Bois des Tombes. En échange, il reçoit les mots de passe conventionnels, grâce auxquels il peut se faire connaître et parcourir toutes les routes de la Hesbaye, avec son fidèle cheval blanc, de jour et de nuit, et ainsi visiter ses malades des campagnes. Au cours d’une de ces tournées, revenant d’avoir prodigué des soins à une patiente de Bovenistier, un orage le surprend aux environs de Waremme. Les éléments se déchaînent avec une violence inouie, telle que le docteur croit sa fin prochaine certaine. A cet instant, il formule le vœu de faire ériger une chapelle en ce lieu, s’il échappe à la mort. Il s’acquittera de cette promesse.

La chapelle qu’il fait édifier, à l’endroit où le Chemin de Bovenistier débouche dans Waremme, est dédiée à Saint-Sauveur et à Saint-Donat (souvent invoqué contre la foudre dans notre région). Afin d’assurer l’entretien du monument, le docteur FLEUSSU Jean-François-Xavier fait don de plusieurs verges de terres à la Fabrique d’Eglise de Waremme, dont le revenu servira à cet effet.

Après son décès, la famille est autorisée à l’inhumer dans cette chapelle. On y voit sa pierre sépulcrale qui porte l’inscription suivante : Ici repose Xavier Fleussu, docteur à Waremme, décédé le 22 septembre 1867. R.I.P.

Les médecins de Waremme envoient trop de malades dans les hôpitaux

En décembre 1899, le Bureau de Bienfaisance de Waremme écrit aux médecins. Il constate l’augmentation extraordinaire des envois de malades dans les hôpitaux, ce qui semble constituer un abus. Dorénavant, les médecins seront tenus de produire une justification au Bureau pour toute hospitalisation. Il rappelle aux médecins qu’ils ne peuvent envoyer leurs malades dans les hôpitaux que pour les cas qui ne peuvent absolument pas être soignés sur place et spécialement pour des opérations chirurgicales compliquées.

Les Archers de Waremme aiment la bière !

Le 3 juillet 1814, jour de la Saint-Pierre, les membres de la Confrérie Saint-Sébastien des Archers de Waremme boivent 150 pots de bière à la prairie de tir.

Ils apportent 10 pots aux malades et invalides de la confrérie :

  • GUILLICK Simon
  • GUILLICK Mathieu
  • WILMOTTE Jean-Baptiste
  • l’agent RENIER
  • BOUNIE Balthazar.

Les Sépulchrines (Waremme)

En 1763, il y a 19 religieuses au Couvent des Sépulchrines de Waremme. Elles s’occupent de l’éducation des filles et des soins aux malades.

  • Dame Marie-Antoine de l’Ascension, prieure
  • Dame Marie-Catherine de Saint-Bernard
  • Dame Cécile de la Résurrection
  • Dame Marie-Barbe de la Nativité
  • Dame Ernestine de l’Incarnation
  • Dame Marie-Claire du Saint-Esprit
  • Dame Odile des Anges
  • Dame Isabelle de Tous les Saints
  • Dame Victoire de la Passion
  • Dame Marie-Anne de Saint-Antoine
  • Dame Marthe de Saint-Jean-Baptsite
  • Dame Rose de Saint-Augustin
  • Dame Lutgarde de Saint-Joseph
  • Dame Constance de Saint-Herman
  • Dame Marie-Thérèse de la Sainte-Agonie
  • Dame Emmanuelle du Saint-Sacrement
  • Soeur Anne-Marie de Saint-Jacques, converse
  • Soeur Hélène de la Croix, converse
  • Soeur Marie-Magdaleine du Saint-Sépulchre, converse

Leur servante est COLAR MARIE. Elle est âgée de 17 ans.

Plusieurs pensionnaires résident au couvent:

  • KAIRIS Marie-Catherine, âgée de 66 ans
  • GODAR Dorothée, de Lincens en Brabant, âgée de 28 ans
  • HANUS Marie, de Tirlemont, âgée de 18 ans
  • CORSWAREM Marie-Joseph, de Corswarem, âgée de 16 ans
  • HENDRIX Aldegonde, de Mettecoven
  • KUPPERS Thérèse, de Maestreick, âgée de 20 ans