Haneffe en 1762

En 1762, il y a à Haneffe:

Dans l’agriculture

  • 8 censiers importants
  • 4 censiers petits
  • 17 domestiques
  • 5 charretiers
  • 29 manœuvres (journaliers ?)
  • 5 « gamins »

Dans l’artisanat

  • 2 cordonniers
  • 4 tisserands
  • 1 tonnelier
  • 1 maître-maçon
  • 2 maçons à journée
  • 1 maître-menuisier
  • 1 charron
  • 2 maréchaux-ferrants

Dans les services

  • 1 cabaretier
  • 1 fileuse
  • 1 tailleur
  • 1 tricoteuse

Divers

  • 2 prêtres
  • 1 avocat
  • 8 mendiants

La population active (Waremme)

En 1960, la population active de Waremme se répartit comme suit:

  • ouvriers qualifiés et manœuvres: 36,5 %
  • employés et fonctionnaires: 31,1 %
  • commerçants et artisans: 26,9 %
  • travailleurs indépendants: 2,95 %
  • travailleurs dans l’agriculture: 2,50 %

Mort de Gaston Jamoul (Geer – Liège)

Le 20 mars 1940, le soldat JAMOUL Gaston, de Geer, décède à l’hôpital militaire de Liège, des suites d’un accident, alors qu’il était en service.

En mars 11940, la Belgique vit ses dernières semaines de paix. JAMOUL Gaston, âgé de 28 ans, père d’une petite fille, fait partie des 650.000 soldats belges mobilisés. A la Chartreuse, les militaires casernés effectuent fréquemment des manoeuvre d’entraînement. Au cours de l’une d’elles, plusieurs hommes, dont JAMOUL Gaston, tombent d’un camion, dans un virage. Transporté à l’hôpital militaire de Liège, il y mourra dès arrivée.

Les installations ferroviaires de l’Union Coopérative (Waremme)

En 1933, l’Union Coopérative installe un treuil et une poulie dans ses installations à la gare de Waremme. Cela lui facilité les manoeuvres et la dispense de faire appel à la locomotive des Chemins de Fer.

Marceline Dejardin, garde-barrière (Waremme)

Vers 1910, DEJARDIN Marceline est garde-barrière à Waremme. Elle est préposée à la manoeuvre de la barrière du passage à niveau.

Elle occupe une petite maison le long des voies, qui appartient à la SNCFB. Les Waremmiens appelleront cette maison « Baraque Mârcilène« .

Mode de vie en Hesbaye au début du 19ème siècle

Entre 1806 et 1813, le Français THOMASSIN Louis-François rédige Le « Mémoire Statistique ». Il est chef de la division des finances à la Préfecture du Département de l’Ourthe.

Il décrit un peuple très attaché au catholicisme et aux figures ecclésiastiques qui l’incarnent; mais aussi un peuple peu instruit et revendicatif, friand de procès.

Il trace une ligne de partage entre Flamands et Wallons, mais surtout entre classes sociales. Les rares fermiers, propriétaires et locataires, exercent un réel pouvoir sur les nombreux ouvriers agricoles et manoeuvres, qu’ils peuvent congédier à discrétion et qui nourrissent dès lors à leur endroit une rancune tenace.

THOMASSIN observe, par ailleurs, un paradoxe: bien que vivant sur le sol le plus productif du département, le Hesbignon se nourrit très mal, préférant exporter le fruit de son travail et s’alimenter de pain de seigle mal cuit, de lard et de pommes de terre. Seuls les plus aisés dérogent à cette règle.

Il note la présence de débits de boissons dans chaque village mais l’absence presque totale d’auberges, sauf sur la route de Liège à Bruxelles et à Waremme même.

De ce portrait, peu flatteur, on peut encore épingler deux traits significatifs:

  • l’importante consommation d’alcool (de bière et, surtout près de la Meuse, d’eau de vie de grains) qui ne contribue guère à apaiser les esprits;
  • une conception très utilitariste des priorités. THOMASSIN écrit, en effet, que le fermier et le cultivateur de Hesbaye se déterminent difficilement à la plus légère des dépenses pour faire administrer des secours à sa femme et à ses enfants lorsqu’ils sont malades. Par contre, ils prodiguent l’argent dès qu’il s’agit de procurer des remèdes pour leurs chevaux, leurs vaches, leurs moutons, …