Vol à Oreye

Vers 1100 (?), l’avoué de l’abbaye de Saint-Trond, DE DURAS Gislebert, prend au Mayeur d’Oreye, ROBERT, un manteau d’une valeur de 4 solidi.

Mort de Marie de Jeneffe l’épouse du « Butor » (Jeneffe)

Le 30 novembre 1279, DE JENEFFE (?) Marie (Maroie ?) décède à (?). Elle était l’épouse du chevalier DE JENEFFE Libert, dit « Butor ».

Elle sera inhumée dans l’église de Jeneffe.

Sa dalle funéraire la représente vêtue d’une tunique sans ceinture, retombant en longs plis jusqu’aux pieds. Ses mains sont jointes en prière, présentées de 3/4 et non de profil. Un long manteau descend de ses épaules. Il est doublé de fourrure. La tête est couverte d’un voile qui descend jusqu’aux épaules.

La figure est placée sous un portique au dessin bien construit. Une arcade ogivale, qui s’inscrit dans un triangle équilatéral, repose sur deux colonnes engagées. L’intrados en est divisé en trois lobes, tandis que son extrados est chargé d’un gâble aux rampants ornés de crochets et se terminant par un fleuron.Le gâble est orné d’une rosace inscrivant un quadrilobe. Les rampants du gâble se terminent latéralement par un profil de retour, derrière lequel émergent de hauts pinacles.

L’inscription est gravée, entre deux filets pleins, en onciales, les mots séparés par des points. La gravure du texte est plus profonde que celle de la figure et du portique:

« LAN . DEL / INCARNATION . NOSTRE . SANGNOR . M . CC . LXXIX / II . KL . DE . DECEMB / RE . MORUT . DAME . MAROIE . DAME . DE . GENEFFE . FEMME . SANGNOR . BUTOR »

Mort d’Ermentrude de Montferrant (Waremme – Jeneffe)

Le 28 (29 ?) juillet (le 4 août ?) 1257, DE MONTFERRANT Ermentrude (Ermentris ?) décède à (?). Elle était la veuve de DE JENEFFE Baudouin, châtelain de Waremme, chevalier et maréchal de l’évêché de Liège. Leur fils aîné, DE JENEFFE Libert Butor héritera de leurs biens, dont la seigneurie de Jeneffe et la châtellenie de Waremme.

Elle sera inhumée en l’église de Jeneffe.

Une dalle funéraire la représente debout, les mains jointes. Sa stature est impressionnante, l’effigie mesurant 2 mètres. Elle porte une grande coiffe descendant à l’arrière, jusqu’au bas du cou, et qui couvre une coiffure en voile qui tombre en plis jusqu’au bas du visage. Ce visage est serré dans une guimpe et paré d’un bandeau au front. Ermentrude porte une robe, serrée à la taille et descendant en plis jusqu’au sol, ne laissant voir que les pointes des pieds, avec une ceinture ornée d’une boucle. De ses épaules tombe un manteau, allant largement ouvert jusqu’au sol. L’effigie est placée sous une arcade trilobée. Cette arcade est d’un tracé fort simple, tout comme les consoles sur lesquelles elle repose.

L’inscription est gravée en onciales, sur une bande de largeur peu commune de 8 à 9 centimètres. C’est une des premières en pays mosan dont le texte est en français. Les mots sont séparés par des points. Les caractères sont d’un dessin raffiné:

 » CI . GIST . ERMENTRUS . DAME . DE . GINEFFE . CHASTELAINE . DE . WAREMME . ELLE . MORU . LAN . DEL INCARNATION . NOSTRE . SANGNUR . M° . CC° . L° . VII° . IIII° KL . DAOST / PRIIS POR LI « 

Le dessin de la figure est assez médiocre; celui des mains, des plis (au bas et à la taille) est de faible qualité. Le dessin de l’arcade est élémentaire. Ceci contraste avec la qualité du tracé de l’épigraphie.