La Braderie des Commerçants (Waremme)

Du 27 au 29 juin 2014, la 40ème édition de la Braderie annuelle est organisée par l’Union des Commerçants, Indépendants et Entreprises de Waremme (UCIEW). Des animations sont proposées:

  • à l’Hôtel de Ville
  • Place de l’Ecole Moyenne
  • Rue Joseph Wauters
  • Rue Gustave Renier
  • Avenue Reine Astrid

Il y a 80 boutiques participantes et 40 marchands occasionnels.

Un feu d’artifice est tiré le 28 juin.

Mission rédemptoriste (Hodeige)

Le 6 juillet 1839, les Révérends Pères Rédemptoristes VAN HAFKENSCHEID, GUERSOUILLE et LEMPRIX (LEMPRIT ?) viennent en mission en la paroisse de Hodeige.

Cette mission est un grand succès. On arrive en procession, non seulement des villages voisins, mais de plusieurs lieues à la ronde, au point qu’on doit établir une estrade permanente sur le cimetière, afin de pouvoir donner les sermons en plein air et en faire profiter tout le monde.

Il arrive qu’il y ait de 20 à 25 prêtres en surplis aux cérémonies. Les travaux des champs sont entièrement suspendus à Hodeige. Depuis l’église jusqu’au flot, qui se trouve à l’entrée du village, il y a une suite continue de tables et de tentes dressées par des vendeurs d’objets de piété, d’aliments et de boissons pour les visiteurs.

Ces exercices dureront 13 jours. Rien que dans l’église de Hodeige, il y a 930 fidèles qui se rapproche de la Sainte Table (communion ?), alors que la paroisse ne compte qu’environ 350 communiants ! C’est par milliers que l’on compte les « étrangers » venus entendre les missionnaires (la plupart communient dans leur paroisse respective).

Les électeurs de l’arrondissement de Waremme

En 1852, il y a 892 électeurs dans l’arrondissement de Waremme. Par profession, ils se répartissent comme suit:

  • cultivateurs: 486
  • propriétaires: 104
  • négociants: 66
  • fonctionnaires et employés en activité: 37
  • ministres du culte: 27
  • rentiers: 21
  • cabaretiers: 17
  • meuniers: 17
  • médecins et chirurgiens: 15
  • brasseurs: 14
  • notaires: 14
  • artisans: 11
  • avocats: 10
  • pharmaciens: 9
  • aubergistes: 7
  • fonctionnaires pensionnés: 4
  • marchands pour détaillants: 4
  • nobles titrés et non titrés: 4
  • entrepreneurs: 3
  • géomètres: 3

Baptême de Mathias de Clercx (Hesbaye)

Le 7 novembre 1660, DE CLERCX Mathias est baptisé à (?). Il est le 13ème et dernier enfant de DE CLERCX Matthys et de DE STEMBIER Marie, de riches négociants en tissus.

Il sera avoué de Hesbaye.

Des amendes pour sabotage (Waremme – Allemagne)

Durant la Seconde Guerre Mondiale, de nombreux actes de sabotage de matériel ferroviaire (voies, cabines de contrôle de trafic, châteaux d’eau pour les locomotives, …) sont perpétrés à Waremme par la Résistance.

Chaque sabotage se traduit par une amende à charge de la commune. Cette pénalité est parfois d’ordre financier, mais le plus souvent elle prend la forme de la fourniture de récepteurs de radio, de bicyclettes, … Ces objets sont fournis par les détaillants locaux, qui les refacturent ensuite à l’administration communale.

La « Décision de Spire » (Stavelot – Malmedy – Turquie)

En 1545, aux termes de la « Décision de Spire », la Principauté de Stavelot-Malmedy paie une taille de 2.688 florins du Rhin, pour continuer la guerre contre les Turcs.

Selon cette décision:

  • Les fiefs et non-fiefs paient sur les héritages et meubles, un demi florin pour 100 florins.
  • Les marchands, les rentiers et les gens d’église paient le dixième denier sur leurs patrimoine et revenus.
  • Le paiement a lieu en la résidence des biens se trouvant dans le Pays de Stavelot.

La Bataille de Basweiler (Waremme)

Le 21 août 1371, le châtelain de Waremme, DE MONDERSDORP Gerlach et son fils, DE MONDERSDORP Bauduin, participent à la bataille de Basweiler, sous la bannière de duc DE BRABANT Wenceslas. Ce dernier, qui veut venger des marchands du Brabant qui ont été dépouillés sur les terres du Comte DE JULIERS, sera vaincu et fait prisonnier.

Comment vit-on dans la région de la « future » Waremme au moment de l’invasion romaine ?

En – 58, à l’époque de l’invasion romaine, il y a une multitude de tribus est subdivisée en cinq classes distinctes :

  • Le chef : choisi lors d’un banquet, parmi les chevaliers de la tribu. Le plus beau, le plus fort, le plus grand et le plus brave est élu. Cet essentiellement un chef militaire.
  • Les druides : Ils s’occupent de la religion. Ils président aux sacrifices publics et privés et règlent les pratiques religieuses autour de dolmens, autels destinés au culte. Ils instruisent les jeunes gens. Ils ne font pas la guerre et sont exempts de toute charge. Chaque année, les différents druides se réunissent dans la forêt des Carnutes. Ce sont des personnages très honorés
  • Les chevaliers : Ce sont les membres de l’aristocratie. Ils possèdent de grandes propriétés et jouent un grand rôle politique. Ils prennent part à la guerre, chacun selon sa naissance et sa fortune, entourés d’un plus ou moins grand nombre d’ambacts et de clients. Ils ont aussi à leur service des bardes (des poètes) qui chantent les hauts faits d’arme de leur maître et de ses ancêtre
  • Le peuple. Il comprend les paysans et les artisans. Les agriculteurs et cultivateurs sont rassemblés dans de grosses fermes ou dans des villages. Les artisans constituent un groupe à part et sont associés en coopérations
  • Les esclaves. Ils sont au bas de l’échelle sociale. Ce sont des prisonniers de guerre ou des victimes de razzias, nombreuses dans cette société belliqueuse.

La vie quotidienne des Celtes au moment de la conquête romaine diffère peu de celle de leurs prédécesseurs de l’âge du bronze. Elle s’est certes améliorée, mais les gestes et les soucis sont restés les mêmes, en dépit du fait que la technique a beaucoup progressé. Leurs armes et leurs outils sont en fer.

Ils vivent dans des villages aux maisons de terres couvertes d’un toit de chaume. Ils portent des vêtements de laine tissée.

Les champs sont désormais labourés à l’aide de lourdes charrues à roue dotées d’un soc et d’un versoir. Ces charrues sont tirées par des bœufs attelés à l’aide de jougs, généralement fixés à leurs cornes. Les graines ne sont toujours pas semées à la volée (c’est une pratique romaine), mais elles sont encore plantées une à une dans des trous pratiqués à l’aide d’un bâton à fouir. Les champs sont désormais enrichis par des engrais artificiels. Le paysan celte sait que l’on améliore la qualité et la productivité du sol en y ajoutant de la marne, récoltée dans le Geer. La récolte s’effectue à l’aide de faucilles en fer, et ‘on coupe toujours le blé juste sous l’épi. La paille est un précieux fourrage pour les animaux, mais sert aussi de matériau de construction. Elle est rassemblée en meules et, désormais, les grains sont conservés dans des silos scellés à l’argile. Le rythme de vie du paysan celte est toujours lié à celui de la terre, mais un outillage meilleur lui permet un gain de temps important et une fatigue moindre. Les vaches donnent leur lait et les bœufs leur viande et leur force. Le bétail est parqué dans l’habitation. La viande de porc est appréciée, et ces animaux sont régulièrement menés à la glandée. On exploite la laine des moutons, qui est arrachée et non tondue. Les hommes vivent en symbiose avec la nature.

Ils entretiennent des relations avec des marchands étrangers du Sud, qui viennent leur vendre du vin et des « produits de luxe ».

Le territoire de nos régions présente des clairières disséminées au sein d’épaisses forêts et de nombreux marécages.

Des meutes de loups et des ours hantent le paysage.

Les Allemands saisissent les oignons (Waremme – Allemagne)

Le 20 décembre 1915, les oignons détenus par les particuliers et les marchands de Waremme sont saisis.

Les Allemands recensent les possesseurs d’oignons (Waremme – Allemagne)

Le 4 décembre 1915, « Der Zivilkommissar » veut savoir quels sont les particuliers qui, à Waremme, possèdent plus de 20 kilos d’oignons et combien de marchands en détiennent plus de 60 kilos.