Le 13 novembre 1874, le conseil communal de Waremme décide qu’un marché aux légumes, fruits, volailles, beurre, œufs et autres denrées alimentaires sera ouvert dans la ville au mois de mai prochain.
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Waremme envisage la création d’un marché aux bêtes grasses (Waremme)
Le 26 avril 1872, constatant que l’engraissement du bétail prend un développement considérable dans la région depuis l’érection des sucreries, le conseil communal de Waremme envisage la création d’un marché aux bêtes grasses.
Le Conseil Communal règlemente les marchés (Waremme)
Le 23 janvier 1841, le conseil communal de Waremme adopte le règlement de police relatif à la tenue du marché décidé le 24 août 1839 et autorisé par l’Arrêté-Royal du 13 décembre 1840 :
… Le marché aux grains se tiendra près de la Maison communale et pourra s’étendre du tournant de la rue du Pont jusqu’à celui de la rue de Liège et dans l’autre sens jusqu’au coin de la place vis-à-vis de la ruelle du Curé. Le marché des bêtes à cornes sur l’ancien marché dit « des vaches », dans la rue de Liège et celui des porcs dans la rue de la Visigate. Celui des volailles, gibiers, beurres, fromages, œufs, viandes et légumes se tiendra sur la place vis-à-vis de l’école communale …
Waremme aura bien son marché du mercredi
Un arrêté royal du 13 novembre 1840 autorise l’établissement du marché aux grains à Waremme, décidé par le conseil communal du 24 août 1839. Il deviendra bientôt un des plus importants du pays. Malgré son nom, outre les grains, on y vend également du bétail, des porcs, du beurre, de la viande, …
Un marché le mercredi (Waremme)
Le 24 août 1839, le conseil communal de Waremme décide qu’un marché sera établi le mercredi de chaque semaine sur la place nommée « le milieu de la ville ».
La bataille de Fleurus (France – Autriche)
Le 26 juin 1794, les troupes françaises du Général JOURDAN Jean-Baptiste remportent, à Fleurus, une victoire sur l’armée autrichienne. Elles marchent ensuite sur la Principauté de Liège. Par cette victoire, les Français s’assure la main-mise sur le territoire « belge ». C’est la fin des Pays-Bas autrichiens.
Il y aura une seconde foire annuelle et un marché le mardi (Waremme)
Par une ordonnance du 17 décembre 1738, le Prince-Evêque de Liège instaure une seconde foire annuelle, établie le 3 mai, jour de l’Invention de la Sainte-Croix, et rétablit le franc marché du mardi.
Les Waremmiens voudraient à nouveau un marché le mardi
En 1736, les habitants de Waremme adressent une supplique au Prince-Evêque de Liège. Ils lui demandent d’autoriser la restauration du marché du mardi. Le Prince-Evêque leur donnera raison en 1738.
La bataille de Neerwinden
Le 28 juillet 1693, à la veille de la bataille de Neerwinden, l’avant-garde de l’armée française traverse Waremme. Les officiers de LOUIS XIV, dont le Maréchal DE JOYEUSE, Monsieur DE LUXEMBOURG, Monsieur DE CHARTRES, le Prince DE CONTI, Monsieur DE SAINT-SIMON, utilisent comme observatoire, pour apercevoir les troupes ennemies dont le camp se trouve en deçà de la Gette, un moulin à vent qui s’élève dans l’actuelle rue des Champs, à peu près en face de la Plate-Tombe.
Ce moulin était très ancien. Il portait autrefois le nom de moulin de l’Evêque. Son existence est déjà mentionnée dans un texte de 1348. (Il sera détruit peu avant 1889).
Cette bataille ponctue une guerre de 9 ans. La moitié de l’Europe est liguée contre le Roi de France LOUIS XIV, dont l’armée est commandée par le Maréchal DE LUXEMBOURG. Une partie des toupes françaises passe à Berloz et à Corswarem, de part et d’autre du « Moulin Blanc ». La route est difficile, il y a des orages violents. Les soldats de LOUIS XIV et surtout les « piotes » (c’est-à-dire ceux qui sont à pied) sont harassés par la marche et la fatigue. Ce n’est que le lendemain, vers 4h15 du matin, qu’ils seront en mesure d’attaquer et de défaire les armées alliées, conduites par D’ORANGE Guillaume.
La population locale est prioritaire sur le marché de Waremme
Entre 1494 et 1560, lors du marché hebdomadaire du mardi, les « affoirains » (étrangers à la ville) ne peuvent procéder à leurs achats, avant que la population locale n’ait fini de s’approvisionner. La présence d’un bâton planté au milieu du marché matérialise cette interdiction. Il doit resté planté jusqu’à 9 heures du matin. Cette interdiction est appliquée sous peine d’amende ou de confiscation de la marchandise. Ce marché du mardi sera ensuite supprimé (date ?).