Les Waremmiens voudraient à nouveau un marché le mardi

En 1736, les habitants de Waremme adressent une supplique au Prince-Evêque de Liège. Ils lui demandent d’autoriser la restauration du marché du mardi. Le Prince-Evêque leur donnera raison en 1738.

La bataille de Neerwinden

Le 28 juillet 1693, à la veille de la bataille de Neerwinden, l’avant-garde de l’armée française traverse Waremme. Les officiers de LOUIS XIV, dont le Maréchal DE JOYEUSE, Monsieur DE LUXEMBOURG, Monsieur DE CHARTRES, le Prince DE CONTI, Monsieur DE SAINT-SIMON, utilisent comme observatoire, pour apercevoir les troupes ennemies dont le camp se trouve en deçà de la Gette, un moulin à vent qui s’élève dans l’actuelle rue des Champs, à peu près en face de la Plate-Tombe.

Ce moulin était très ancien. Il portait autrefois le nom de moulin de l’Evêque. Son existence est déjà mentionnée dans un texte de 1348. (Il sera détruit peu avant 1889).

Cette bataille ponctue une guerre de 9 ans. La moitié de l’Europe est liguée contre le Roi de France LOUIS XIV, dont l’armée est commandée par le Maréchal DE LUXEMBOURG. Une partie des toupes françaises passe à Berloz et à Corswarem, de part et d’autre du « Moulin Blanc ». La route est difficile, il y a des orages violents. Les soldats de LOUIS XIV et surtout les « piotes » (c’est-à-dire ceux qui sont à pied) sont harassés par la marche et la fatigue. Ce n’est que le lendemain, vers 4h15 du matin, qu’ils seront en mesure d’attaquer et de défaire les armées alliées, conduites par D’ORANGE Guillaume.

La population locale est prioritaire sur le marché de Waremme

Entre 1494 et 1560, lors du marché hebdomadaire du mardi, les « affoirains » (étrangers à la ville) ne peuvent procéder à leurs achats, avant que la population locale n’ait fini de s’approvisionner. La présence d’un bâton planté au milieu du marché matérialise cette interdiction. Il doit resté planté jusqu’à 9 heures du matin. Cette interdiction est appliquée sous peine d’amende ou de confiscation de la marchandise. Ce marché du mardi sera ensuite supprimé (date ?).

Deux jurés surveillent les poids et les mesures (Waremme)

Un acte de 1494 apprend qu’il y a à Waremme 2 jurés :

  • l’un nommé par le conseil
  • l’autre nommé par le mayeur.

Ils surveillent les marchandises apportées aux marchés et la fixation du prix de pain. Ils vérifient également les poids et mesures. Le tiers des amendes et confiscations qu’ils prononcent leur appartient. Le mayeur et la ville se partagent les deux tiers restants.

Cloes Briggart vend une maison à Jean Conrart (Waremme)

Le 12 juin 1485, BRIGGART Cloes (membre de la Cour des Tenants) transporte (vend) à CONRART Jean (fils naturel de DE BORDE Conrart), une maison avec dépendances et appartenances, située à Waremme, ayant appartenu à DE ALKEN Cloes. Cette propriété jouxte du bas à celle de GAYELIER Jean, du haut à celle de RIGAILHE Ernult et vers le Brabant au marché de Waremme.

La transaction s’effectue devant la Cour des Tenants de Waremme, composée de:

  • NOIEL Guillaume, mayeur et président de la cour, il est fils de NOIEL Jean, demeurant à Bettincourt.
  • BRIGGART Cloes de Muhin, autre tenant, membre de la cour,
  • LARDIER Jean demeurant à Waremme,
  • JOANNES Henri de Waremme,
  • DE BORLO Wautre demeurant à Longchamps
  • DE WANGHE Ruele, tisserand (texheur) demeurant à Waremme.

Il y a un hôpital , un marché et une halle à Waremme

En 1345, Waremme possède un hôpital primitif, bâti entre le Geer et la rue du Pont (dans sa partie qui deviendra bien plus tard rue Hubert Stiernet). A cette époque, la ville dispose également d’un marché et d’une halle, espèce de marché couvert où se débitent les marchandises (elle doit se situer sur ce qui deviendra « les Wérixhas »).

(L’hôpital servirait d’hôtellerie pour les voyageurs pauvres.)