Transformation de l’église (Berloz)

En 1951, l’intérieur de l’église de Berloz est transformé:

  • les 2 grosses colonnes, qui se trouvaient près du chœur, sont démolies afin de dégager la vue vers l’autel;
  • les marches de l’autel et le banc de communion sont reculés d’un mètre.

Le maître-autel de l’église (Hodeige)

En 1906, le maître-autel de l’église rénovée de Hodeige comprend 3 marches et 1 massif (2m50 de long) en pierre, construit pour recevoir l’antependium liturgique, variant selon les fêtes. Le gradin, le tabernacle et l’exposition sont en cuivre.

Une galerie à crêtage ouvragé, supportée par 4 colonnettes, surmontées elles-mêmes de couronnes de lumière, le tout également en cuivre, entoure l’autel derrière et sur les côtés. Cette galerie porte de distance en distance des bobêches et sert de porte-courtines.

L’autel sera complet et répondra à toutes les exigences de la liturgie lorsqu’il sera abrité par un dais en étoffe suspendu à la voûte.

Cette belle pièce, avec 6 chandeliers reproduisant un modèle ancien, sort des ateliers DEHIN Jos. et Frères, à Liège.

(Deux autels du même genre, mais plus simples et en chêne sculpté, seront placés dans les bras du transept)

Les marches de Jean-joseph Kinet (Crisnée)

En 1858, KINET Jean-Joseph, instituteur à Crisnée, est autorisé à placer deux nouvelles marches devant sa maison sise sur la route de Liège à saint-Trond, au lieu-dit « Aux Croix ».

Description de la Tour-Colombier (Omal)

En 1932, le Bulletin de la Société d’Art et d’Histoire du Diocèse de Liège publie une description de la Tour-Colombier d’Omal.

 » … Couvrant un rectangle de 7,28 mètres de large, sur une profondeur de 7,67 mètres, elle présente sa façade au N-E. Sa hauteur maximale est de 13 mètres.

Sur un soubassement en moellons de calcaire, haut de 2 mètres, au-dessus duquel court un cordon de même matière, s’élèvent les murs en briques se terminant, à la façade antérieure et à la partie postérieure en pignon dépassant le niveau du toit à deux versants, recouvert de tuiles.

Les murs latéraux ont été élevés avec une inclinaison visible à l’oeil, ce qui a eu pour résultat de leur conférer plus de résistance.

Les angles du bâtiment, du côté de la grand-route, sont garnis sur toute leur hauteur d’un chaînage en calcaire; les deux autres angles ne sont pourvus d’un chaînage analogue que sur leur moitié inférieure.

C’est de calcaire aussi que sont formés l’encadrement de la porte en plein cintre, ceux des fenêtres et les quatre meurtrières percées dans les murailles.

Les rampants des deux pignons montrent un dispositif très caractéristique: les joints des briques sont perpendiculaires à l’inclinaison de ces rampants.

De petits arcs de décharge , en briques, surmontent les linteaux des fenêtres, tandis qu’un double cintre, également en briques, suit la voussure en pierre de la porte.

Ces détails constructifs concourent à la parure de la maçonnerie et sont complétés par des ancrages décoratifs en fer, dont quatre dans le mur longeant la route, forment la date « 1625 ».

Dans la façade, est encastrée une dalle de calcaire portant les armoiries des époux MOLLIN et MENJOYE qui firent édifier le bâtiment.

La porte s’ouvre à une certaine hauteur dans le soubassement. Le seuil se trouve à 1m20 du sol (Le talus, supportant quelques blocs de grès en guise de marches qui y donnent accès, a été établi par après. A l’origine, on devait y parvenir par une sorte d’échelle que l’on pouvait retirer en cas de nécessité).

La porte est composée de planches garnies d’une petite moulure, clouées sur des barres. Ces planches ne sont pas d’égale largeur: les deux planches qui se trouvent au milieu mesurent 11 cm, tandis que de part et d’autre, sont des planches de 24 cm. Cette porte est pendue sur deux pentures en fer forgé, attachées vers l’intérieur. La pièce où elle débouche occupe toute la surface du bâtiment.

Le mur de refend (mur intérieur de séparation), qui s’y voit, a été élevé à une époque plus récente pour supporter les poutres du plafond, qui menaçaient de s’écrouler. Ces poutres, au nombre de quatre, sont posées sur angle, de manière à soutenir les voussettes en briques.

Au fond de la pièce, à l’opposite de la porte, le vaste manteau de cheminée porte sur des pilastres en briques, surmontés d’une tablette en calcaire. On a, postérieurement, éventré le contre-coeur de l’âtre, pour donner ouverture à la gueule d’un four qui a été construit en appendice.

A droite de la porte, un escalier à vis en bois, fort délabré, conduisait à l’étage et se se continuait jusqu’au grenier, dont le plancher s’est effondré et qu’éclairaient deux oculus en briques, aujourd’hui bouchés. Les murs à l’intérieur du dernier niveau sont percés de trente alvéoles pour protéger les pigeons.

Les deux autres pièces prenaient jour chacune par quatre petites fenêtres du type courant dans les constructions liégeoises de l’époque.

Les murs sont, au rez-de-chaussée, percés de quatre meurtrières, dont deux commandaient la grand-route et deux le chemin latéral. Leur présence et le fait que la porte n’était point directement accessible, de même que l’existence aux fenêtres de barreaux de fer garnis de pointes, de volets (qui ont d’ailleurs disparus), donnent à penser que cette construction constituait un refuge établi en vue de résister à un coup de main.

Au cours des guerres du XVIIe siècle, les villageois devaient pouvoir se protéger contre les tentatives de bandes de maraudeurs ou de pillards, soldats licenciés ou mal payés, malandrins en tout genre, que les armées traînaient à leur suite. Le bâtiment se présente sous l’aspect d’une petite forteresse destinée à être utilisée lors du passage de ces bandits. … »

Christian Bacus, tailleur de pierres (Waremme)

En novembre 2017 et juillet 2022, le tailleur de pierres, BACUS Christian, est installé au n° 37 de la rue du Parc Industriel (dans le Zoning Industriel de Waremme).

Il propose:

  • Des seuils, couvre-murs, montants, linteaux, marches, soubassements, …
  • De la Marbrerie (appuis, entre-portes, tables, escaliers, cheminées décoratives, …)
  • Des plans de travail de cuisine et salle de bains en pierre bleue et granit dur
  • Des boîtes aux lettres, pilastres, roses des vents, bacs à fleurs, fontaines, …
  • Des monuments funéraires en granit dur et pierre de taille

Plans inclinés au cimetière (Lamine)

Le 30 avril 1892, le conseil communal de Lamine décide de supprimer les marches en pierre de taille donnant accès au cimetière du village et de les remplacer par deux plans inclinés, de part et d’autre de l’entrée.

« Les Degrés Saint-Pierre » (Waremme)

En 1960, l’étroit passage, dont les marches et les palliers traversent deux blocs de maisons de la rue du Perron vers la place de l’Eglise à Waremme, est détruit. Cet escalier s’appelait « Les Degrés de Saint-Pierre ».

Les « Collabos » sont arrêtés (Waremme)

Le 7 septembre 1944, des Résistants patrouillent dans Waremme et arrêtent ceux que la rumeur publique qualifie de traitres ou de collaborateurs.

Ils sont conduits, sans ménagement, à l’Hôtel de Ville. Ils gravissent les marches du perron sous les huées d’une foule nombreuses et sont enfermés dans les sous-sols de l’immeuble.

Les « Amis du Tumulus » se séparent (Waremme)

En 1978, l’ASBL « Les Amis du Tumulus » de Waremme se scinde en deux:

  • Les Amis du Tumulus qui continuent à organiser des marches.
  • Les Copains du Tumulus qui s’intéressent à d’autres formes de loisirs.