Brasserie et moulin restaurés (Waremme)

En 1113, le chapitre de Sainte-Croix, à Liège, emprunte 30 marcs à ALGER et à BALDRIC, époux d’Yda, pour la restauration de la brasserie et du moulin de Waremme.

Augmentation des revenus du curé (Hollogne-sur-Geer – Liège)

Le 14 mars 1242, le Chapitre Saint-Lambert de Liège rédige un acte par lequel il ajoute aux revenus de la cure de Hollogne(-sur-Geer), 4 marcs et demi et 20 muids d’épeautre, à condition que le curé de Hollogne(-sur-Geer) ne réclame plus rien à la Cathédrale pour la desserte de la cure.

Achat de terre par l’abbé Arnoul (Jeneffe – Hollogne-sur-Geer)

Le 29 mars 1268, la cour allodiale de Liège fait savoir que DE GINEFFE Lambert, bourgeois de Valenciennes, donne (vend ?) à ARNOUL, le prêtre de Jeneffe, 8 verges de terre allodiale à Hollogne-sur-Geer, pour 4 marcs de Liège.

Baudouin 1er de Jeneffe retrouve et arrête un meurtrier

Le 7 novembre 1225, le Comte D’ALTENA D’ISENBERG Frédéric, seigneur de Nienbrugge, avec une bande de ses gens, massacre lâchement, dans un guet-apens, au milieu d’un voyage, son cousin DE BERGHES Englebert, archevêque de Cologne.

Pour ce crime, le meurtrier est cité devant la Cour de HENRI, roi des Romains, fils de l’Empereur FREDERIC, où il est condamné (par contumace) par le jugement des princes de l’Empire. Les châteaux et maisons du condamné sont rasés de fond en comble et ses biens confisqués. Lui-même, errant et fugitif, est banni de la compagnie des fidèles. Le hasard de sa fuite l’amène à Huy où, sous des habits de marchands, il espère échapper aux recherches de ses juges.

Mais, en 1226 (?), DE JENEFFE Baudouin a vent de sa retraite et s’empare de lui et de 2 de ses complices. Il le conduit, enchaîné, à Visé où il le remet au souverain avoué de Cologne et aux autres barons, qui le gratifient de 2.100 marcs. Ceux-ci ramènent D’ALTENA D’ISENBERG Frédéric à Cologne, lié sur un cheval, à travers les bourgs et les villages. Après avoir avoué son forfait, il supporte avec courage les supplices qu’il a mérité: on lui brise bras et jambes; il est ensuite exposé sur une haute potence; enfin, il est roué (la roue d’airain est dressée sur une colonne, hors de la porte Saint-Sevrin).