Travaux dans l’église (Corswarem)

En 1740, le Comte DE CORSWAREM Joseph-Clément verse 52 francs au Marguillier de Corswarem, DENVOZ Philippe, pour avoir plafonné le coeur de l’église du village et y avoir apposé ses armoiries (du comte !).

Mort de Clément Francou (Lowaige – Hesbaye – Lamine – Jeneffe)

Le 27 juillet 1944, FRANCOU Clément, volontaire au Commando de Résistants « Section Punitive Belge » (SPB), appelé familièrement « Groupe Zoro », dirigé par DERWA Arthur, dit « Arthur », est tué à Lowaige. Il était originaire de Lamine. Il était le fils du marguillier de Jeneffe, FRANCOU (?).

Jean Hubert, sonneur (Jeneffe)

En 1743, HUBERT Jean aide le marguillier de Jeneffe à faire sonner les cloches de l’église du village.

Location de bien à Hodeige

Le 20 janvier 1752, le marguillier de Hodeige, DIRICK Lambert, « rend à stuit » (donne en location ?), à BAYAR, licencié en médecine, pour un terme de 3 ans, une maison avec jardin et prairie, joignant au cimetière du village.

DIRICK Lambert se réserve une place pour habiter lui-même et qu’on appelle « la petite école« .

Les revenus des Communs Pauvres (Hodeige)

Vers 1730 (?), les revenus des « Communs Pauvres » s’élèvent à 91 muids, à Hodeige. Ces revenus sont de deux types:

  • Les revenus des Communs Pauvres proprement dits. Ils s’élèvent annuellement à 49 muids et 6 setiers, qui se distribuent aux seuls pauvres. On fait la distribution de ces revenus soit en grains, soit en argent, soit en secours en nature. Les secours en argent varient entre 3 patars et 10 florins. On donne aux malades de la viande, du vin, du pain blanc. On distribue des vêtements et de la houille. L’entretien des aliénés incombe à la caisse des Communs Pauvres, ainsi que la fourniture des drogues aux malades et des cercueils pour les défunts.
  • Les autres revenus, qui s’élèvent à 42 muids, s’appellent les « Revenus des Miches ». Ils sont distribués indistinctement (peut-être par abus !) à tous les habitants. Cette distribution de miches se fait pendant le Carême. Le curé lui-même y participe (pour cela, il reçoit 3 muids), mais par contre, il doit chanter, chaque vendredi de Carême, une grand-messe de requiem pour les défunts pauvres; Sur les revenus des Miches, on paie 4 setiers au marguillier pour les anniversaires de Carême, 6 setiers à l’église et 4 aux sonneurs. Le registre des Miches contribue également au paiement du prêtre qui doit dire la première messe les dimanches et les jours de fête (de 6 à 10 muids). Annuellement, l’instituteur reçoit 8 muids pour son salaire, ainsi que pour le chauffage des enfants en hiver, et le loyer de la maison servant d’école et de grenier. Le registre des Miches rétribue également l’habitant du village, dit « gardien » ou « herbier », qui conduit tous les porcs (élevés par chaque habitant du village) à la pâture sur les bois communaux. Pour cela, il reçoit 2 muids par an. Enfin, le mambour chargé de distribuer les secours et de faire les comptes (ordinairement le curé ou le prêtre prémissaire) reçoit comme salaire 8 muids chaque année.