Naissance de Jean Fabry (Omal)

Le 20 octobre 1792, FABRY Jean-Joseph-Toussaint voit le jour à Omal, Ses parents sont FABRY Jean-François et CHABOT Marie-Anne-Lambertine. Il sera maréchal-ferrant.

Le coffre du dernier des Pères Récollets de Waremme est détruit

En 1894, POUSSET Fulvie brûle le coffre que le dernier des Pères Récollets, MATHY Ignace, avait confié à son grand-père POUSSET.

L’histoire de ce coffre commence en 1796. La Révolution Française vient de supprimer le Couvent des Pères Récollets de Waremme. Les Pères se sont dispersés. Seul l’un d’entre eux, le vieux MATHY Ignace, ne peut se résoudre à quitter Waremme. On le voit souvent entrer dans une modeste demeure, située en face du Couvent désaffecté. C’est là que vit la famille POUSSET.

Un beau jour, le Père MATHY charge sur une brouette un grand coffre et il traverse la rue pour s’installer chez POUSSET. Il y vit plusieurs années.

Un soir, il s’adresse ainsi à POUSSET : « Ami, ce coffre contient les archives du Couvent. Je t’en confie la garde. Jure-moi de veiller sur lui, de ne jamais l’ouvrir et de le confier à ton tour à ta descendance. Ami, je vais bientôt mourir. Jure-moi aussi de brûler ce coffre si les circonstances t’obligeaient à t’en dessaisir. » POUSSET lui en fait le serment.

En 1809, le Père MATHY décède. On l’enterre entre la chapelle et la sacristie de la vieille église. Les années passent. Parfois quelqu’un interpelle POUSSET : « Et alors ? Et le coffre ? Et tes vieux papiers ? » Invariablement, POUSSET Répond : « J’ai juré, m’fi, j’ai juré. » D’autres années passent encore, la grande salle du Couvent résonne aux accents de la Société d’Harmonie qui s’y réunit pour répéter. En face, le vieux POUSSET n’est plus là pour l’écouter. Sous les admirables voûtes en brique de la brasserie du Couvent, FRAIPONT-HEINE Louis a maintenant installé son atelier de charron. Les enfants POUSSET ont quitté la demeure paternelle pour s’installer un peu plus loin, à l’emplacement de la maison de la veuve GOVAERTS-STIERNET. Bientôt, il ne reste plus qu’une vieille fille, POUSSET Fulvie. Elle veille toujours sur le coffre.

En 1894, POUSSET Fulvie se sent si lasse … Avec sa servante, CHABOT Marie-Anne, elle descendent péniblement le coffre du grenier. « Quel poids ! Que peut-il bien y avoir là-dedans ? » dit la servante. « Taisez-vous, Marie-Anne personne ne le saura », répond Fulvie. « Allons, venez ! Transportons-le dans le jardin et allez quérir, à la cave, la bouteille d’huile de pétrole. »

Dans le jardinet, tout contre la rue, au pied du mur de l’ancien corps de garde, le coffre brûle. Fulvie regarde les flammes dansantes qui rongent le bois vermoulu. Fulvie n’a pas oublié fait par son grand-père au Père MATHY.

Marie-Anne songe aussi, appuyée sur le manche de sa fourche. Elle aurait tant voulu savoir ce que contenait ce coffre. Elle n’est pas la seule. Arrêtés devant le treillis du jardin, deux jeunes hommes brûlent également d’envie de consulter ces manuscrits centenaires : STIERNET Jules et WAUTERS Joseph …

(Ancienne tradition orale)