Mariage de Hyacinthe de Chestret de Haneffe et d’Amanda de Sélys-Longchamps (Waremme – Longchamps)

Le 28 mai 1834, le commissaire du district de Waremme, DE CHESTRET DE HANEFFE Hyacinthe, épouse DE SELYS-LONGCHAMPS Amanda à Waremme.

Le mariage civil est prononcé par le bourgmestre LEJEUNE. Les témoins sont: Pour la mariée: le comte DE BORCHGRAVE Ferdinand et DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond (son frère). Pour le marié: Monsieur FRESARD (conseiller à la Cour) et DE CHESTRET DE HANEFFE Isidore.

La cérémonie religieuse est célébrée en l’Eglise Saint-Pierre de Waremme, par l’abbé GOBLET, curé primaire, assisté de l’abbé FRAIPONT, marguillier.

Le repas de noces est donné au château de Longchamps. Outre les mariés, les convives sont:

  • Le baron DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Laurent (père de la mariée)
  • GANDOLPHE Marie-Denise (mère de la mariée)
  • DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond (frère de la mariée)
  • DE BORCHGRAVE D’ALTENA Michel-Ferdinand (beau-frère de la mariée)
  • SMITS Coralie, épouse du précédent (demi-soeur de la mariée)
  • DE BORCHGRAVE D’ALTENA Léon (fils des précédents)
  • DE BORCHGRAVE D’ALTENA Paul (fils des précédents)
  • Mr et Mme DE CHESTRET DE HANEFFE (parents du marié)
  • Mr et Mme DE CHESTRET-MOFFARTS (frère et belle-soeur du marié)
  • DE CHESTRET Fanny
  • DE CHESTRET Félicité
  • DE CHESTRET Isidore
  • Monsieur FRESARD (conseiller à la Cour)
  • Le docteur PIETTE (médecin)
  • Monsieur LEJEUNE (bourgmestre de Waremme)
  • Monsieur DE PERONNE (précepteur de DE BORCHGRAVE DALTENA Léon et Paul)

Les mariés partent en voyage de noces pour Paris, avec Mademoiselle CHANCENOTTE.

La conscription militaire (Waremme – France)

Le 5 septembre 1798 (19 fructidor de l’An VI ), la loi « Jourdan-Delbrel » sur la conscription militaire est votée par le Directoire, pour lutter contre l’Europe coalisée. Celle loi appelle sous les drapeaux tous les Français (et Belges) célibataires de 20 à 25 ans (à l’exception de ceux qui étaient mariés antérieurement au dépôt de la loi) et leur impose un service militaire de 5 ans.

Cette loi rencontre les plus vives oppositions dans la région de Waremme. Nombreux sont les conscrits réfractaires ou déserteurs. Pour échapper à la conscription, des jeunes gens contractent (avec l’assentiment des maires) des mariages fictifs ou des mariages blancs, avec de vieilles dames veuves ou de très jeunes filles. Le nombre de réfractaires et de déserteurs ne va pas cesser de croître dans les départements belges.

Les autorités doivent menacer et sévir: « Les conscrits appelés par la loi, qui ne se rendraient pas à leur corps, seront privés de l’exercice des droits citoyens, poursuivis et punis comme déserteurs. Ils ne pourront ni recueillir une succession, ni recevoir un don ou un legs. … »