En 1896, la veuve MATHOT (?) est cabaretière (aubergiste ?) à Waremme.
Archives par mot-clé : mathot
Le marchand Mathot (Waremme)
En 1896, MATHOT L. E. est marchand de houilles à Waremme.
Les fermiers Mathot (Les Waleffes)
En 1896, les frères MATHOT (?) sont fermiers (cultivateurs ?) à Les Waleffes.
Les colombophiles de Waremme
En 1914, les membres de la Fédération Colombophile Belge à Waremme:
- AMBROISE Ph.
- BADA Mat.
- BARON P.
- BILLEN Henri
- BODEN Hyacinthe
- BOUX Louis
- BRASSINNE Ch.
- BRASSINNE Joseph
- BRASSINNE Jules
- CHABOT François
- CHARLIER Jules
- CHAUDIERE
- CLOES H.
- COURTOIS
- DAVID Laurent
- DELAIRESSE Alphonse
- DELAIRESSE J. B.
- DELAIRESSE Nicolas
- DELAIRESSE Pierre
- DEMEURONT Th.
- DERUISSEAU Joseph
- DOCTEUR Louis
- DUJARDIN François
- EVRARD Hubert
- FRAIPONT Ad.
- FRAIPONT Ch.
- FRAIPONT Simon
- GLADE Louis
- GOFFART Jean
- GOFFIN Armand
- GOVAERTS Victor
- HALLEUX Michel
- HENRION V.
- HEYNE Joseph
- JACQUEMOTTE
- JEANNE Fernand
- LANDRAIN M.
- LARDINOIS Ch.
- LHOEST Guillaume
- LISMONDE Lambert
- LONGREE Joseph
- MANGON Constant
- MARECHAL Eugène
- MARNEFFE Oscar
- MATHOT L.
- MENTEN Jules
- MIGNOLET Désiré
- MIGNOLET Victor
- MINSTER Lambert
- MOSSOUX
- PASTULS
- PETITJEAN Antoine
- PETITJEAN-BRASSINNE
- PETIJEAN fils
- PETITJEAN Guillaume
- PETRY Louis
- PIETTE Ferdinand
- PIRSON Joseph
- PIRSON-NEYNS
- POLLARD Hubert
- RENIER Camille
- RENIER Ch.
- RENIER Louis
- RENIER Michel
- RENIER-REMY
- ROUA Fr.
- SALME Isidore
- SALMON Joseph
- SCHLUSMANS H.
- SCHLUSMANS L.
- STOUVENAKERS Th.
- TECHEUR Ch.
- THIBEAU Ch.
- THIRION Jean
- VRANCKEN Ferdinand
- VRANCKEN Léon
- VANDECHIJN Joseph
Le coin « Mathot » est ravagé (Waremme)
Le 28 août 1944, après l’explosion de la bombe tombée à l’arrière du magasin de l’électricien PUTZEYS Louis, tout le coin de la rue Gustave Renier et de la rue de Huy est ravagé.
- La pâtisserie « MATHOT » est pulvérisée.
- Le commerce de salaisons « STOUVENAKERS » a été soufflé.
- La maison « RENIER » est détruite.
- La petite maison « WUIPIEDS » (« le Poilu ») a complètement disparu.
- Le magasin de l’électricien « PUTZEYS » et l’atelier de la couturière « PERQUI » ne sont plus que ruines.
- La maison de l’architecte GONTHIER Richard est coupée en deux. Toute la partie droite s’est effondrée. Il ne reste plus rien de ce qui était la salle d’attente et le cabinet du dentiste MAGNEE Fernand.
Une quatrième explosion. Le centre est dévasté (Waremme)
Le 28 août 1944, à 18h16, une dizaine de secondes après l’explosion de la rue Joseph Wauters, une autre bombe touche le sol, entre la façade arrière de la maison « PUTZEYS » rue Gustave Renier et l’atelier de « Djed Libon », qui est situé à une dizaine de mètres de l’ancienne cour à charbon. Le sol étant particulièrement humide à cet endroit, la bombe s’enfonce à cinq mètres de profondeur. Après quelques secondes, elle explose.
Tout le coin de la rue Gustave Renier et de la rue de Huy est ravagé. Les maisons « MATHOT », « RENIER », « WUIPIEDS », « PUTZEYS » et « GONTHIER » sont détruites.
Le poste hollandais d’Oreye est attaqué
Dans la nuit du 22 au 23 septembre 1830, le poste, installé dans la campagne d’Oreye par des Hollandais venus de Maastricht pour couper les voies de communications et empêcher que des renforts liégeois arrivent à Bruxelles, composé d’infanterie d’infanterie et de cavalerie est attaqué par surprise par un détachement de révolutionnaires liégeois, notamment une douzaine de cuirassiers commandés par le Major MATHOT et par LUCAS Alexandre-Joseph et un détachement est commandé par CHARLIER, dit « Jambe de Bois », ancien artilleur de NAPOLEON. Un détachement, commandé par WASSEIGE Jean-Joseph, de 1.000 hommes a quitté Liège avec 2 pièces d’artillerie, par le Faubourg Sainte-Marguerite, avant de rejoindre une autre colonne, composée en partie de membres de la garde communale.
L’engagement a lieu au lieu-dit « Chevenotte », à l’entrée du village de Thys. Une fusillade nourrie éclate. Le capitaine des cuirassiers, WELLE D. se distingue par son intrépidité.Du côté révolutionnaire, le nommé » BATAILLE est frappé à mort. 3 ou 4 autres sont blessés, dont le notaire de Liège, WASSEIGE J. B., atteint d’un coup de feu dans la poitrine, après avoir désarmé une sentinelle hollandaise. Du côté hollandais, les pertes sont plus considérables. Ils sont mis en déroute. Ils abandonnent le village et se retirent précipitamment vers Saint-Trond, en abandonnant des armes, des munitions, des vêtements et plusieurs chevaux. plusieurs d’entre-eux sont faits prisonniers.
Dans un mouvement de panique, Monsieur COCHOUL, l’instituteur de Momalle, tombe dans le Geer. Il refroidira et perdra la vie peu après.
Une partie des volontaires liégeois rentre à Liège vers 8 heures du matin. D’autres, avec CHARLIER, dit « Jambe de Bois » installé sur l’affut d’un canon, poursuivent vers la Capitale, pour porter secours aux Bruxellois, rassemblés dans le Parc de Bruxelles; contribuer ainsi à la libération de la Belgique du joug hollandais et conquérir l’indépendance.
Le 28 août 1944, le centre de Waremme est bombardé
A quelques jours de la Libération, le 28 août 1944 à 18h30, un bombardement de Waremme est effectué par des chasseurs-bombardiers P38 « Lightning » du 479th Fighter Group de la 8th Air Force.
Le major CARTER de l’US Air Force constate que la gare de Waremme est opérationnelle et décide de la bombarder. Les premières bombes visent la voie de chemin de fer. La première explose près de l’Avenue Emile Vandervelde, faisant voler en éclat les vitres des maisons avoisinantes. Les mitrailleuses entrent également en action. Deux autres bombes font exploser les Etablissements « Hesbaco ». L’engin suivant atteint la rue Joseph Wauters, an face de la pharmacie « GIELEN » et détruit les maisons MATHOT, RENIER, WUIPIEDS, PUTZEYS et GONTHIER.
La maison de PUTZEYS Louis, touchée de plein fouet, s’effondre. L’électricien a la vie sauve, mais son épouse, PERQUI Henriette, qui tient un atelier de couture dans l’habitation, décède, tout comme sa belle-mère et ses deux ouvrières. Les quatre femmes se trouvaient dans la maison au moment du sinistre.
Les vitres et les toits de la Justice de Paix et des écoles communales sont soufflés.
Au total, l’attaque coûte la vie à 14 habitants et endommage gravement une cinquantaine de maisons et bâtiments du centre-ville. Les écoles et la Justice de Paix, bordant la Place de la Gendarmerie (Qui deviendra la Place Albert 1er), gravement endommagés, devront être démolies.
Une bombe frappe le bâtiment des grains « WERY » (Hesbaco) et deux autres tombent près des voies du « fond d’or » ainsi qu’aux environs des établissements « Bauduin ». Des wagons sont atteints. Des maisons s’effondrent au début de l’actuelle rue Gustave Renier. Le café Heine où l’on joue au whist est pulvérisé, ainsi que la banque voisine. La maison COEN est également atteinte. L’instituteur à l’école de Longchamps, originaire de Lantremange, BERGER Léon, âgé de 31 ans, est jeté par le déplacement d’air sur le monument aux morts. Il mourra le lendemain d’une fracture du crâne. MOTTARD Marcel, blessé aux yeux par des éclats de vitres, en restera aveugle.
Lorsque les avions se sont éloignés, des mineurs habitant la ville creusent une galerie dans les décombres de la rue Renier, pour retrouver les cadavres des victimes et les quelques rescapés, dont on entend les appels plaintifs et poignants.
Les 14 victimes civiles de ce bombardement sont :
- BERGER Léon, instituteur (blessé, il décèdera le lendemain)
- BIERNA Henri, joueur de football, âgé de 38 ans
- LAMBERT Charles, dit « Charly, licencié en dentisterie de l’Université de Liège, âgé de 26 ans
- LARDINOIS Camille
- LHOEST Elise, épouse CLAES, âgée de 69 ans
- MARTINAUX Joseph
- NOBEN Albert, grossiste en fruits, âgé de 46 ans
- MALAXHE Marie, veuve PERQUI, mère de PERQUI Henriette, âgée de 61 ans
- PERQUI Henriette, âgée de 39 ans, épouse de PUTZEYS Louis
- RENIER-FRANCOIS Charlotte, âgée de 75 ans
- SERVAIS Georgette, apprentie-couturière, âgée de 15 ans
- SERVAIS Odette, apprentie-couturière, âgée de 17 ans
- YANS Arthur, tailleur à l’avenue Reine Astrid.
Note: la quatorzième victime est BALTAZAR Eugénie, qui décède dans l’explosion de la bombe qui tombe sur Grand-Axhe.
L’architecte waremmien LOGNARD Fernand rédigera un rapport d’expertise sur la catastrophe. Il écrira: « … la quasi-totalité des biens meublés a été complètement anéantie et dans les décombres, on n’a pu constater la présence des morceaux de divers objets sans même pouvoir en définir la provenance … » Sa réflexion laisse imaginer la violence du souffle de l’explosion !