Mort de Catherine Vanesse (Waremme – Hesbaye)

Le 8 décembre 1579, DE VANNES (VANESSE ?) Catherine décède à (?). Elle était la veuve de DE LONGCHAMPS Fastré (2), qui fut lieutenant-bailli de Hesbaye et mayeur de Waremme. Elle sera inhumée, avec son défunt mari, dans l’église Saint-Pierre de Waremme.

 

Gestion de la communauté rurale

Au 16ème siècle, la gestion de la communauté est assumée par l’assemblée des habitants et des bourgmestres. Cependant, dans certaines localités, l’administration demeure entre les mains des autorités coutumières traditionnelles: le Seigneur et ses représentants (mayeur et échevins).

L’assemblée des manants (habitants) réunit les chefs de famille (homme ou femme) de la communauté, pour délibérer des affaires communes, particulièrement lorsque doivent être prises des décisions importantes:

  • Emprunts
  • achat ou aliénation de biens communaux
  • procès
  • levée d’un impôt communal

Elle est habilitée à prendre des décisions concernant les droits d’usage, les biens communaux, à condition de ne pas contrevenir à la coutume et aux édits du Prince. Le principe de la majorité prévaut. Les bourgmestres, généralement au nombre de deux, sont chargés de représenter et défendre les intérêts de la communauté, de collecter et répartir les impôts. A Waremme, ils sont élus pour un an.

L’organisation de Waremme au 11ème siècle

Vers 1078, il existe déjà à Waremme: un marché local (mercatum), sur lequel une taxe (theloneum – tonlieu) rapporte au Seigneur la somme annuelle de 2 livres (à savoir l’équivalent d’un troupeau de 40 porcs ou de 80 moutons); une église domaniale, dont le curé desservant doit acquitter, chaque année, un porc, six pains, deux setiers de vin et quatre chapons. L’église a donc sa (ses) propre(s) ferme(s).

L’organisation générale du domaine est assurée par un mayeur (villicus) et la justice est rendue par une Cour de Justice (appelée « plaid ») qui est présidée par le mayeur. La protection du domaine est assurée par un avoué laïc (advocatus), en l’occurrence DE DURBUY Henri, frère du Comte de Namur ALBERT II. Pour cette fonction d’avoué, DE DURBUY Henry reçoit le hameau de Hartenge, dont il touche les revenus et où il vit dans une villa. Il perçoit également le troisième denier sur les « Plaids Généraux » : chaque année, les habitants se réunissent en assemblée générale, à 3 reprises, pour régler les affaires communales, juger les contraventions légères, réparer les torts et les injustices. Le mayeur ou chef de la cour de justice, préside les plaids généraux.

Enfin, un forestier (forestarius) gère les forêts du domaine et un percepteur des droits (thelonarius) récolte les impôts et les taxes. Les censitaires doivent, en effet payer une rente : 4 deniers pour un homme et 2 pour une femme. En contrepartie de ces impôts, Ils peuvent demander la protection de l’avoué contre tout acte de violence ou d’usurpation des biens. Cet avoué peut utiliser la force, car l’action des cours de justice ne suffit pas, dans cette première période du Moyen-Âge, pour assurer la sécurité des individus et la conservation des propriétés.

Le tonloyer est le percepteur des « tonlieus » : des droits perçus sur la circulation des marchandises et sur les transactions.

En 1078, le forestier, le prêtre et le tonloyer doivent des offrandes au Seigneur de Waremme, à Noël et à Pâques : chacun doit lui fournir 1 porc, 2 setiers de vin, 6 pains et 4 poulets. Le villicus doit, quant à lui : 2 porcs, 2 setiers de vin, 6 pains et 6 poulets. Le doyen laïque doit : 1 porc, 1 setier de vin, 4 pains et 2 poulets.

En 1078, Waremme n’est pas une agglomération au sens actuel du terme. C’est un grand domaine, vivant en autarcie dans un milieu rural, parsemé de fermes exploitées par des censitaires.

Le Moyen-âge

Cette période est marquée par un particularisme accentué des institutions. Ainsi, vers 950, le « Seigneur », le « Voué » ou le « Mayeur » d’un village n’a pas exactement les mêmes attributions dans un autre village. Si un Prince est souverain sur un village, le village voisin peut relever de la souveraineté d’un autre Prince.

Bauduin-Joseph Bovy, mayeur (Waremme)

En mai 1793, le notaire BOVY Bauduin-Joseph est nommé mayeur de Waremme.

Jean-Gisbert Boux, mayeur (Waremme)

De 1772 à 1793, BOUX Jean-Gisbert est mayeur de Waremme et président de la Cour de Justice.

Tibau Fraipont admis dans la Confrérie des Archers (Waremme)

Le 8 juin 1767, FRAIPONT Tibau (fils de FRAIPONT François de la Porte de Liège), mayeur et rentier de la ville, est admis dans la Confrérie Saint-Sébastien des Archers de Waremme.

Thibau Fraipont, mayeur (Waremme)

De 1761 à 1772, FRAIPONT Thibau est mayeur de Waremme et président de la Cour de Justice.

Léonard Houssaz, mayeur (Waremme)

En 1761, HOUSSAZ Léonard est mayeur de Waremme et président de la Cour de Justice.

Les chemins n’ont pas été réparés (Waremme)

Le 23 juillet 1745, l’avocat RAICK, lieutenant-bailly de Waremme, comparaît devant la Cour de Justice de la ville, composée du mayeur HOUSSAZ et des échevins PIRARD, DANGLEUR et De SELY, à propos de l’état des chemins qui n’ont pas été réparés.

BOUX Gisbert est le greffier de la Cour.