Lutte contre la petite vérole (Hollogne-sur-Geer)

Le 18 avril 1818, un arrêté, visant à combattre la propagation de la petite vérole, est pris pour les villages de la région de Hollogne-sur-Geer:

 » … Aussitôt que la petite vérole se manifeste dans une maison, il sera attaché, par les soins de la police, au-dessus de la porte d’entrée principale, un écriteau portant les mots – De par l’Autorité, Maison infectée de la petite vérole – Cet écriteau muni du sceau de la mairie restera suspendu aussi longtemps que la maladie règnera dans la maison.

A l’exception des ecclésiastiques, des médecins, des gardes-malades, personne ne pourra avoir des communications avec les maisons infectées.

Un enfant habitant la maison ne pourra avoir des communications avec d’autres enfants.

Le corps d’une personne morte de la petite vérole devra être promptement inhumée et au plus tard dans les deux fois 24 heures, sans que qui que ce soit puisse le recevoir à l’église.

Il est défendu, aux maîtres et maîtresses d’écoles et de pensionnats, de recevoir sous peine d’une amende de 3 à 10 florins, un enfant qui n’aura pas été vacciné.

Il est également fait défense aux établissements de charité d’accorder des secours aux familles qui négligent de faire vacciner leurs enfants. »

Les médecins de Waremme

En 1954, les médecins de Waremme sont:

  • BOURMANNE Louis
  • CANSE R.
  • CUVELIER Edouard
  • DELANDE Henri
  • HONLET Paul
  • NAVEAU Joseph
  • RENIER Jules
  • VERDIN René
  • WILMOTTE Maurice

Les électeurs de l’arrondissement de Waremme

En 1852, il y a 892 électeurs dans l’arrondissement de Waremme. Par profession, ils se répartissent comme suit:

  • cultivateurs: 486
  • propriétaires: 104
  • négociants: 66
  • fonctionnaires et employés en activité: 37
  • ministres du culte: 27
  • rentiers: 21
  • cabaretiers: 17
  • meuniers: 17
  • médecins et chirurgiens: 15
  • brasseurs: 14
  • notaires: 14
  • artisans: 11
  • avocats: 10
  • pharmaciens: 9
  • aubergistes: 7
  • fonctionnaires pensionnés: 4
  • marchands pour détaillants: 4
  • nobles titrés et non titrés: 4
  • entrepreneurs: 3
  • géomètres: 3

Des médecins motorisés (Waremme – Allemagne)

En 1941, les médecins de Waremme sont autorisés à circuler en voiture ou à moto. Ils peuvent conserver leur véhicule et ne pas le céder aux Allemands.

Le magasin « Baromédic » (Waremme)

En novembre 2015, BARBE Stéphanie et RODRIGUEZ Gary ouvrent le magasin « Baromédic », spécialisé dans la vente de matérie médical, au n° 11 de la rue Charles Lejeune à Waremme.

L’établissement est destiné aux médecins, kinés, infirmières, mais aussi aux particuliers.

La Loi « Leburton » (Belgique)

En 1963, la Loi « Leburton » fixe les honoraires des médecins, instaure un carnet de santé individuel et prévoit des catégories de remboursement suivant le médecin (conventionné – engagé – libre), en Belgique.

Une « Garde Bourgeoise » (Waremme)

Le 13 novembre 1918, le bourgmestre faisant-fonction de Waremme, JOACHIM Guillaume, institue une « garde bourgeoise » pour assurer la sécurité de la population. En effet, la gendarmerie n’est pas encore de retour dans la ville.

Cette garde est composée d’hommes âgés de 21 à 45 ans. En sont exemptés les médecins, les pharmaciens, les prêtres, les religieux, les malades et ceux qui en sont empêchés par leur profession.

Le bourgmestre déclare que ce service est obligatoire et que des peines sont prévues en cas d’absence injustifiée.

Le Bureau de Bienfaisance emprunte (Waremme)

En août 1914, dans les premières semaines du conflit, le conseil communal de Waremme autorise le Bureau de Bienfaisance à emprunter 5 000 francs, auprès de 2 commerçants de la ville, pour rétribuer le travail des médecins, des pharmaciens et des accoucheuses pour l’année 1913.

Anniversaire de la clinique Joseph Wauters (Waremme)

En 1984, la clinique Joseph Wauters de Waremme fête son 60ème anniversaire. Elle dispose de 102 lits et occupe 40 médecins. Son directeur est Monsieur CHARLIER.

Daniel François et Alain Michelet au Tribunal (Waremme – Liège)

Le 15 novembre 2013, la 8ème chambre du Tribunal Correctionnel de Liège examine le dossier à charge de FRANCOIS Daniel, chef de corps de la zone de police de Hesbaye, et de son adjoint, le commissaire MICHELET Alain, poursuivis pour faux en écritures, harcèlement, traitement dégradant et pour avoir involontairement causé la mort de KOCH Sandra. KOCH Sandra, agent de quartier au sein de la zone de police de Hesbaye, a tué sa fille et tenté de tuer son fils le 11 novembre 2011, avant de mettre fin à ses jours un an plus tard. Lors de ses interrogatoires, elle a affirmé avoir subi des pressions de la part de ses supérieurs.

L’audience est très suivie, la salle est comble et les journalistes sont en nombre. Les trois magistrats sont des femmes. L’instruction d’audience est menée par le juge DECOQ Isabelle. Le commissaire MICHELET cache son visage devant les caméras et l’avocat de FRANCOIS Daniel demande que celui de son client soit « flouté » dans les médias. Une dizaine de témoins ont été convoqués par le Ministère Public, mais tout le dossier ne sera pas abordé lors de cette première audience. Parmi les témoins convoqués, COEME Guy, ancien bourgmestre de Waremme et ancien président de la zone de police de Hesbaye, et GOFFIN Philippe, bourgmestre de Crisnée, où KOCH Sandra a travaillé, quelques jours avant le drame. Le mari de KOCH Sandra se constitue partie civile en son nom personnel et au nom de son fils. FRANCOIS Daniel est toujours en incapacité de travail.

Le Tribunal examine la procédure d’évaluation de KOCH Sandra, qui s’est soldée par une note négative. Cette procédure a-t-elle été respectée ? Le Tribunal constate qu’il n’y a pas eu d’objectifs fixés et qu’il n’y a pas eu d’entretien préalable avec KOCH Sandra. Son évaluateur, MICHELET Alain, lui a reproché de trop verbaliser et de le faire à mauvais escient. L’avocat de la défense précise qu’elle a, notamment, dressé 34 « PV » en 24 jours de travail. MICHELET Alain précise qu’il n’était pas possible de « discuter » avec KOCH Sandra.

Le responsable des agents de quartier a signalé des retards dans le travail de KOCH Sandra. En fait, elle a été en arrêt maladie durant 5 mois, à la suite d’une rupture des ligaments qui a nécessité de la plâtrer. MICHELET Alain déclare que c’est un peu dommage de prendre autant de temps pour une entorse. FRANCOIS Daniel ajoute que, pendant cette période d’arrêt de maladie, elle s’est rendue en vacances sur la Côte d’Azur. La Présidente du Tribunal remarque qu’elle avait l’autorisation des médecins de sortir de son domicile et de partir en vacances. FRANCOIS Daniel a enquêté pour savoir si la caravane de KOCH Sandra a été louée avant ou après son accident de travail. MICHELET Alain déclare que la voir se promener en ville avec ses enfants, pendant que les autres travaillent, a entraîné une tension énorme. FRANCOIS Daniel et COEME Guy ont parlé du « Cas Sandra Koch » à la buvette du stade de football et COEME Guy aurait déclaré qu’il ne voulait plus voir KOCH Sandra à Waremme.

Le 17 octobre 2011, MICHELET Alain remet à KOCH Sandra un document qui conclut à une évaluation négative, motivée par une problématique d’ambulance ! Pour mémoire, KOCH Sandra avait reçu une évaluation positive en 2010, établie par un autre évaluateur. FRANCOIS Daniel déclare que KOCH Sandra méritait cette évaluation négative, mais « qu’on » voulait lui donner une seconde chance. C’est pour cela qu’il l’a mutée à Crisnée et que le Collège de Police a entériné sa décision. Il a exposé aux deux bourgmestres les raisons qui ont motivé MICHELET Alain à conclure la procédure par une évaluation négative.

La veille du drame, KOCH Sandra a appris qu’elle devrait effectuer 3 prestations de garde, sur les 4 des fêtes de fin d’année, ce qui l’a dépitée. FRANCOIS Daniel précise qu’il manquait de personnel à ces dates, mais que personnellement, il n’ l’avait désignée que pour une de ces prestations et qu’il n’était pas au courant pour les deux autres.

La première journée d’audience se termine. Les autres témoins seront entendus le 7 février 2014. La prochaine séance est fixée à vendredi prochain.