Daniel François et Alain Michelet au Tribunal (Waremme – Liège)

Le 15 novembre 2013, la 8ème chambre du Tribunal Correctionnel de Liège examine le dossier à charge de FRANCOIS Daniel, chef de corps de la zone de police de Hesbaye, et de son adjoint, le commissaire MICHELET Alain, poursuivis pour faux en écritures, harcèlement, traitement dégradant et pour avoir involontairement causé la mort de KOCH Sandra. KOCH Sandra, agent de quartier au sein de la zone de police de Hesbaye, a tué sa fille et tenté de tuer son fils le 11 novembre 2011, avant de mettre fin à ses jours un an plus tard. Lors de ses interrogatoires, elle a affirmé avoir subi des pressions de la part de ses supérieurs.

L’audience est très suivie, la salle est comble et les journalistes sont en nombre. Les trois magistrats sont des femmes. L’instruction d’audience est menée par le juge DECOQ Isabelle. Le commissaire MICHELET cache son visage devant les caméras et l’avocat de FRANCOIS Daniel demande que celui de son client soit « flouté » dans les médias. Une dizaine de témoins ont été convoqués par le Ministère Public, mais tout le dossier ne sera pas abordé lors de cette première audience. Parmi les témoins convoqués, COEME Guy, ancien bourgmestre de Waremme et ancien président de la zone de police de Hesbaye, et GOFFIN Philippe, bourgmestre de Crisnée, où KOCH Sandra a travaillé, quelques jours avant le drame. Le mari de KOCH Sandra se constitue partie civile en son nom personnel et au nom de son fils. FRANCOIS Daniel est toujours en incapacité de travail.

Le Tribunal examine la procédure d’évaluation de KOCH Sandra, qui s’est soldée par une note négative. Cette procédure a-t-elle été respectée ? Le Tribunal constate qu’il n’y a pas eu d’objectifs fixés et qu’il n’y a pas eu d’entretien préalable avec KOCH Sandra. Son évaluateur, MICHELET Alain, lui a reproché de trop verbaliser et de le faire à mauvais escient. L’avocat de la défense précise qu’elle a, notamment, dressé 34 « PV » en 24 jours de travail. MICHELET Alain précise qu’il n’était pas possible de « discuter » avec KOCH Sandra.

Le responsable des agents de quartier a signalé des retards dans le travail de KOCH Sandra. En fait, elle a été en arrêt maladie durant 5 mois, à la suite d’une rupture des ligaments qui a nécessité de la plâtrer. MICHELET Alain déclare que c’est un peu dommage de prendre autant de temps pour une entorse. FRANCOIS Daniel ajoute que, pendant cette période d’arrêt de maladie, elle s’est rendue en vacances sur la Côte d’Azur. La Présidente du Tribunal remarque qu’elle avait l’autorisation des médecins de sortir de son domicile et de partir en vacances. FRANCOIS Daniel a enquêté pour savoir si la caravane de KOCH Sandra a été louée avant ou après son accident de travail. MICHELET Alain déclare que la voir se promener en ville avec ses enfants, pendant que les autres travaillent, a entraîné une tension énorme. FRANCOIS Daniel et COEME Guy ont parlé du « Cas Sandra Koch » à la buvette du stade de football et COEME Guy aurait déclaré qu’il ne voulait plus voir KOCH Sandra à Waremme.

Le 17 octobre 2011, MICHELET Alain remet à KOCH Sandra un document qui conclut à une évaluation négative, motivée par une problématique d’ambulance ! Pour mémoire, KOCH Sandra avait reçu une évaluation positive en 2010, établie par un autre évaluateur. FRANCOIS Daniel déclare que KOCH Sandra méritait cette évaluation négative, mais « qu’on » voulait lui donner une seconde chance. C’est pour cela qu’il l’a mutée à Crisnée et que le Collège de Police a entériné sa décision. Il a exposé aux deux bourgmestres les raisons qui ont motivé MICHELET Alain à conclure la procédure par une évaluation négative.

La veille du drame, KOCH Sandra a appris qu’elle devrait effectuer 3 prestations de garde, sur les 4 des fêtes de fin d’année, ce qui l’a dépitée. FRANCOIS Daniel précise qu’il manquait de personnel à ces dates, mais que personnellement, il n’ l’avait désignée que pour une de ces prestations et qu’il n’était pas au courant pour les deux autres.

La première journée d’audience se termine. Les autres témoins seront entendus le 7 février 2014. La prochaine séance est fixée à vendredi prochain.

Inauguration à la Clinique Notre-Dame (Waremme)

Le 5 septembre 1983, la clinique Notre-Dame de Waremme inaugure les nouveaux bâtiments qui abrite la polyclinique.

Un nouveau fonctionnement est également mis en place: une perception centrale des honoraires et la participation des médecins à la gestion financière de l’institution.

Formation de secouristes à Waremme

Au printemps 1942, LEGRAND Arthur, président de la section de Waremme de la Croix-Rouge, décide d’organiser un cycle de formation de secouristes-brancardiers et d’auxiliaires de la santé publique.

Sur les 54 personnes qui suivront la formation, 36 seront diplômées, suite à une épreuve devant des examinateurs choisis parmi les médecins de Waremme

Les médecins de Waremme

Le 30 mai 1940, les médecins disponibles à Waremme sont:

  • HONLET Paul
  • HERBILLON Alphonse
  • ANGENOT-GENICOT Joseph

Le couvre-feu est imposé (Waremme – Allemagne)

Le 27 août 1914, les Allemands imposent un couvre-feu à Waremme. Les occupants interdisent aux habitants de se trouver sur la rue après 8 heures du soir. Exception est faite pour les prêtres, les médecins, les sages-femmes, les membres de la Croix-Rouge, pour autant qu’ils se trouvent dans l’exercice de leurs fonctions. Ils doivent également se procurer un laisser-passer chez le commandant de la place. Toute infraction à cet ordre est punie par une arrestation immédiate.

La Croix-Rouge s’organise (Waremme)

Le 5 août 1914, la Croix-Rouge s’organise à Waremme. Plusieurs médecins de la ville font appel à des jeunes filles. La réunion se tient au Collège Saint-Louis.

Les médecins de Waremme

Aux environs de 1900, il y a sept médecins à Waremme :

  • Les docteurs MARCOTTY
  • GENICOT
  • PUTZEYS
  • HONLET
  • HANSOUL
  • les frères HERBILLON.

Les médecins de Waremme envoient trop de malades dans les hôpitaux

En décembre 1899, le Bureau de Bienfaisance de Waremme écrit aux médecins. Il constate l’augmentation extraordinaire des envois de malades dans les hôpitaux, ce qui semble constituer un abus. Dorénavant, les médecins seront tenus de produire une justification au Bureau pour toute hospitalisation. Il rappelle aux médecins qu’ils ne peuvent envoyer leurs malades dans les hôpitaux que pour les cas qui ne peuvent absolument pas être soignés sur place et spécialement pour des opérations chirurgicales compliquées.

Création du Cercle Médical Hesbignon (Waremme)

Le 24 décembre 1895, le « Cercle Médical Hesbignon » est créé par 24 médecins de la région, dont les médecins de Waremme GENICOT, HANSOUL, HERBILLON et HONLET.

Ce cercle publie un opuscule intitulé « Tarif d’honoraires – bureaux de bienfaisance », qui consigne les honoraires minimums réclamés :

– Accouchement, quel qu’il soit : 25 francs.

– Amputation : 25 francs.

– Extraction de dent : 1 franc.

– Consultation entre confrères de l’endroit : 5 francs.

– …

La mission de ce cercle est de soigner les nécessiteux de la commune.

Actions du Bureau de Bienfaisance (Waremme)

En 1862, le Bureau de Bienfaisance de Waremme octroie des aides à une bonne partie de la population :

  • 55 ménages bénéficient de bons de chauffage,
  • 67 de secours hebdomadaires,
  • 231 (regroupant 2.087 personnes) du secours gratuit de médecins et de pharmaciens.

De plus, ce bureau assure l’instruction gratuite de 198 élèves et une pension à une cinquantaine de vieillards et d’infirmes.