Les revenus des Communs Pauvres (Hodeige)

Vers 1730 (?), les revenus des « Communs Pauvres » s’élèvent à 91 muids, à Hodeige. Ces revenus sont de deux types:

  • Les revenus des Communs Pauvres proprement dits. Ils s’élèvent annuellement à 49 muids et 6 setiers, qui se distribuent aux seuls pauvres. On fait la distribution de ces revenus soit en grains, soit en argent, soit en secours en nature. Les secours en argent varient entre 3 patars et 10 florins. On donne aux malades de la viande, du vin, du pain blanc. On distribue des vêtements et de la houille. L’entretien des aliénés incombe à la caisse des Communs Pauvres, ainsi que la fourniture des drogues aux malades et des cercueils pour les défunts.
  • Les autres revenus, qui s’élèvent à 42 muids, s’appellent les « Revenus des Miches ». Ils sont distribués indistinctement (peut-être par abus !) à tous les habitants. Cette distribution de miches se fait pendant le Carême. Le curé lui-même y participe (pour cela, il reçoit 3 muids), mais par contre, il doit chanter, chaque vendredi de Carême, une grand-messe de requiem pour les défunts pauvres; Sur les revenus des Miches, on paie 4 setiers au marguillier pour les anniversaires de Carême, 6 setiers à l’église et 4 aux sonneurs. Le registre des Miches contribue également au paiement du prêtre qui doit dire la première messe les dimanches et les jours de fête (de 6 à 10 muids). Annuellement, l’instituteur reçoit 8 muids pour son salaire, ainsi que pour le chauffage des enfants en hiver, et le loyer de la maison servant d’école et de grenier. Le registre des Miches rétribue également l’habitant du village, dit « gardien » ou « herbier », qui conduit tous les porcs (élevés par chaque habitant du village) à la pâture sur les bois communaux. Pour cela, il reçoit 2 muids par an. Enfin, le mambour chargé de distribuer les secours et de faire les comptes (ordinairement le curé ou le prêtre prémissaire) reçoit comme salaire 8 muids chaque année.

Interventions du Secours d’Hiver (Belgique – Hesbaye)

En 1942, des interventions possibles du Secours d’Hiver en faveur de la population en Hesbaye:

  • Plat unique (pour les porteurs de la carte Secours d’Hiver (SH) et moyennant un prix forfaitaire réduit).
  • Repas économiques (pour les porteurs de la carte Secours d’Hiver (SH) et moyennant un prix forfaitaire réduit).
  • Collation scolaire (pour les enfants débiles de 3 à 18 ans. Gratuit pour les porteurs de la carte SH).
  • Soupe scolaire et vitamines huile de foie de morue (pour les enfants de 3 à 18 ans. Gratuit pour les porteurs de la carte SH).
  • Collation supplémentaire gratuite pour les enfants de prisonniers, pour les prisonniers rentrant de captivité, pour les donneurs de sang, pour les femmes enceintes, les nourrices, les infirmières, les sœurs hospitalières en service actif).
  • Tickets de lait.
  • Tickets de pain.
  • Tickets de charbon.
  • Poissons, choucroute, figues, dattes (distribution gratuite aux porteurs de la carte SH suivant les arrivages).
  • Assistance pharmaceutique (aux porteurs de la carte SH. Barème spécial suivant production d’un certificat médical).
  • Distribution de vitamines, layettes, aliments divers, par l’intermédiaire de l’ONE (femmes enceintes, allaitant, enfants de 0 à 3 ans. Aux porteurs de la carte SH).

Michel Thonar, vétérinaire (Waremme)

En décembre 2017, le cabinet vétérinaire THONAR Michel est installé au n° 90 de la rue Edmond de Sélys à Waremme.

Il donne des soins aux petits animaux depuis plus de 20 ans. Il vend des aliments et des médicaments.

Des médicaments gratuits pour les indigents (Lamine – Momalle)

En janvier 1888, le conseil communal de Lamine mandate le pharmacien JACO de Momalle, pour distribuer gratuitement des médicaments aux indigents du village.

Un dépôt pour les secouristes (Waremme)

En août 1944, un dépôt de bandages et de médicaments, destinés aux secouristes de Waremme, est établi chez Mademoiselle DENIS, au n° 22 de la rue Ernest Malvoz. Le matériel médical est entassé dans d’énormes malles en osier.

Des jeunes Waremmiens au Niger

En novembre 1988, le ministre de la défense et bourgmestre de Waremme, COEME Guy, décide de faire découvrir un pays sahélien à de jeunes belges. Cette opération s’intègre dans le cadre de l’aide humanitaire de la Belgique et plus particulièrement du ministère de la défense nationale aux pays en voie de développement.

24 adolescents: 10 anciens conseillers communaux de Waremme, 10 jeunes d’une école louvaniste et 4 de la commune d’Evère s’envolent pour le Niger, à bord de 2 C-130 transportants également des médicaments et du matériel.

La voiture de Jean Blairvacq (Waremme – Allemagne)

Le 20 août 1959, le bourgmestre de Waremme, LEBURTON Edmond, rédige une attestation certifiant que la voiture « Opel Olympia », immatriculée 430.892, appartenant à Monsieur BLAIRVACQ Jean, demeurant au n° 20 de la rue Joseph Wauters à Waremme, et qui a été enlevée dans les premiers jours du mois de septembre 1944, par les soldats allemands battant en retraite, a servi pendant l’occupation allemande, à son propriétaire pour l’approvisionnement de sa pharmacie en médicaments.

La « Prohibition » aux Etats-Unis

18ème amendement

18ème amendement

Le 16 janvier 1920, le 18ème amendement est mis en application aux Etats-Unis. Complété par le « Volstead Act », il interdit la production, la vente et le transport de boissons alcoolisées (exception faite du vin de messe et de quelques médicaments). C’est le début de la « Prohibition ».