En 1692, les habitants de Borlez sont forcés d’abandonner le village, en raison des exactions de l’armée des Alliés contre la France, forte de 80.000 hommes, qui campe à l’Est de la Mehaigne.
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La Société Agricole de l’Est de la Belgique
En 1886, CARTUYVELS Hyacinthe est nommé président de la Section de Hannut et Mehaigne de la « Société Agricole de l’Est de la Belgique ». Il occupera cette fonction jusqu’en 1889.
La Mehaigne sera mise en valeur (Hesbaye)
En mai 1985, le ministre FEAUX Valmy approuve le projet de revitalisation de la Mehaigne et signe la convention intitulée: Projet pilote de mise en valeur de l’eau et de l’environnement aquatique dans le bassin hydrographique de la Mehaigne ».
La rivière sera rempoissonnée (truites, gardons, brochets, perches, sandres, …) et l’habitat de ces poissons sera reconstitué.
La Région Wallonne interviendra à hauteur de 3 millions de francs dans ce projet.
Le Colloque de Fallais
En mars 1984, l’étude sur les rivières de Hesbaye, menée depuis 1982 par l’ASBL « Environnement et Progrès », débouche sur le « Colloque de Fallais », où nait l’idée de mener un projet pilote de conservation, de restauration et de mise en valeur de la Mehaigne.
PHILIPPART Jean-Claude, docteur en sciences zoologiques et chercheur à l’Université de Liège, est à la base de cette idée.
Les rivières de Hesbaye sous la loupe
En 1982, l’ASBL « Environnement et Progrès », présidée par COEME Guy, entame une étude portant sur les rivières de Hebaye. Une attention toute particulière est accordée à la Mehaigne.
En effet, un certain nombre de travaux effectués sur cette rivière (curage, rectification, canalisation, égouttage, …) ont eu d’évidentes répercussions sur la qualité de l’eau et sur l’environnement aquatique.
Une ligne fortifiée (Anvers – Huy)
De 1702 à 1704, les armées franco-espagnoles construisent une ligne fortifiée d’Anvers à Huy. Les tranchées suivent, notamment, le cours de la Méhaigne.
La Société d’Archéologie et d’Histoire de Waremme
En 1971, des travaux de fouilles sont entrepris, à Braives, par la Société d’Archéologie et d’Histoire de Waremme. Ces fouilles permettront de mettre au jour 112 tombes de la nécropole mérovingienne « En village » sur la Mehaigne. Ces travaux se poursuivent jusqu’en 1974.
Projet de fossé entre le Geer et la Mehaigne (Waremme – Liège)
En 1454, le Prince-Evêque de Liège projette de creuser un large fossé entre les sources du Geer à Lens-Saint-Servais, et la Mehaigne, à Braives, dans la campagne de Tourinne et Omal, pour réunir les deux rivières, afin de réaliser une importante ligne de défense de la région de Waremme. Seule une partie de l’ouvrage sera réalisée, en raisons des incessants combats sur ce front.
Les « Mottes » de Hesbaye au 11ème siècle
Si ERMENGARDE a disposé d’un vaste domaine à Waremme, d’autres Seigneurs possèdent également des domaines sur le plateau hesbignon. Ils élèvent des « mottes » : des donjons de charpente, puis de pierre, dressés sur des levées de terre en forme de cône tronqué, d’une hauteur de 3 à 20 mètres, de 40 à 110 mètres de côté, entourés d’un fossé ou d’une palissade et parfois reliés à une église. Ces donjons servent de tour de guet et d’habitation seigneuriale. C’est ainsi que le château de Fallais est élevé sur les bords de la Mahaigne par les Seigneurs de Beaufort. La basse-cour abrite les bâtiments agricoles et artisanaux, et l’habitat du « commun ». Beaucoup de « mottes » sont donc un facteur de regroupement des habitations et ont peut-être même contribué, avec l’église, à fixer les villageois. Certaines d’entre elles ont été à l’origine de villes que les historiens appellent « bourgs castraux ». Waremme est un de ces bourgs.