L’écrémeuse Mélotte (Remicourt)

En 1888, avec des moyens rudimentaires, MELOTTE Jules, de Remicourt, met au point une écrémeuse à force centrifuge, dont le bol est suspendu à un axe mobile (contrairement aux machines existantes, dont le bol est soutenu).

Pour cette innovation, il recevra le Prix du Progrès, au Grand Concours International de Bruxelles. Elle va provoquer une révolution dans les milieux agricoles et entraîner une extension considérable des installations de l’entreprise.

écrémeuse mélotte

écrémeuse mélotte

Elle se compose d’un bâti en fonte portant le mécanisme construit en acier et en bronze.

Sur la face supérieure, se trouve le bac-réservoir en fer blanc, dans lequel on verse le lait immédiatement après la traite. Le lait fraîchement trait a une température de 30 à 35 degrés, température la plus favorable pour la séparation de la crème et du lait maigre.

En ouvrant le robinet de ce réservoir, le lait passe dans le régulateur d’alimentation, d’où il s’écoule dans le bol ou turbine.

La vitesse nécessaire est obtenue en faisant 40 tours de manivelle par minute. Le lait entier, arrivé dans le bol, est soumis à l’action de la force centrifuge. Il se sépare immédiatement en deux parties: la crème et le lait maigre. 

Aussitôt le réservoir vidé, la séparation complète de la crème et du lait est réalisée. Il ne reste plus alors qu’à laver le bassin et la turbine.

Des prisonniers chez « Mélotte » (Remicourt)

Le 12 mai 1940, des soldats belges prisonniers sont regroupés par les Allemands dans le hall de l’usine « MELOTTE », à Remicourt. Ils partiront le lendemain, en colonnes, vers le stade de football de Tongres, où s’effectue le regroupement des prisonniers.

La veuve Mélotte de Remicourt

En octobre 1896, PIRARD (?), veuve MELOTTE, de Remicourt, est cliente chez le notaire JAMOULLE Armand, de Faimes.

Hold-up chez Mélotte (Remicourt)

Le 19 août 1943, cinq Résistants armés du groupe « Zoro » font irruption dans l’usine « MELOTTE », à Remicourt. Ils entrent dans le bureau du chef comptable et se font remettre la paie du personnel, soit 190.000 francs. L’opération ne dure qu’une dizaine de minutes.

Les frères Massoels (Waremme)

En 1944, les frères MASSOELS habitent rue Gustave Renier à Waremme. Ils travaillent aux Ateliers « Mélotte » à Remicourt.

Hausse de salaire aux Ecrêmeuses Mélotte (Remicourt)

Le 17 novembre 1920, le différend né en juin aux Ecrêmeuses Mélotte à Remicourt, trouve son épilogue dans une transaction établissant une hausse salariale de 25 à 30%.

Des ouvriers de Mélotte veulent gagner plus (Remicourt)

Le 24 juin 1920, un conflit social éclate aux usines « MELOTTE » de Remicourt. Des ouvriers de la société qui fabrique les célèbres « Ecrémeuses » demandent un alignement de leur salaire sur ceux pratiqués à Liège. Ils seront licenciés en aoüt.

Explosion chez « Mélotte » (Remicourt)

Le 31 décembre 1944, une bombe volante allemande « V1 » effleure le toit de la maison de PETITJEAN Michel, en souffle les tuiles, et s’abat sur l’usine « Mélotte », au centre de Remicourt. Les l’explosion engendre des dégâts matériels sont considérables aux ateliers et aux maisons voisines.

Naissance de Jean Pétry (Remicourt)

Le 4 février 1911, PETRY Jean voit le jour à Lamines. A 16 ans, il entrera chez « Mélotte » à Remicourt, avant de faire toute sa carrière chez « Cuivre et Zinc ».

Mort de Georges Moureau (Waremme)

Le 18 mars 2014, le brasseur, MOUREAU Georges, de Waremme, y décède à l’âge de 94 ans. Sa veuve est RENIER Alice. Il a exploité la Brasserie MOUREAU, rue Emile Hallet à Waremme. Il était natif de Waremme.

Il a été joueur de football au club de Waremme avec son frère Edmond. Il a commencé à travailler chez MELOTTE à Remicourt, avant de reprendre la brasserie.