Création de la Coopérative « La Justice » (Waremme)

création de la coopérative la justice

création de la coopérative la justice

Le 28 septembre 1898,  la Coopérative « La Justice » est fondée à Waremme par WAUTERS Joseph, surnommé « Jeck », étudiant à l’université de Liège,alors âgé de 23 ans et quelques amis socialistes waremmiens (1 cultivateur, 1 domestique, 1 journalier, 1 maçon, 1 ébéniste, 3 ouvriers d’usine, 1 charpentier, 1 menuisier). Une autre cheville ouvrière de la coopérative est le comptable, DENIS Désiré. Au départ, les membres se réuniront tous les dimanches matin au café « Au Coeur d’Or » (local des Libéraux !).

Par la suite, la Coopérative s’installe rue de la Station, mais elle dispose d’une boutique rue du Pont (au n° 35 de la future rue Hubert Stiernet), louée pour 450 francs par an. En plus des produits alimentaires, on y vend des ustensiles ménagers variés. Avec l’argent des premières cotisations, la coopérative achète une charrette et un cheval. Elle va mettre en place une mutuelle d’achats.

Son but principal est d’offrir aux travailleurs des produits de qualité, à un prix accessible et d’intervenir partout, dans les luttes en faveur des pauvres (l’alimentation pèse très lourd dans les budgets). Dans sa « philosophie », tous les profits engrangés doivent retourner aux consommateurs nécessiteux.

Outre l’alimentation, la Coopérative entend offrir d’autres services:

  • une partie du budget servira à alimenter des caisses de pension et d’assurance pour les accidents;
  • un quart des bénéfices sera destiné à soutenir l’action politique;
  • le reste reviendra aux coopérateurs sous forme de ristournes

La coopérative assure une certaine indépendance aux ouvriers.

Les statuts de la coopérative « La Justice » sont rédigés par HENAULT Valère et MOUZON Eugène.

Quelque temps plus tard, une boulangerie s’installe en face, rue du Pont (au n° 32 de l’actuelle rue Hubert Stiernet).

Des charrettes sillonneront régulièrement toute la région, transportant du pain et d’autres marchandises.

Les membres fondateurs de la Coopérative

  • BARTHOLOME J-B
  • BRIEN D.
  • CROTTEUX M.
  • DENIS Désiré
  • DUBOIS A.-J.
  • GOUTERS Charles
  • GRAMME Valentin
  • PIRSON F.
  • PLOMTEUX A.
  • RORIVE Pierre
  • WAUTERS Joseph

Le conseil communal nomme treize pompiers (Waremme)

Le 6 avril 1893, le conseil communal de Waremme procède à la nomination de treize pompiers :

  • BARCY Jules (mécanicien)
  • BERTRAND Henri (peintre en bâtiments)
  • BROUCKMANS Pierre (concierge)
  • DELAIRESSE Joseph (menuisier)
  • GEUQUET Adrien (ardoisier)
  • GOES Xavier (charron)
  • GOFFIN Guillaume (garde-champêtre)
  • JACQUET Albert (peintre en bâtiments)
  • LIBENS Lambert (cantonnier)
  • MASSAU Joseph (garde-champêtre)
  • MASSAU Noël (garde-champêtre)
  • UYTDENBROECK Louis (plombier zingueur)
  • VANAKEN Jean (plombier zingueur)
  • VANSPAUWEN Lambert (jardinier)

C’est GEUQUET Adrien qui est nommé chef des pompiers. Ils sont payés à l’incendie.

Les professions exercées à Waremme

En 1856, les professions exercées à Waremme sont les suivantes :

  • 1 agent d’assurances
  • 1 inspecteur cantonal d’enseignement primaire
  • 1 agent des domaines
  • 1 instituteur
  • 1 arpenteur juré
  • 1 jardinier
  • 1 berger
  • 64 journaliers
  • 1 blatier
  • 1 juge de paix
  • 2 bouchers
  • 11 maçons
  • 2 boulangers
  • 3 marchands
  • 1 bourrelier
  • 1 marchand de grains
  • 2 brasseurs
  • 4 maréchaux-ferrants
  • 3 cabaretiers
  • 5 médecins
  • 5 charpentiers
  • 16 menuisiers
  • 1 charron
  • 3 meuniers
  • 1 chef de gare
  • 16 négociants
  • 1 cirier
  • 3 notaires
  • 1 clerc de notaire
  • 1 orfèvre
  • 1 commissaire de district
  • 4 ouvriers SNCB
  • 1 Cordonnier
  • 1 peintre
  • 1 cuisinière
  • 3 pharmaciens
  • 26 cultivateurs
  • 1 receveur
  • 6 cultivateurs
  • 2 serruriers
  • 1 employé SNCB
  • 2 tanneurs
  • 1 gendarme
  • 1 tonnelier
  • 1 greffier de paix
  • 1 vétérinaire
  • 1 huissier
  • 1 vitrier
  • 1 ingénieur civil

Professions exercées par les hommes à Waremme

En 1763, les professions exercées par les hommes sont les suivantes :

  • 1 apothicaire
  • 1 huissier
  • 1 barbier
  • 1 jardinier
  • 7 bergers
  • 57 journaliers
  • 15 boutiquiers
  • 2 maréchaux-ferrants
  • 3 brasseurs
  • 1 médecin
  • 4 cabaretiers
  • 16 menuisiers
  • 8 Charretiers
  • 2 meuniers
  • 3 charrons
  • 2 porchers
  • 1 chirurgien
  • 2 selliers
  • 1 cordonnier
  • 6 tailleurs
  • 1 couvreur de toits
  • 19 tisserands
  • 12 cultivateurs
  • 3 tonneliers
  • 6 domestiques
  • 1 tourneur en bois
  • 8 domestiques de ferme
  • 2 vitriers
  • 1 faiseur de corde

En 1763, les journaliers et journalières waremmiens sont 143. Ils représentent 41,5% des travailleurs. Lorsqu’on parle de journalier, on entend traditionnellement l’ouvrier agricole à qui on confie les petits emplois les moins bien payés. Mais à Waremme, il n’y a que 12 cultivateurs recensés, qui ne peuvent employer une telle quantité de main d’œuvre. En fait, le journalier est un ouvrier payé à la journée dans n’importe quel domaine, sans attache avec un employeur particulier. Souvent sans qualification, il est d’une grande mobilité professionnelle. La plus grande partie des journaliers travaillent à domicile, chez un autre journalier disposant d’un plus grand local ou même dans une sorte d’atelier public, mis à sa disposition par un fabricant. Les journaliers louent leurs services au gré des demandes et des saisons. Ces journaliers « travailleurs à domicile » n’exécutent que la fonction technique, la fonction économique reste l’apanage du marchand dont ils dépendent pour obtenir les matières premières et les commandes. Ils sont donc économiquement subordonnés à ce marchand.

Création des pompes Funèbres François (Waremme)

En 1976, le menuisier FRANCOIS Jean reprend l’affaire d’un entrepreneur de Pompes funêbres qui vient de décéder. Il fonde ainsi les Pompes funêbres FRANCOIS .

Création des pompes Funêbres François (Waremme)

En 1960, le menuisier FRANCOIS Jean achète un premier corbillard et fonde l’Entreprise de Pompes Funêbres FRANCOIS.

Charles Gouters fonde un mouvement d’ouvriers

En 1894, peu après les élections législatives, GOUTERS Charles, ouvrier menuisier natif d’Oleye, fonde un groupement d’ouvriers dans son village. Avant cette date, le mouvement socialiste n’existe pratiquement pas dans la région de Waremme.

Il sera rapidement rejoint par HENAULT Valère et WAUTERS Joseph.

Mort d’Alexandre Glade (Waremme – Algérie)

Le 29 juin 1847, le menuisier de Waremme, GLADE Alexandre, qui s’est engagé dans la Légion étrangère, décède de dysenterie à l’hôpital militaire d’Oran.

Le Légionnaire Alexandre Glade (Waremme – Afrique)

Le 8 mars 1847, le menuisier de Waremme, GLADE Alexandre, qui s’est engagé dans la Légion étrangère, s’embarque pour l’Afrique à Toulon.

Alexandre Glade s’engage dans la Légion Etrangère (Waremme – France)

Le 24 décembre 1846, le menuisier de Waremme, GLADE Alexandre, s’engage dans la Légion étrangère à Lille.