En juin 2014, l’Etablissement d’Enseignement Secondaire Spécialisé « Saint-Joseph » est installé au n° 1 de la rue Emile Lejeune à Geer:
- formation professionnelle parmi 15 métiers
- apprentissage à l’autonomie et à la socialisation
En juin 2014, l’Etablissement d’Enseignement Secondaire Spécialisé « Saint-Joseph » est installé au n° 1 de la rue Emile Lejeune à Geer:
En décembre 2016, FREDERICK Alexandre, récemment diplômé de l’Institut Saint-Louis de Waremme, participe au 5ème Championnat des Métiers à Göteborg. Il habite Berloz et est âgé de 23 ans.
En 1494, il y a plusieurs corps de métiers à Waremme:
D’autres s’y ajouteront par la suite:
En 1620, l’élection du conseil communal de Waremme.
Outre les représentants des dix métiers, il est à noter que les habitants exerçant d’autres professions peuvent se classer d’office dans l’une de ces corporations, moyennant prestation de serment et payement d’un droit d’inscription. C’est donc pratiquement l’ensemble de la population masculine qui, à partir de cette date, peut élire le Conseil de la ville.
Le 31 juillet 1620, une ordonnance du Prince-Evêque DE BAVIERE Ferdinand réforme complètement la composition et surtout l’élection du Conseil communal de Waremme.
Dorénavant, l’élection du Conseil communal de Waremme se déroule comme suit :
Le jour de la Saint-André, après la première messe, la cloche appelle les membres des dix Métiers organisés, qui se rassemblent devant l’Hôtel de Ville : les boulangers, les brasseurs, les mangons (bouchers), les merciers, les viniers (marchands de vin), les parmentiers (tailleurs), les cordonniers, les charpentiers, les fèves (forgerons) et les maçons.
Chaque Métier désigne son candidat. Cinq de ces jurés sont choisis par tirage au sort. Les élus cooptent deux derniers représentants, un du hameau de Longchamps et un dernier du hameau de Bettincourt. Le conseil ainsi formé désigne ensuite deux bourgmestres. (Jusque-là, il n’y avait qu’un seul bourgmestre élu). Un de ces deux bourgmestres doit obligatoirement être domicilié à Longchamps ou à Bettincourt. Les Jurés ont, entre autres charges, la responsabilité de la surveillance du marché, la fixation du prix du pain et la vérification des poids et mesures.
Texte de l’ordonnance
» Ferdinand, par la grâce de Dieu esleu et confirmé archevesque de Cologne, du saint-empire romain, par l’Italie, archichancelier et prince électeur, évesque de Liège, Hildesheim et Munster, coadjuteur de Paterborn (?) et Bergtesgade, administrateur de Stavelot, comte palatin du Rhin, duc des deux Bavières, Wesphale, Engeren et Bouillon, marquis de Franchimont, comte de Looz, Logne, Horne, etc …, à tous ceux qui ces présentes verront ou lire orront, salut.
Comme, sur les difficultés et malentendus survenus en nostre ville de Waremme, tant pour le fait de la police que règlement et administration des communes d’icelle, nous eussions député quelqu’un de nostre conseil pour s’informer et les apaiser, si faire se pourroit; après avoir ouï son rapport et meure (?) délibération, avons, de l’avis de vénérables nos très chers et féaux les chanceliers et gens de nostredit conseil privé, pour le bien et le repos de ladite ville, aussi pour obvier aux semblables difficultés qui pourroient ci-après sourdre, jugé expédient concevoir, ordonner et statuer les points et articles suivants, savoir:
Que d’ici en avant, se fera en nostredite ville, élection de deux bourguemaistres, jurés et conseil, avec autorité et pouvoir de régir, gouverner et administrer en bon père de famille, les biens, revenus et deniers publics d’icelle.
Le conseil s’eslira d’an en an par l’assemblée des dix métiers, qui sera le jour du saint Andrieu, après la première messe, où chascun mestier eslira un homme d’entre eux. Les dix choisis se retireront à part; auxquels quelqu’un de la justice présentera dix billets qu’il pliera, en leur présence, de forme égale; cinq desquels demeureront blancs et cinq signés: jurés; et tirera chascun desdits dix son billet au sort; ceux qui tomberont aux cinq billets marqués, seront jurés et du conseil. Les cinq jurés choisiront d’accord commun ou à pluralité des voix, deux personnes, l’une de Longchamps et l’autre de Bettincourt, qui seront aussi jurés et du conseil pour ledit an.
Lesquels sept choisiront deux bourgmaitres, après avoir presté le deu serment, présens l’officier ou mayeur et deux eschevins, l’un du moins habitant en la ville, l’autre de Bettincourt ou Longchamps, hommes capables, de bonne fâme et réputation, et de la religion catholique, apostolique et romaine.
Comme semblablement les bourguemaistres feront le serment de nous estre fidèles et obéissans et à nos successeurs, de garder et maintenir léalement et à leur debvoir les biens, profits, émolumens, droits et privilèges de ladite ville et communauté. Ce fait, seront conduits à l’église, s’ils sont présens, avec les électeurs jurés, puis publiés après la grand-messe.
Les dits bourguemaistres rendront bon compte et reliqua de leur administration, quinze jours avant l’expiration d’icelle, ce qui se debvra publier quinze jours auparavant, présens nostre officier, deux eschevins, jurés et tels qui de la communauté y voudront estre, les huis à cet effet ouverts, et sera licite à un chascun d’y dire et contredire lors et quarante jours après, voire avec raison et fondement, sans calomnie; lesquels expirés, demeureront les rendans absous et deschargés à l’endroit de ladite communauté.
Lesquels bourguemaistres, jurés et conseil seront loisibles et permis d’exposer et renouveler à bail et à plus offrant les parties communes accoutumées estre rendues, voire à six ans et plus, et pour la première despouille, tant seulement, auxquels terme et despouille seront restraintes et limitées les redditions autrement et au précédent faites, sauf que les fermiers pour telle restriction auront rabat du tierce de leur bail.
Et si pour cause ils entendoient rendre lesdites parties à plus long terme, ou autres parties nouvelles hors les dites communes, debvront ce faire du consentement de la généralité ou meilleure partie de la ville et avec nostre préalable octroi; et afin que lesdits bourguemaistres et conseil aient moyen de pourvoir et fournir aux charges, réparations et autres nécessités inévitables de ladite ville, s’il n’y a deniers publics à y fournir, contribueront promptement par taille et accise, sur les bonniers arables, jardins et pré à double, les communes et broucqs à quatre double du pied ordinaire, lequel quatre double sera trouvé sur le bestial pasturant lesdites communes.
Et comme nostredit commis ai disposé que certaines redditions des communes faites au mayeur de Longchamps et Bourguemaistre Boix (Jean Boux ?) seroient cassées, abolies et remises en commun, avons son besoing en ce jour agréable, veuillant qu’il sorte son effet.
Tous lesquels points et articles voulons et nous plaist qu’ils soient dorsenavant gardés et observés sans y contrevenir, à peine d’encourir nostre indignation.
Si mandons et commandons à nos chers et féaux les mayeurs et eschevins de nostredite ville et tous autres qu’il appartiendra, que ces présentes ils fassent lire, publier et enregistrer, garder et observer de point en point selon leur teneur, cessant et faisant cesser tous troubles ou contraire; réservant à nous et nos successeurs d’y adjouster, diminuer, modérer et interpréter, ainsi que trouveront appartenir; car telle est nostre sérieuse volonté.
Donné en nostre cité de Liège, soubs nostre scel secret.
Ce dernier de juillet 1620
Vers 1590, les « Métiers » de Waremme sont au nombre de dix :
Quiconque veut entrer dans un des métiers doit, au préalable, prêter serment de faire profession de la sainte foi catholique et romaine, d’être fidèle au Prince et à son officier, aux bourgmestres et conseils de la ville, ainsi qu’au métier dans lequel il demande à être admis. Cette formalité accomplie, il devient « bourgeois » et investi des droits conférés à cette qualité. Les enfants légitimes des membres des métiers sont de droit bourgeois de la ville et peuvent y exercer la profession de leur père, moyennant le paiement de 30 pattards à la ville et de 25 pattards au métier.
Chaque métier nomme annuellement son chef ou gouverneur qui, de concert avec les bourgmestres, administre la corporation.
Le jour de la Saint-André, après la première messe, les représentants des dix métiers s’assemblent au son de la cloche du ban, devant l’hôtel de ville, et choisissent chacun l’un de leurs membres, auquel ils donnent la mission de procéder à la composition du nouveau conseil.
Le 8 janvier 1951, l’administration communale de Waremme met sur pied une initiative destinée à lutter contre le chômage. Il s’agit d’un Centre de Réadaptation Professionnelle qui assura la reconversion des participants dans des métiers traditionnellement hesbignons. Ceux qui sont reconvertis dans le bâtiment sont installés dans un hangar de la rue Stanislas Fleussu, appartenant à l’entrepreneur waremmien THOMAS Maurice.
Le 19 novembre 1781, le conseil privé du Prince-Evêque FRANCOIS-CHARLES émet un édit portant qu’à l’avenir, il sera tiré au sort, à Waremme, parmi ceux qui ont été élus par les chambres des Métiers, sept conseillers qui choisiront les bourgmestres.
A défaut d’un nombre suffisant d’habitants, Longchamps et Mouhin ne sont plus obligatoirement représentés dans le corps magistral de Waremme.
Le 26 novembre 1742, une ordonnance du conseil privé du Prince-Evêque de Liège, DE BERGHES Georges-Louis, modifie un règlement du 31 juillet 1620, relatif à l’élection des gouverneurs des métiers et des jurés.
Au lieu d’élire directement les gouverneurs et jurés de la ville de Waremme, chaque composant devra dorénavant les tirer au sort dans chacun des dix métiers. Les dix personnes qui auront été tirées au sort devront être ballottées, comme de coutume : cinq pour être gouverneurs et les cinq autres pour être jurés.
Le 27 juin 1683, les Métiers et Partis de Liège s’affrontent, dans une véritable guerre civile.