Fouille du tumulus de Celles-Saives

En 1874, le tumulus de Celles-Saives, dit « La Tombe de Saives », caché dans un bois situé au centre de parcelles cultivées, au lieu-dit: « A la Tombe » ou « A la Tomballe », est fouillé par DE LOOZ G. pour le compte de l’Etat. Il recouvre un grand caveau central, de plan trapézoïdal de 4m50 sur 4m75, d’une profondeur de 4 m.

L’archéologue note la présence d’un pieu central. Le mobilier funéraire est composé, entre autres, de deux harnachements de chevaux constitués de lanières en cuir rehaussés de décorations en bronze, et de deux mors.

L’excellente conservation des cuirs en fait une trouvaille exceptionnelle en Belgique. (Ces harnachements seront conservés aux Musées Royaux d’Art et d’Histoire de Bruxelles. Le reste du mobilier sera conservé au Musée Curtius de Liège.

Le tumulus de Celles-Saives

En 1994, le tumulus de Celles-Saives, dit « La Tombe de Saives », caché dans un bois situé au centre de parcelles cultivées, au lieu-dit: « A la Tombe » ou « A la Tomballe », conserve une hauteur de 6 mètres. Il présente un plan légèrement ovale, avec des axes au sol de 46m50 sur 42m50.

Le tumulus d’Aineffe

En 1994, un petit tumulus se trouve à la sortie d’Aineffe, en direction de Chapon-Seraing, face à un monticule de marne extraite lors de la construction d’une conduite d’eau souterraine, qui passe à environ 38 mètres sous le tertre.

Ce tumulus est situé dans un bois privé, au lieu-dit « A la Tombe » ou « Bois de la Tombe ». Il est déformé et creusé de trous par les enfants qui y ont joué, mais ne semble pas avoir été fouillé. Son diamètre peut être estimé à 16 ou 17 mètres. Une carotte pédologique faite depuis le sommet du tertre révèle une hauteur de 2m30 au-dessus du niveau du sol.

Du béton sur la voirie de Crisnée

Le 14 janvier 1953, l’entretien des chemins empierrés étant couteux, le conseil communal de Crisnée décide la pose d’un revêtement plus efficace et durable.

Il charge l’architecte LONCIN Alphonse, d’Ans, du projet d’amélioration des chemins numéros 1 à 10, sur 7.650 mètres. Le revêtement sera en béton sur 5 mètres 50 de large, avec des bordures en saillie ou des rigoles en béton.

Le décompte final des travaux atteindra la somme de 9.983.000 francs, après obtention de subsides de l’Etat.

Le Chemin du Sart élargi (Crisnée)

En 1880, à l’occasion d’un nouvel empierrement, le Chemin du Sart à Crisnée est porté à une largeur de 5 mètres.

La maison de Gilles Leduc (Crisnée)

Le 2 mai 1852, le collège communal de Crisnée autorise LEDUC Gilles à construire une maison sur sa propriété sise à la Voie de Kemexhe et fixe l’alignement à 6 mètres de la haie vis-àvis.

Maison omalienne reconstituée (Lens-Saint-Servais)

En 1986, une maison omalienne, grandeur nature, est reconstituée à Lens-Saint-servais, sur base du plan des fondations d’un ancien village découvert à Darion, au lieu-dit « Les Colia », en commémoration du centenaire des premières découvertes de traces de cette civilisation dans la région.

Cette reconstitution est installée au lieu-dit « Les Tridaines ». Elle mesure 16,7 mètres de long, 4,65 mètres de large au chevet et 5,85 mètres à l’avant (ce plan forme donc un trapèze). L’espace est divisé en 3 zones: habitat, grange et étable.

Le coût de cette reconstitution s’élève à 300.000 francs.

La chapelle Saint-Blaise (Saives)

En 1911, la chapelle « Saint-Blaise » de Saives est située à quelques centaines de mètres de la chapelle « Notre-Dame ». C’est un petit édifice en briques, coiffé d’un clocheton carré.

Le Tumulus de la Plate Tombe (Waremme)

tumulus de la plate tombe

tumulus de la plate tombe

Le 9 décembre 1991, une zone de protection est établie autour du site du tumulus romain, dit « de la Plate Tombe », situé au Sud de Waremme, dans l’angle formé par la Chaussée Romaine et la rue de Tumulus.

Très réduite, sa hauteur n’excède pas 3 m, pour des axes de 19 m sur 18m50. Sa forme, presque carrée à la base, est due aux empiètements des charrues. Le tumulus est enclavé entre deux terrains bâtis.