Edouard Charlier, meunier (Waremme)

En 1901, CHARLIER Edouard est meunier à Waremme. Il est le gérant de la SNC « Edouard Charlier & Soeurs », entreprise de meunerie.

Le résultat des élections communales (Waremme)

Le 15 octobre 1899, sont élus conseillers communaux, lors des élections communales de Waremme

LIBERAUX

  • DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond: 645 voix
  • LEJEUNE Jules: 639 voix (notaire) – bourgmestre
  • DOTRENGE Armand-Joseph (agriculteur et meunier)
  • DUPONT-BOUX Gisbert (industriel)
  • RENIER Eugène (commerçant)

SOCIALISTES

  • BARE: 90 voix
  • DENIS: 89 voix (domestique de LEJEUNE Jules)
  • PLONTES: 83 voix
  • THIRBOLET: 81 voix
  • BRUSKIN : 122 voix (par ajout de 40 voix catholiques)

CATHOLIQUES

  • JACQUES-HOUSSA Emile: 382 voix (notaire)
  • SALME: 349 voix
  • DAVIS: 330 voix (peintre)
  • THIBAUT: 318 voix

Quelques habitants de Donceel

En 1902, habitent Donceel:

  • BERTRAND Joseph, meunier
  • GOFFIN Henri, ?
  • GOFFIN Toussaint, domestique
  • SERVAIS Joseph, journalier

Le Conseil Communal de Waremme va s’étoffer

Le 13 avril 1894, le Conseil Communal de Waremme décide d’organiser des élections communales la 29 avril prochain, pour pourvoir aux deux mandats supplémentaires dus à l’augmentation de la population à 3600 habitants (découlant de la loi du 29 octobre 1892), ainsi qu’au remplacement:

  • du bourgmestre LEJEUNE Jules (pour raison de santé),
  • du docteur MARCOTTY (pour raison de santé),
  • du vétérinaire GERBEHAYE (en raison de son traitement d’inspecteur des viandes), tous trois démissionnaires,
  • de l’échevin FRERARD, décédé.

Jusqu’à ces élections, le Conseil Communal de Waremme n’est plus composé que de:

  • DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond (depuis 51 ans)
  • DOTRENGE, meunier
  • FRAIPONT, pharmacien
  • MOMMENS Joseph-Henri, échevin
  • WERY, restaurateur

La meunerie dans la région de Waremme

Vers 1912, il y a deux types de meuneries dans le canton de Waremme:

  • La meunerie locale, de détail: Il y a 7 à 8 fermiers qui possèdent un moulin, conjointement avec leur ferme. Il y en a 3 à vent et 4 à eau, le long du Geer. Leur matériel n’est pas très important: une meule ou deux, quelques tamis, … Le meunier gagne un salaire de 400 à 500 francs, en plus du logement et de la nourriture. C’est toujours un homme de confiance. Il est chargé d’aller de ferme en ferme, prendre le grain qu’il doit moudre et reconduire plus tard la farine et le son. Il tient la comptabilité.
  • La grande meunerie ou minoterie: Il y a 4 grands moulins mécaniques, à Waremme, à Oleye, à Bergilers et à Limont. Ils travaillent sur de grandes quantités de grains. Leur clientèle se trouve dans les villes, les coopératives et à l’étranger. Un exemple des salaires versés dans un de ces moulins: chef (6 à 7 francs par jour); conducteur de moulin (4 à 6 francs par jour); machinistes et ouvriers (2,5 à 3 francs pour 14 heures); conducteurs de charrettes (7 à 8 francs pour 17 heures).

L’Industrie à Waremme

Le 15 octobre 1846, un recensement de l’industrie est réalisé dans l’arrondissement de Waremme:

  • 5 patrons tisserands et 3 ouvriers
  • 30 patrons charpentiers et 33 ouvriers
  • 55 patrons meuniers et 120 ouvriers
  • 26 patrons tonneliers et 10 ouvriers

Les professions exercées à Waremme

En 1906, les professions exercées à Waremme sont les suivantes :

  • 4 agents d’assurances
  • 6 peintres marchands de couleurs
  • 5 arpenteurs
  • 2 marchands d’engrais et de guano
  • 11 bouchers et marchands de bestiaux
  • 8 marchands de farine et de tourteau
  • 9 boulangers-pâtissiers
  • 2 marchands de fer
  • 3 bourreliers
  • 7 marchands de graine et semence
  • 3 brasseurs
  • 2 marchands de vélos
  • 12 cabaretiers
  • 3 maréchaux-ferrants
  • 3 charrons
  • 4 médecins
  • 2 ciriers
  • 6 menuisiers
  • 4 coiffeurs-barbiers
  • 2 meuniers
  • 6 cordonniers
  • 4 négociants en genièvre
  • 9 cultivateurs
  • 2 notaires
  • 7 marchands de denrées coloniales
  • 4 pharmaciens
  • 3 gardes-champêtre
  • 1 sage-femme
  • 1 géomètre
  • 3 serruriers-poëliers
  • 1 greffier
  • 2 siroperies
  • 2 horlogers
  • 2 sucreries
  • 2 hôteliers
  • 4 tailleurs
  • 1 huissier
  • 2 tanneurs
  • 3 imprimeurs
  • 2 taxis
  • 3 titres de journaux
  • 1 tonnelier
  • 1 juge de paix
  • 2 tourneurs en bois
  • 2 maçons
  • 1 vétérinaire
  • 9 marchands d’aunage
  • 3 vitriers
  • 3 marchands de bois
  • 1 vannier
  • 2 marchands de bouchons
  • 2 marchands de clous.

Les professions exercées à Waremme

En 1856, les professions exercées à Waremme sont les suivantes :

  • 1 agent d’assurances
  • 1 inspecteur cantonal d’enseignement primaire
  • 1 agent des domaines
  • 1 instituteur
  • 1 arpenteur juré
  • 1 jardinier
  • 1 berger
  • 64 journaliers
  • 1 blatier
  • 1 juge de paix
  • 2 bouchers
  • 11 maçons
  • 2 boulangers
  • 3 marchands
  • 1 bourrelier
  • 1 marchand de grains
  • 2 brasseurs
  • 4 maréchaux-ferrants
  • 3 cabaretiers
  • 5 médecins
  • 5 charpentiers
  • 16 menuisiers
  • 1 charron
  • 3 meuniers
  • 1 chef de gare
  • 16 négociants
  • 1 cirier
  • 3 notaires
  • 1 clerc de notaire
  • 1 orfèvre
  • 1 commissaire de district
  • 4 ouvriers SNCB
  • 1 Cordonnier
  • 1 peintre
  • 1 cuisinière
  • 3 pharmaciens
  • 26 cultivateurs
  • 1 receveur
  • 6 cultivateurs
  • 2 serruriers
  • 1 employé SNCB
  • 2 tanneurs
  • 1 gendarme
  • 1 tonnelier
  • 1 greffier de paix
  • 1 vétérinaire
  • 1 huissier
  • 1 vitrier
  • 1 ingénieur civil

Professions exercées par les hommes à Waremme

En 1763, les professions exercées par les hommes sont les suivantes :

  • 1 apothicaire
  • 1 huissier
  • 1 barbier
  • 1 jardinier
  • 7 bergers
  • 57 journaliers
  • 15 boutiquiers
  • 2 maréchaux-ferrants
  • 3 brasseurs
  • 1 médecin
  • 4 cabaretiers
  • 16 menuisiers
  • 8 Charretiers
  • 2 meuniers
  • 3 charrons
  • 2 porchers
  • 1 chirurgien
  • 2 selliers
  • 1 cordonnier
  • 6 tailleurs
  • 1 couvreur de toits
  • 19 tisserands
  • 12 cultivateurs
  • 3 tonneliers
  • 6 domestiques
  • 1 tourneur en bois
  • 8 domestiques de ferme
  • 2 vitriers
  • 1 faiseur de corde

En 1763, les journaliers et journalières waremmiens sont 143. Ils représentent 41,5% des travailleurs. Lorsqu’on parle de journalier, on entend traditionnellement l’ouvrier agricole à qui on confie les petits emplois les moins bien payés. Mais à Waremme, il n’y a que 12 cultivateurs recensés, qui ne peuvent employer une telle quantité de main d’œuvre. En fait, le journalier est un ouvrier payé à la journée dans n’importe quel domaine, sans attache avec un employeur particulier. Souvent sans qualification, il est d’une grande mobilité professionnelle. La plus grande partie des journaliers travaillent à domicile, chez un autre journalier disposant d’un plus grand local ou même dans une sorte d’atelier public, mis à sa disposition par un fabricant. Les journaliers louent leurs services au gré des demandes et des saisons. Ces journaliers « travailleurs à domicile » n’exécutent que la fonction technique, la fonction économique reste l’apanage du marchand dont ils dépendent pour obtenir les matières premières et les commandes. Ils sont donc économiquement subordonnés à ce marchand.

L’éducation physique à l’école (Waremme)

En octobre 1935, une circulaire du Ministre de l’enseignement BOVESSE prévoit trois leçons d’éducation physique par semaine dans les écoles du royaume. A l’Ecole Moyenne de l’Etat de Waremme (qui deviendra l’Athénée Royal), Monsieur HENDRIX et Mademoiselle MEUNIER sont désignés pour dispenser ces cours.