Un avion anglais s’écrase près du cimetière de Bettincourt

Le 12 mai 1940, l’aviation anglaise traverse sans répit le ciel de la Hesbaye pour attaquer les ponts sur la Meuse et sur le canal Albert, et tenter de les détruire, afin de freiner l’avancée allemande.

C’est ainsi que peu après la grand-messe, un bombardier bimoteur Bristol Bleheim anglais, du 107th Squadron, s’écrase en flammes près du cimetière de Bettincourt. Il vient d’être victime de deux Messerschmitt Me 109, au-dessus d’Oleye. Le pilote et le co-pilote ont eu le temps de s’éjecter au-dessus de Mouhin. Par contre, le mitrailleur arrière, PALMER William, ne parvient pas à s’extraire de l’appareil perd la vie. Il sera inhumé au cimetière de Bettincourt.

Inondations catastrophiques (Hesbaye)

En 1740, l’abbé RUELLE, curé de Grand-Axhe, signale que le jour de la Saint-Thomas, la Meuse et toutes les rivières ont grossi plus que de mémoire d’homme, provoquant des inondations catastrophiques.

Nithard reçoit le comté d’Haspinga

En l’an 1040, le Prince-Evêque de Liège NITHARD reçoit, de l’empereur HENRI III, le pouvoir temporel sur une partie du Comté de Haspinga (comprise entre la Meuse et le Geer, à l’exception des villages d’Oreye, Otrange, Thys, Grandville, Waleffe, Waroux et quelques autres), devenu vacant par la mort d’un certain Comte ARNOULD. Ce comté est issu de l’ancien « Pagus Hasbania ».

 » … Comitatum Arnoldi comitis nomine Haspinga in pago Haspingowi situm cum tali iure talique districtu, quale parens noster aut nos hactenus in illo sumus habere, in moneta vel teloneo, immo cum omni utilitate … »

Les Vikings font des incursions meurtrières en Hesbaye

VikingsA partir de 881, les Vikings s’attaquent aux contrées hesbignonnes et à leurs riches campagnes. Ils remontent la Meuse en été, dans leurs drakkars et, surtout à partir de 884, sévissent dans les villes et les villages hesbignons.

Un chroniqueur rapporte : « Après leur passage, il ne reste même plus un chien pour aboyer après eux ». Dans les églises, on prie : « De la fureur des Normands, délivrez-nous, Seigneur ! ».