Bivouac américain (Bleret)

En 1944, à la Libération, un bivouac de militaires américains, manutentionnaires de munitions, s’installe à Bleret.

Mariage de Camille de Tornaco et Sophie de Borchgrave (Waremme)

Le 25 juin 1855, DE TORNACO Camille épouse DE BORCHGRAVE Sophie. Le cortège nuptial traverse Waremme:

  • 25 chasseurs de Bovelingen
  • des militaires
  • un char de musique
  • des conducteurs à bonnet rouge

Mort de Gaston Jamoul (Geer – Liège)

Le 20 mars 1940, le soldat JAMOUL Gaston, de Geer, décède à l’hôpital militaire de Liège, des suites d’un accident, alors qu’il était en service.

En mars 11940, la Belgique vit ses dernières semaines de paix. JAMOUL Gaston, âgé de 28 ans, père d’une petite fille, fait partie des 650.000 soldats belges mobilisés. A la Chartreuse, les militaires casernés effectuent fréquemment des manoeuvre d’entraînement. Au cours de l’une d’elles, plusieurs hommes, dont JAMOUL Gaston, tombent d’un camion, dans un virage. Transporté à l’hôpital militaire de Liège, il y mourra dès arrivée.

Prisonniers allemands (Waremme)

Le 18 août 1914, à 6h. du matin, des automobiles de l’armée belge arrivent à Waremme. Les militaires embarquent les 22 Allemands blessés, parmi lesquels des officiers, et les conduisent à Louvain, Anvers et, de là, en Angleterre.

Auguste Mercier blessé (Oreye)

En 1944, au retour d’une visite à Widooie, le vétérinaire d’Oreye, MERCIER Auguste-Xavier-Arnold-Théodore, est renversé par un camion américain. Les militaires lui découvrent de multiples fractures, dont le fémur, le péroné, la rotule, l’avant-bras et l’orbite. Ils le transportent à l’hôpital de campagne américain, installé dans une prairie proche du parc du château d’Otrange.

Attentat contre Hitler (Allemagne)

attentat contre hitler

attentat contre hitler

Le 20 juillet 1944, une tentative d’attentat contre HITLER Adolf, dans son quartier général de Prusse orientale, par des militaires allemands, échoue.

adolf hitler 1934

adolf hitler 1934

Infosermi (Waremme – Belgique)

En février 1990, chaque premier vendredi du mois, une permanence « Infosermi » se tient à l’administration communale de Waremme. C’est un service d’information sur la sélection et le recrutements des militaires.

Waremme, ville de « garnison

Fin décembre 1944, Waremme est une ville de « garnison.

Waremme vit à l’heure du cosmopolitisme : il y a environ 5.000 militaires américains, canadiens et anglais. Il y a aussi 5.000 civils, dont de nombreux réfugiés. On voit aussi des prisonniers allemands enfermés, notamment, dans les caves de la râperie. Ils sont utilisés pour réparer les trous et les ornières des routes. Ainsi, près de la poste, subsiste une excavation qu’on ne parvient pas à combler, car les chars Sherman vont tourner sur place à cet endroit. Les plaques d’égout sont remplacées. De nombreuses façades sont ébréchées, des arbres écorchés.

Des soldats logent chez l’habitant ou au collège, même dans les corridors.

Des GI échangent leurs armes individuelles, des pistolets « Lüger » pris à des Allemands ou des fourrures contre de l’alcool. Dans les cafés, on consomme du whisky, du cognac, de la bière au sel, malgré la surveillance de la police militaire qui patrouille de 19 à 21 h. Plusieurs distilleries clandestines « bouillent le cru ».

Civils et militaires adorent les cigarettes. Même les femmes s’y mettent : Camel, Philip Morris, Lucky Strike, King Size Raleigh ou les Navy Cut parfumées, présentées en boîte en fer. Des trafiquants le savent bien et n’hésitent pas à ouvrir les wagons, à éventrer les boîtes de « ration K » pour en retirer les « sèches », quitte à jeter la nourriture sur le ballast ou le talus.

Pour se chauffer, on utilise du charbon qui arrive par wagons, mais parfois, des détonateurs sont mélangés aux blocs de houille et explosent lorsqu’on les met au feu. Il est plus prudent d’utiliser le brasero américain à mazout.

A l’auberge du « Cheval Blanc », rue Emile Hallet, Noirs et Blancs trouvent à la fois chaleur, boissons, tabac et âme sœur d’un soir. Des prostituées suivent les vainqueurs depuis Reims. Ces Françaises, en cas de maladie, sont amenées aux Récollets de Liège et soignées aux frais de la communauté. Les GI indisciplinés sont enfermés dans les caves de l’Hôtel de Ville. Un jour, pour libéré un copain, des soldats attachent un GMC à la grille gauche de l’entrée et l’arrachent.

Parmi les soldats américains en garnison, un se fixera à Waremme : LUCAS-LAGRANGE Walter.

Des Anglais sont cantonnés à Grand-Axhe.

Waremme parraine des militaires de Bierset

Le 7 mai 2001, à l’occasion du parrainage des militaires de Bierset par la ville de Waremme, le bourgmestre de Waremme, CHABOT Jacques et le colonel DE COCK échangent des cadeaux. Le premier offre au militaire une assiette en étain et le second offre au bourgmestre un cadre avec une photo représentant … un hélicoptère Agusta !

Interdiction de la sonnerie des cloches la nuit (Waremme – Allemagne)

Le 3 août 1940, le commandant allemand de la place de Waremme informe les habitants que la sonnerie des cloches d’église est interdite avant 6 heures et après 21 heures.

Il exige également que les militaires belges libérés se présentent à la Kommandantur de la ville, dès leur rentrée au foyer.