De 1986 à 1990, la commune de Crisnée investit 20 millions de francs (11 en 1988, 5 en 1989, 4 en 1990) dans l’amélioration des trottoirs à Fize-le-Marsal.
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L’aide aux prisonniers (Belgique)
En 1943, l’aide matérielle aux prisonniers et à leur famille par la Fédération Nationale des Prisonniers de Guerre (FNPG) est évaluée à 6 millions de francs.
Leburton « récompensé » par Mobutu ? (Waremme – Congo)
En 1975, le Premier ministre zaïrois, CARL I BOND N’gusa, aurait fait remettre 20 millions de francs belges par le journaliste DAVISTER Pierre, proche de MOBUTU, au Premier Ministre belge LEBURTON Edmond, qui démentira la rumeur.
En mai 1940, c’est l’exode
En mai 1940, c’est l’exode vers la France.
Des gens de toute origine forment d’interminables cortèges où figurent deux millions de Belges. Chez nous, comme en France, les autorités locales n’ont pas été les dernières à partir. Dans les services publics, c’est la débâcle. D’où, sur les routes, un enchevêtrement de chariots, de voitures, de camions et de charrettes. Des milliers de personnes à vélo ou à pied se pressent, en files, puis en groupes, porteuses de gros baluchons, plus, ceux qui poussent des landaus ou qui conduisent leur bétail. Seuls les cyclistes avancent assez facilement.
Sur chaque route, à chaque instant, le danger rôde. On s’écarte de l’horreur pour la retrouver plus loin, tombant de la poêle dans la braise. Les évacués tardent à comprendre que le feu tue. Et au début, ils se contentent de crier. C’est une suite de combats aériens et de tirs d’artillerie, une sarabande de feu, de pierres et de verre brisé. Beaucoup de familles sont démembrées par la panique causée par les vols en rase-mottes. Le feulement des bombes succède au fracas des mitrailleuses. L’attaque de « tout ce qui bouge » s’explique par le mélange sur les routes de civils et de militaires.
Sans compter les fous, qu’il est impossible de distinguer, ceux qui veulent abuser des femmes seules. Il y a aussi des bandes de pillards, d’évadés de pénitencier, parfaitement organisées. Des « petits malins » s’approchent d’un village en criant : « Les Boches arrivent ! » et pillent après le départ des habitants. Ce sont les réfugiés que l’on accuse…
Dans la masse « molle et folle », la mort frappe des anonymes. C’est à peine si on prend le temps de les enterrer et de planter des croix sur leur tombe. Mais on fusille aussi et on assomme à tort et à travers. Les religieuses, les curés, les Belges sont des suspects privilégiés. Le parachutiste est ensoutané : telle est l’obsession des anciens combattants jouant aux gardes civiques. De braves gens, hébétés ou énervés, qui ne peuvent donner les bonnes réponses aux questions, sont exécutés, sans procès, par d’autres braves gens apeurés.
Et partout, en déroute, des bidasses blancs de poussière, vêtus de loques, bardés de musettes. Sur toutes les lèvres, un mot, la clé de cette tragédie : trahison. Ils sont trahis ! Cela explique tout, c’est l’absolution. Et dans tous les cœurs, le chauvinisme le plus pur.