Le chemin des botteresses (Liège – Waremme – Jodoigne)

Avant 1914, des botteresses liégeoises transportent du charbon, extrait dans les mines du Pays de Liège, vers Jodoigne. Elles ont le dos courbé et fléchissent sous le poids de leur lourde hotte.

Leur trajet régulier par par Waremme, la Haute-Wegge, passant par « Le Pré Cocher », rue de Waremme, le Crucifix, les Trois-Chênes, Boëlhe, Hannut et enfin Jodoigne.

Au retour, elles ramènent des produits frais de la campagne:

  • viande
  • pain
  • beurre
  • fromage
  • fruits
  • légumes

Le Comité de Secours (Hodeige)

En décembre 1915, le Comité de Secours de Hodeige est composé de:

  • PIRARD Léopold, président
  • PIRARD François, secrétaire
  • CHABOT A., trésorier
  • RADOUX Joseph
  • LATOUR D., fermier
  • CHARLIER Constant, ouvrier de mines

L’exploitation du phosphate (Hesbaye)

Vers 1923, l’exploitation des gisements de phosphate cesse complètement en Hesbaye (elle reprendra néanmoins pendant la Deuxième Guerre Mondiale).

Destruction du pont du Val-Benoit (Liège)

Le 31 août 1939, à 18h45, le pont du Val-Benoit, près de la gare des Guillemins à Liège, est accidentellement détruit, au cours d’un violent orage, par l’explosion des mines posées par les services de la Défense Nationale. Les quatre voies de chemin de fer, qui relient la rive gauche et la rive droite de la Meuse à Liège et qui assurent la relation directe entre l’Est et le Centre du pays, sont coupées.

Traité belgo-italien sur le charbon

Le 23 juin 1946, les gouvernements belge et italien signent le « Traité belgo-italien sur le charbon » (minatori/carbone), à Rome.

Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, l’Europe se relève péniblement des conséquences du conflit. Il faut faire face aux nombreux défis liés à l’économie. En Belgique, la main d’oeuvre manque. C’est pour répondre à ce besoin que ce traité est conclu.

Afin de gagner la « bataille du charbon », l’accord prévoit l’envoi de 50.000 travailleurs italiens dans les mines belges, contre la fourniture à l’Italie de plusieurs millions de tonnes de charbon annuelles.

La très grande majorité de ces travailleurs provient des régions déshéritées de la péninsule (Abruzzes, Pouilles, Sicile, Vénétie, …). Les conditions d’accueil (comme le logement) sont rudes pour ces immigrants. Les conditions de travail sont pénibles et conduiront à des drames.

L’administration communale fournit une liste de chômeurs (Waremme – Allemagne)

Le 12 octobre 1916, l’administration communale de Waremme fournit aux Allemands une liste de 38 chômeurs waremmiens (3 dans l’industrie du fer, 5 dans l’industrie du bois, 6 dans le secteur des mines et 24 dans d’autres secteurs).

Les Allemands veulent connaître les chômeurs (Waremme)

Le 7 octobre 1916, le commandant de l’Ortskommandantur de Waremme, BERG, exige une liste en double exemplaire des chômeurs de Waremme, précisant leur spécialité (fer, bois, mines et carrières), ainsi que leur date de naissance et leur adresse.

Les « Ateliers Moës » continuent à innover (Waremme)

En 1936, les « Usines Moës » de Waremme étudient un moteur diesel à quatre-temps, avec dispositif anti-déflagrant, en vue d’une utilisation sur les locomotives des mines, pour éviter les explosions dues à la présence de grisou.