Au Royaume de bébé (Waremme)

En 1954, le magasin de meubles et fournitures pour enfant « Au Royaume de Bébé » est exploité par Monsieur et Madame DELLEUZE-LISMONDE. Il est installé au n° 67 de la rue de Huy, à Waremme.

Il propose:

  • du mobilier
  • des jouets
  • de la librairie, papeterie
  • des articles pour écoliers
  • des articles cadeaux

L’église Saint-Denis, classée (Grand-Axhe)

église saint-denis

église saint-denis

Le 9 mars 1987, l’intérieur, le mobilier immeuble par destination et les vitraux, de l’église Saint-Denis à Grand-Axhe, sont classés.

Le Café « Aux Sports » est dévasté (Waremme)

Le 28 août 1944, une bombe explose devant le Café « Aux Sports » rue Joseph Wauters, à Waremme. Des occupants sont touchés:

  • BIERNA Henri a été atteint par une volée d’éclats au niveau de la taille et est décédé instantanément.
  • BRASSINE Albert, qui s’était réfugié sous la banquette, est indemne.
  • DUBOIS Paul, le dentiste est blessé à la jambe. Son visage est criblé d’éclats de verre. Ses vêtements sont déchirés et couverts de sang. (Il était dans la cave).
  • EVRARD Paul a été propulsé dans le mobilier du café. Il a le crâne ouvert sur plusieurs centimètres. Il est coincé sous une grosse poutre.
  • FARCY Alice a perdu connaissance au moment de l’explosion (elle restera inconsciente pendant plusieurs minutes). Elle est presque nue, son chemisier a complètement disparu et sa jupe est en lambeaux. Elle est brûlée à la cuisse. Elle éprouve des difficultés à ouvrir un de ses yeux. BIERNA Henri est à moitié couché sur elle.
  • GLADE Joseph, dit « Paille », a également été projeté sous la banquette. Il a perdu connaissance. Il est recouvert par un amas de débris.
  • HEYNE Léon a été projeté dans le petit couloir qui mène aux toilettes. Il a reçu un éclat dans la jambe et est couvert d’ecchymoses sur tout le corps.
  • JAVAUX Martien a une profonde blessure au menton. De plus, une brique l’a violemment heurté à la clavicule.
  • LANGE Félix est complètement défiguré par les éclats de verre. Son oeil gauche saigne abondamment.
  • LECLOUX Joseph a plongé sous la banquette. Ses vêtements ont été arrachés, il ne lui reste que des lambeaux de caleçon. Il a des ecchymoses sur tout le corps.
  • MASSILLON Emile s’est réfugié dans le couloir menant aux cuisines. Il a été frappé par de nombreux éclats de verre.
  • NOBEN Albert, par contre, a été projeté sur la banquette. Il est décédé.
  • PAQUES Henri a été projeté vers le fond du café. Son bras droit est gravement touché.
  • PIQUET Georges est recouvert de planches et de débris. Il est criblé d’éclats de verre, provenant de l’éclatement de la vitrine. Le sang inonde sa chemise. Son pantalon est déchiré de bas en haut. Ses lunettes ont disparu.
  • RAMQUET Jules a le visage criblé d’éclats de verre. Il saigne abondamment. (Il était dans la cave).
  • YANS Arthur a été foudroyé par plusieurs éclats à la tête et au dos. Il est décédé.

Aide et Reconstruction des Foyers Eprouvés par la Guerre (Waremme)

En 1944, la section de Waremme de l’Aide et Reconstruction des Foyers Eprouvés par la Guerre (ARFEG) est dirigée par MUSCHART Marie-Louise. Elle recrute principalement ses membres parmi les scouts.

C’est un mouvement national, dont la mission est de mettre en lieu sûr le mobilier et les objets personnels de citoyens dont les biens sont mis en péril à la suite de bombardements.

L’église de Remicourt détruite

Le 12 janvier 1945, une bombe volante allemande « V1 » détruit partiellement l’église de Remicourt. Le clocher, la toiture et la voûte sont fortement endommagés. Les débris s’effondrent sur le mobilier de l’édifice.

Durant plusieurs mois, le curé de la paroisse, l’abbé HAUGEN Joseph, et des volontaires fouilleront les gravats pour récupérer un maximum d’objets. Ils monteront la garde de nuit, pour éloigner les « récupérateurs ».

Les maisons voisines, la ferme LEONARD et le Cercle du village sont également touchés par l’explosion.

Ouverture d’Art Table (Waremme – Saint-Georges)

Le 1er janvier 2014, la SPRL « Blommaert Company », de Saint-Georges-sur-Meuse, ouvre le restaurant « Art Table » au n° 136 de la rue Saint-Eloi à Waremme (l’entrée se fait via la Chaussée Romaine). Les gérants sont BLOMMART Frédéric, âgé de 35 ans, et MIGEOT Natacha. Tout le mobilier et les objets décoratifs peuvent aussi être commandés. La décoration change ainsi tous les 6 mois environ.

BLOMMAERT Frédéric a 17 ans d’expérience. Sorti de l’école hôtelière de Liège, il a travaillé au Sanglier des Ardennes et a poursuivi son apprentissage au Canada

Pas de tombola pour meubler l’église (Waremme)

Le 5 (9 ?) juillet 1880, le projet de tombola pour meubler l’église est rejeté par le conseil communal de Waremme, par 5 voix contre 3.

Ont voté contre:

  • LEJEUNE
  • FRERARD
  • BERTRAND Denis
  • MOMMENS (échevin)
  • FRAIPONT

Ont voté pour:

  • DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond
  • MARCOTTY
  • BOUX

(le notaire JACQUES-HOUSSA est absent)

L’église de Grand-Axhe en partie déclassée

Le 16 mars 1987, suite à la demande de déclassement d’une partie de l’église de Grand-Axhe par le conseil communal de Waremme, le ministre MONFILS Philippe fait savoir qu’il a pris un arrêté dans ce sens: seule la partie intérieure de l’église et le mobilier qui s’y trouve sont classés.

Ainsi, les travaux qui doivent être effectués pourront être réalisés avec les subsides de la Région wallonne.

Comment vivent les habitants de Waremme et des villages avoisinants au début du 14ème siècle ?

Vers 1300, les gens de nos villages vivent dans les maisons en torchis de deux pièces avec toit de chaume, les vitres n’existent pas. On s’éclaire, le moins souvent possible, à la chandelle, un coffre en guise d’armoire, un tréteau comme table, des escabeaux comme sièges, une botte de paille comme matelas. Pas de poêle, parfois une cheminée à feu ouvert On s’habille de bure, on se chausse de sandales en écorce et les mieux lotis de sabots. Médecine et pharmacie n’existant pas, on se soigne de tisanes et remèdes improvisés ! Le salaire des serfs, travailleurs de la terre, est maigre. Le dimanche est le seul jour de repos et la pratique religieuse obligatoire.

L’instruction n’existe pas ; à part les gens d’Église, les villageois sont illettrés pour la plupart.