En mars 1984, la SPRL « Moës », installée dans le zoning industriel de Waremme, est spécialisée dans la vente et l’entretien de moteurs et de groupes électrogènes. Elle occupe une vingtaine de personnes et réalise un chiffre d’affaires annuel d’environ 80 millions de francs belges, dont 40% en Afrique.
Archives par mot-clé : moes
La S.A. « Moteurs Moes » est reprise par une société hollandaise (Waremme – Pays-Bas)
En avril 1966, la S.A. « Moteurs Moes » de Waremme est reprise par la firme hollandaise « VMP -STORCK WERSPOOR DIESEL ». Depuis quelques années, elle connaissait des difficultés croissantes, en raison de la récession du secteur charbonnier. Le groupe hollandais va l’orienter vers la fabrication de pièces détachées, de moteurs diesel, ainsi que de groupes électrogènes.
Une cérémonie protocolaire est organisée à cette occasion, devant la « Villa Moes-Baugnet », située rue de Huy à Waremme. Assistent notamment à cette cérémonie:
- MOES E.
- CLAES Julien
- CLAES Alphonse (délégué CSC)
- LEBURTON Edmond
- VANDER BORGT (nouveau directeur hollandais du site de Waremme).
Construction de la « Villa Moës » (Waremme)
En 1914, la famille MOES fait construire la « Villa MOES », rue de Huy à Waremme, à proximité des « Usines MOES ». (Plus tard, tout le site sera rasé. Une grande surface commerciale s’y installera, son parking occupant l’ancien emplacement de cette « Villa MOES »).
La situation dans l’industrie à Waremme
Le 19 juillet 1915, la situation dans l’industrie à Waremme, en termes de nombre d’ouvriers, est la suivante :
- Brasserie « AUVRAY Alexis », rue de Liège : 5 (5 avant guerre)
- Fabrique d’engrais chimiques : – (14)
- Engrais chimiques « Beauduin J.-J et fils », à Longchamps : 10 (-)
- Brasserie DELVIGNE Pierre, rue Neuve : 4 (6)
- Machines agricoles DOYEN et fils, Place de la Gare : 3 (14)
- Torréfaction du café HAUBRECHTS – GENICOT, rue de la Centrale : 4 (11)
- Fabrique et magasin de meubles HERCK Joseph, rue du Pont : 5 (12)
- Brasserie JEGHERS Hubert, rue Neuve : 5 (5)
- Siroperie LAMBERT Guillaume, rue Selys-Longchamps : 1 (11)
- Carrosserie LEONARD Victor, rue de Saives : 8 (26)
- Moulin MATHEI frère et sœur, Hartenge : 2 (2)
- Moteurs MOES frères, rue de Saives : 4 (43)
- Ateliers de construction des vicinaux, Longchamps : 75 (68)
- Ateliers de construction des moteurs GONNE, place de la Station : 0 (12)
- Séchage industriel des produits agricoles, Longchamps : 8 (8)
- Râperie de betteraves, rue de la Centrale : 85 (86)
Il y a eu une perte de 32 % d’emploi dans l’industrie, depuis le début de la guerre.
Collecte au profit des prisonniers de guerre (Waremme – Allemagne)
Le 3 juin 1941, une collecte au profit des prisonniers de guerre est réalisée aux usines « MOES » à Waremme. On récolte 852 francs.
Les usines Moës continuent à tourner à Waremme
Vers le 16 juin 1940, les usines « MOES » de Waremme rouvrent leurs portes. MOES Edouard, MOES Auguste et MOES Paul, administrateurs-directeurs, ont suivi l’exode en mai.
L’occupant oblige SALMON Joseph, le comptable de la firme, d’embaucher, sous peine de mettre l’affaire sous séquestre. La Banque Générale est forcée d’avancer les fonds.
MOES Edouard et MOES Paul étant rentrés, l’usinage des pièces brutes en stock continue, ainsi que celles en commande chez les différents fournisseurs, mais il ne s’agit pas de monter des moteurs en ordre de marche !
Grève Générale en Belgique
En avril 1913, une grève générale est décrétée en Belgique, pour la journée de huit heures, pour l’amélioration des conditions de travail et pour le suffrage universel pur et simple.
A Waremme, la plupart des ateliers de petite mécanique, tels que les firmes «Ateliers MOES », « horlogerie GONNE », ainsi que le garage-carrosserie « LEONARD », sont bloqués par la grève.
De nouveaux bâtiments pour les « Ateliers Moës » (Waremme)
En 1912, devant le succès de leur moteur dans les petites entreprise (meuneries, menuiseries, …), les frères MOES Edouard, MOES Auguste et MOES Paul quittent le centre de Waremme et s’installent en périphérie. Ils font bâtir de vastes ateliers au numéro 62 de la rue de Faimes (qui deviendra plus tard la rue de Huy), juste à la sortie de la ville, dans un vaste complexe de 2 hectares et demi. Ils y installent les « Ateliers MOES » et vont y fabriquer leur fameux moteur.