Nouveau « contrat d’avouerie » pour Lantremange

Après 1278, la déconfiture financière de DE HEMRICOURT Guillaume, dit « Malclerc », le conduit à chercher noise au Monastère de Malmedy, au sujet de son avouerie de Lantremange. Il y estime ses revenus insuffisants. Il va les augmenter, par voie de fait, et confirmer ce nouveau « contrat d’avouerie » dans son testament.

L’abbé Poppon récupère Lantremange

Vers 1024, le village de Lantremange est restitué, par l’Empereur HENRI II, à l’abbé POPPON et à l’abbaye de Stavelot-Malmedy. Le village avait été retiré des possessions de l’abbaye en 862.

Lantremange relève désormais du pouvoir temporel, hautain et tréfoncier du monastère de Malmedy, qui y nommera les avoués locaux, jusqu’au 13ème siècle. Les trois derniers avoués appartiendront à la lignée des « HEMRICOURT ».

Le « Concordia Amicabilis » (Lantremange – Malmedy – Hemricourt)

Le 12 mars 1300, un accord, le « Concordia Amicabilis », est conclu entre les héritiers et exécuteurs testamentaires de feu le chevalier Guillaume, sire DE HEMRICOURT, d’une part, et le monastère de Malmédy, d’autre part, touchant la seigneurie et l’avouerie de Lantremange.

Cet acte ne crée pas une nouvelle Seigneurie de Lantremange en faveur des successeurs de DE HEMRICOURT Guillaume, dit « Malclerc ». Elle laisse l’avoué dans son état juridique antérieur, en lui attribuant une succession héréditaire, ainsi que le pouvoir de nommer la Cour de Justice. Les membres de cette Cour de Justice doivent prêter serment devant l’abbé de Malmedy, lors de leur entrée en fonction.

L’abbaye de Stavelot-Malmedy ne jouit pas du droit de choisir elle-même l’avoué de Lantremange ou de le remercier.

(Note: On ignore qui a nommé le premier DE HEMRICOURT à la fonction d’avoué local de Lantremange.)