Le 8 juin 1645, DE PIERPONT Jean-Baptiste, l’abbé du Monastère du Val-Saint-Lambert à Liège, acquiert 2 verges de terre à Momalle, au lieu-dit « à l’arbre », pour y faire construire une chapelle en l’honneur de la Vierge, près du lieu où elle serait apparue dans un arbre. Il fera construire cette chapelle avec l’aide de DE HEMRICOURT Arnold.
Archives par mot-clé : monastère
Mort de Constance de Sélys (Waremme – Longchamps)
Le 22 juin 1709, DE SELYS Constance décède à (?), à l’âge de 39 ans. Elle a été religieuse dans un couvent pendant 23 ans. Une dalle funéraire sera installée sur une tourelle d’angle du château de Longchamps à Waremme.
L’abbé Poppon récupère Lantremange
Vers 1024, le village de Lantremange est restitué, par l’Empereur HENRI II, à l’abbé POPPON et à l’abbaye de Stavelot-Malmedy. Le village avait été retiré des possessions de l’abbaye en 862.
Lantremange relève désormais du pouvoir temporel, hautain et tréfoncier du monastère de Malmedy, qui y nommera les avoués locaux, jusqu’au 13ème siècle. Les trois derniers avoués appartiendront à la lignée des « HEMRICOURT ».
Mort de « Malclerc » (Hemricourt – Lantremange)
Peu avant le 12 mars 1300, DE HEMRICOURT Guillaume, dit « Malclerc », décède à (?). Il sera inhumé dans l’église de Hemricourt. Sa dalle funéraire porte le poème suivant:
« CHI GIST MOIJ MESSIRE WILHAME MALCLERC, DESSENS ET MEILLEUR HEAUME. NEST EN CEPAIJS DEMEURE. DE TOUS DUCS ET COMPT HONORE, BEAU CHEVALIER BIEN COMPASSE RICHE D’AVOIR ET AMABLE ONCE BIEN DE FAIRE NE FEU LASSE ORE EST LE PREUDHOME TRESPASSE. EN GRANDE HONEUR MENA SA VIE EN PROUES ET BATALERIE BIEN CHANTAN PAR MELODIE PRIAN DIEU ET STE MARIE QUIL LUI DONNE PERMANABLE VIE; ET SA DAME PASN’OBLIE QUI SI BONNE ET SI PRESIE. AMEN »
Il a été en conflit avec le Chapitre de Malmedy à propos de l’avouerie de Lantremange. Ses descendants deviendront avoués héréditaires de Lantremange. Ils y posséderont tous les droits de justice, avec le pouvoir de nommer les membres de la cour de justice. Ils seront appelés « Seigneurs de Lantremange. Or, le monastère de Malmedy reste « Seigneur foncier souverain ». Le conflit reste donc bien larvé.
Il a été considéré comme un des plus preux chevaliers de son temps.
Sans descendant mâle, c’est sa soeur, DE HEMRICOURT Marie, qui hérite de la Seigneurie de Hemricourt (et de Lantremange ?).
Le Pape évoque Lantremange
Le « Concordia Amicabilis » (Lantremange – Malmedy – Hemricourt)
Le 12 mars 1300, un accord, le « Concordia Amicabilis », est conclu entre les héritiers et exécuteurs testamentaires de feu le chevalier Guillaume, sire DE HEMRICOURT, d’une part, et le monastère de Malmédy, d’autre part, touchant la seigneurie et l’avouerie de Lantremange.
Cet acte ne crée pas une nouvelle Seigneurie de Lantremange en faveur des successeurs de DE HEMRICOURT Guillaume, dit « Malclerc ». Elle laisse l’avoué dans son état juridique antérieur, en lui attribuant une succession héréditaire, ainsi que le pouvoir de nommer la Cour de Justice. Les membres de cette Cour de Justice doivent prêter serment devant l’abbé de Malmedy, lors de leur entrée en fonction.
L’abbaye de Stavelot-Malmedy ne jouit pas du droit de choisir elle-même l’avoué de Lantremange ou de le remercier.
(Note: On ignore qui a nommé le premier DE HEMRICOURT à la fonction d’avoué local de Lantremange.)
Création de nouveaux monastères (Liège)
Entre 1612 et 1650, plus de septante nouveaux couvents et monastères sont implantés dans le diocèse de Liège.
L’enseignement à l’époque des Mérovingiens
Les écoles gallo-romaines se sont progressivement désorganisées, à mesure que les Francs ont étendu leur domination sur la Gaule. L’Evêque DE TOURS Grégoire (538 – 594) prend la mesure du recul de l’instruction. Il écrit que la pratique des belles lettres décline, voir disparaît des villes de la Gaule. Il ne subsiste bientôt plus qu’un nombre restreint d’érudits, souvent des clercs, qui sont capables de lire et d’écrire. La religion chrétienne à l’institution monastique. Des groupes d’hommes vivent isolés de la société, en appliquant des règles de vie stricte. Leur rôle est directement lié à l’étude et à la transcription des récits bibliques. Les monastères vont maintenir en occident des foyers de connaissances et d’enseignement.
Initialement, les écoles monastiques ne forment que des oblats (des enfants qui se destinent à être moines). Par la suite, des enfants « du siècle » vivant dans la société, futurs clercs, mais aussi laïcs, seront acceptés dans les abbayes pour y recevoir une instruction. Néanmoins, une véritable formation n’est toujours donnée qu’aux oblats. Mêmes les clercs ne reçoivent qu’une instruction limitée aux besoins nécessaires à l’accomplissement de leur mission.