La peste à Hodeige

En 1787 / 1788, la peste (une autre maladie contagieuse ?) sévit à Hodeige. La mortalité est élevée. La « Maladrie » est installée hors du village. On y parque les malades dans des loges en bois et on y enterre les morts. (En dehors de l’enceinte des maisons, sur une éminence de terrain).

Le curé du village, l’abbé D’OUTREPONT Barthélemi-Joseph attrapera la maladie en allant visiter et soigner les malades. Il en décèdera.

Démolition de la morgue (Remicourt)

En (?), la morgue de Remicourt est démolie. Les plaques commémoratives, en l’honneur des citoyens du village morts pour la Patrie durant la Première Guerre Mondiale, qui y sont apposées, sont déplacées à l’arrière du Monument aux Morts.

Elles portent les noms de:

  • BRONCKART Joseph
  • DARTIENNE François
  • DECHAMPS Joseph
  • DELCOMMUNE Raymond
  • HUTOIS Henri

Tremblement de terre en Italie

En 1908, un tremblement de terre, suivi d’un raz-de-marée, fait 50.000 victimes à Reggio et 75.000 à Messine.

La peste à Waremme

En 1746, la peste ravage la région de Waremme. Les Pères Récollets de la ville s’occupent des malades et enterrent les morts.

La peste à Celles

En 1746, la peste ravage la région de Waremme. A Celles, sur une population d’environ 450 personnes, il y a 34 morts en moins de 2 mois.

La peste à Waremme

En 1597, la peste ravage Waremme. Les pestiférés sont abandonnés, au point qu’ils restent sans sépulture. Le bourgmestre conclut alors un contrat onéreux, avec une femme courageuse de Liège, pour soigner les malades, ensevelir les morts et même creuser leur fosse.

Catastrophe à Crisnée

Le 19 septembre 1917, 2 trams vicinaux de la ligne Ans – Oreye entrent frontalement en collision à Crisnée, au lieu-dit « Vers kemexhe ». Le choc est effroyable. Il y a 23 tués et 75 blessés, dont 2 ne survivront pas.

Décèderont notamment:

  • DEFRAIGNE Marie-Anne, ménagère, 51 ans, de Bressoux
  • DEFRANCE Lambertine, blanchisseuse, 52 ans, de Ans
  • FRAIKIN Jeanne, ménagère, 31 ans, de Liège
  • HASSEN Maria, polisseuse, 31 ans, de Liège
  • HERMAN Guillaume, étudiant, 15 ans, de Liège
  • JEANGILLES Léopold, plombier, 20 ans, de Ans
  • KELLENS Marie-Jeanne, ménagère, 17 ans, de Ans
  • LABRO Anna, journalière, 20 ans, de Liège
  • LEBEAU Edmond, houilleur, 17 ans, de Ans
  • LEBEAU Jean, houilleur, 45 ans, de Ans
  • PASSEMIERS Jean, 8 ans, fils de FRAIKIN Jeanne
  • PIRON Mariette, négociante, 29 ans, de Liège
  • RAIWIR Anna, cabaretière, 37 ans, de Bressoux
  • VAN GESTEL Théodore, charretier, 21 ans, de Bressoux

Gaspard Leva écrit à son ami Jonquer (Bettincourt – Pologne)

Le 7 décembre 1806, LEVA Gaspard, cultivateur à Bettincourt, soldat dans la 1ère Compagnie du 1er Bataillon Principal Train d’Artillerie du 3ème Corps de la Grande Armée de Pologne, écrit de Varsovie à son ami JONQUER:

 » A monsieur Jonquer

Mon très cher ami,

La présente est pour m’informer de l’état de votre santé; à l’égard de la mienne elle est très bonne, Dieu merci. Je souhaite que la présente vous trouve de même. Mon très cher ami voilà la troisième que j’ai l’honneur de vous écrire sans avoir de vos nouvelles. C’est ce qui me fait beaucoup de peine, je ne sais à quoi attribuer cela. Je ne sais pas si c’est que les lettres ne vous parviennent pas, je ne pas encore reçu de vos nouvelles depuis que je suis parti de Compiègne, et je suis parti pour aller chercher des chevaux de remonte dans nos endroits et étant à Marche-en-Famenne, j’ai demandé la permission  pour aller faire un tour au pays de mes chefs, et ils n’ont pas voulu me la donner vu qu’il y avait trop loin et qu’il fallait partir de suite. Quand je vis cela, je vous ai écrit de Marche dont je n’ai pas reçu de réponse, et nous sommes partis tranquilles comme Baptiste rejoindre l’armée.

Mon cher ami je vous dirai que voilà bien du chemin que nous faisons depuis ces temps-là. Nous avons commencé par les Autrichiens et nous avons passé à Vienne ville Capitale de l’Autriche sans beaucoup de peine, mais nous avons eu une bataille a cinquante lieues de Vienne qui est la bataille d’Austerlitz qui était une bataille sanglante et nous sommes revenus au cantonnement dans la Bavière pendant six mois, et nous étions très bien, et nous ne pensions pas avoir la guerre avec les Prussiens, mais l’on nous a trompé, et nous sommes partis de la Bavière le 26 de septembre pour nous battre avec les Prussiens, et nous ne les avons pas rencontrés que le 14 octobre que nous avons eu une bataille assez sanglante (le 14 octobre 1806, ont eu lieu simultanément la bataille d’Iéna et la bataille d’Auerstedt), mais notre compagnie a eu du bonheur nous n’avons perdu personne, Dieu merci, mais notre Corps d’Armée a très souffert nous avons des régiments qui ont perdu considérablement de morts et après, nous avons marché sur la ville Capitale de la Prusse qui est Berlin, et nous y sommes entrés sans tirer un coup de fusil, et nous sommes actuellement à la ville Capitale de la Pologne dont il y a une très grand rivière (la Vistule) et le Prussien et le Russien n’avait eu que le temps de couper le pont, et il gardait le côté du pont, et nous gardions l’autre, mais nous les avons fait évacuer et nous attendons que le pont soit raccommodé pour passer et nous avons deux Corps d’Armée qui les ont pris par derrière et ils sont bloqués à l’environ de cinquante mille tant Russes que Prussiens et les Prussiens se rendent tous les jours. Voilà cher ami ce que je peux vous apprendre pour le présent de la guerre.

Je vous prie d’assurer bien de mes respects à monsieur MATTELAUT Henri ainsi qu’à sa femme et ses enfants, mon très cher MATTELAUT Henri je vous prie de me faire part de l’adresse de mes deux frères LEVA Gilles-Joseph et LEVA Robert, si vous les savez parce que l’on m’a dit que l’île de Saint-Domingue était rendue. Je vous prie de me faire passer un certificat de currele (?) et je vous prie de faire réponse de suite. Je vous prie de faire mes compliments à BOCQ Biéthé (?) et que je le salue en écrivant la lettre le verre à la main, bien des compliments à ma belle-soeur, à Marie, ainsi qu’à mon neveu LEVA (?) Lambert, ainsi qu’à tous les amis de la boutique MATHELOT Henri. Et si je vous prie de me donner des nouvelles du pays, si les jeunes gens partent. Je vous dirai que j’ai vu la femme de LELARGE Arnold et je n’ai pas vu son homme; il est dans la 5ème Compagnie du 3ème Bataillon Bis.

Le finis en vous embrassant de tout mon cœur et je suis pour la vie votre ami. »