Le 28 août 1944, après l’explosion de la bombe tombée à l’arrière de la maison de GASPAR Léon, à Grand-Axhe, le secrétaire communal COËME Camille appelle Waremme par téléphone et demande que l’on envoie une ambulance, près de l’église, car il y a des blessés et peut-être des morts.
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Tremblement de terre à Skopje (Macédoine)
En 1963, un séisme détruit une grande partie de la ville macédonienne de Skopje. Il y a plus de 2.000 victimes.
Un cimetière allemand à Waremme
En mai 1940, le bourgmestre de Waremme, JOACHIM Guillaume cède une parcelle communale pour enterrer les morts allemands.
Déraillement du train « Mitropa », en gare de Waremme
Le 31 août 1944, GAUNE François (ouvrier télégraphiste, chef de secteur, commandant des milices patriotiques pour le Nord de l’arrondissement de Waremme) et les époux DERYDT Alfred et (?) Pauline, membres du Front de l’Indépendance, décident de saboter à nouveau la ligne de chemin de fer, pour faire dérailler le train international D4 « MITROPA », entre le passage à niveau de la râperie de Waremme (PN 18) et le petit pont du chemin de fer vicinal qui enjambe la ligne 36.
Suite à leur échec de la veille, ils décident de tenter une nouvelle fois de provoquer un déraillement pour couper la ligne 36. Mais cette fois, ils se munissent de meilleurs outils. Leur choix s’est maintenu sur le « MITROPA », un train occupé presque exclusivement par des militaires allemands, qui regagnent leur unité, ou des personnes travaillant pour des organisations inféodées à la Wehrmacht. Il arrive cependant que l’on accroche parfois, à l’arrière du convoi, une voiture occupée par des civils belges. Ce train porte le nom de « Mitropa » (contraction de « Mittel » et de « Europa » : c’est le train international qui traverse l’Europe Centrale).
A 21h15, ils se faufilent dans le jardin de LOYAERTS Frans pour atteindre les voies. A nouveau, ils déboulonnent les tire-fonds et retirent des éclisses. Le travail est facilité par les outils mieux appropriés qu’ils utilisent. Ils courbent un rail à l’aide d’un levier, de sorte que les roues du train s’enfoncent dans le ballast, puis replacent les tire-fonds, pour le maintenir dans sa nouvelle position. Ils terminent leur travail vers 23 Heures.
A 23h24, le train arrive à hauteur de la voie sabotée, à une vitesse de 120 km/h. La première locomotive part brutalement vers la gauche, arrache son attelage, laboure la voie latérale, traverse le passage à niveau et va s’immobiliser près de la loge des poseurs de voies. La seconde locomotive accroche le tronçon de voies toujours en place, l’arrache, se couche sur le flanc et s’immobilise contre le talus. Les 6 voitures viennent s’encastrer les unes dans les autres dans un désordre indescriptible. Un wagon passe même au-delà du talus et termine sa course dans la cour de SACRE Maurice.
La catastrophe entraîne la mort de dix Allemands. 65 autres sont blessés. Les deux machinistes belges de la seconde locomotive, MOUCHERON Georges (machiniste-instructeur) et VANSOEL François, perdent également la vie. Les deux machinistes de la première locomotive, VANHOOREN Charles et THYSEN Auguste, s’en sortent vivants. Les quatre hommes sont bruxellois.
Une aide spontanée et efficace du bourgmestre JOACHIM Guillaume, ainsi que de volontaires de la Croix-Rouge, éviteront de terribles représailles allemandes sur la population civile de Waremme.
Deux trains de secours seront acheminés sur les lieux. Le premier, en provenance de Schaerbeek, transportera une grue de trop faible puissance. Aussi, un second convoi, en provenance de Liège, sera acheminé pour déblayer les décombres. Une attaque aérienne retardera les travaux: 4 chasseurs américains P47 Thunderbolth apercevront les panaches de fumée s’échappant des locomotives de secours, stationnées de part et d’autre du MITROPA. En deux passages, ils tireront plus de 1500 projectiles « 50 », qui auront raison de ce matériel, ainsi que des occupants allemands de la seconde locomotive.
Waremmiens morts ou disparus durant la Première Guerre Mondiale
Durant la Première Guerre Mondiale, 25 Waremmiens ont perdu la vie ou ont disparu:
- RENIER Gustave Ferdinand, adjudant-major
- BOUCKAERT Adolphe, capitaine-commandant
- VERBERT Léon, lieutenant
- GILLAUX Raymond, sous-lieutenant
- BODEN Joseph, soldat
- BOLLENS Léopold
- BOXUS Georges
- BRUSKIN Charles
- CHABOT Alfred
- DEGROOT Nicolas
- DELAIRESSE Pierre
- DISTELMANS Auguste
- GENOT Guillaume
- GOFFIN Lambert-Joseph
- HOUBREXHE Louis-Joseph
- JOANNES Charles
- JOIRKIN Louis
- LARDINOIS Joseph
- LESPINEUX Auguste
- ROBERTI Charles
- SCHALENBORGH Victor
- THIROT Georges
- VRANCKEN Ivan
- DEJARDIN Louis (disparu).
Un tsunami ravage Bali
Le 17 juillet 2006, un tsunami ravage l’île indonésienne de Bali, faisant 530 morts et plus de 400 blessés. De nombreux touristes figurent parmi les victimes.
Le massacre de la place « Tienanmen » (Chine)
Le 4 juin 1989, une manifestation d’étudiants, sur la place Tienanmen à Pékin, est réprimée dans le sang par les autorités chinoises. Il y a un millier de morts et des dizaines de milliers de blessés.
Le Drame du Heysel (Bruxelles – Belgique)
Le 29 mai 1985, 39 personnes perdent la vie au stade du Heysel, lors de la finale de la Coupe d’Europe des Clubs Champions de football, entre Liverpool et la Juventus.
Attentat à Beyrouth (Liban)
Le 18 avril 1983, un violent attentat contre l’ambassade américaine de Beyrouth fait septante morts.
La guerre civile au Liban
Le 13 avril 1975, une guerre civile éclate au Liban. Elle fera plus de 200.000 morts (selon les bilans officiels) et ne se terminera qu’à la fin de 1990.