La situation dans l’industrie à Waremme

Le 19 juillet 1915, la situation dans l’industrie à Waremme, en termes de nombre d’ouvriers, est la suivante :

  • Brasserie « AUVRAY Alexis », rue de Liège : 5 (5 avant guerre)
  • Fabrique d’engrais chimiques : – (14)
  • Engrais chimiques « Beauduin J.-J et fils », à Longchamps : 10 (-)
  • Brasserie DELVIGNE Pierre, rue Neuve : 4 (6)
  • Machines agricoles DOYEN et fils, Place de la Gare : 3 (14)
  • Torréfaction du café HAUBRECHTS – GENICOT, rue de la Centrale : 4 (11)
  • Fabrique et magasin de meubles HERCK Joseph, rue du Pont : 5 (12)
  • Brasserie JEGHERS Hubert, rue Neuve : 5 (5)
  • Siroperie LAMBERT Guillaume, rue Selys-Longchamps : 1 (11)
  • Carrosserie LEONARD Victor, rue de Saives : 8 (26)
  • Moulin MATHEI frère et sœur, Hartenge : 2 (2)
  • Moteurs MOES frères, rue de Saives : 4 (43)
  • Ateliers de construction des vicinaux, Longchamps : 75 (68)
  • Ateliers de construction des moteurs GONNE, place de la Station : 0 (12)
  • Séchage industriel des produits agricoles, Longchamps : 8 (8)
  • Râperie de betteraves, rue de la Centrale : 85 (86)

Il y a eu une perte de 32 % d’emploi dans l’industrie, depuis le début de la guerre.

 

De nouveaux bâtiments pour les « Ateliers Moës » (Waremme)

En 1912, devant le succès de leur moteur dans les petites entreprise (meuneries, menuiseries, …), les frères MOES Edouard, MOES Auguste et MOES Paul quittent le centre de Waremme et s’installent en périphérie. Ils font bâtir de vastes ateliers au numéro 62 de la rue de Faimes (qui deviendra plus tard la rue de Huy), juste à la sortie de la ville, dans un vaste complexe de 2 hectares et demi. Ils y installent les « Ateliers MOES » et vont y fabriquer leur fameux moteur.