Vers 1890 (?), la chapelle « Le Calvaire de la Motte » est construite au sommet de La Motte, à Les Waleffes.
Archives par mot-clé : motte
La Motte est fouillée (Les Waleffes)
En 1989, une campagne de fouilles archéologiques est menée sur le site de « La Motte », à Les Waleffes.
Le château de Hemricourt
En 1508, le château de Hemricourt (Remicourt) se présente sous la forme d’une Motte de terre surmontée d’une tour de défense à la charpente de bois. Sous la Motte, prend naissance un souterrain, par lequel le Seigneur peut fuir en cas de nécessité. L’issue secrète se trouve dans un talus.
Le château est entouré de fossés, emplis d’eau, alimentés par l’Yerne.
Des fouilles à Remicourt
En 1912, le professeur BREUER effectue des fouilles au lieu-dit « Tombeû » à Remicourt.
Il s’aperçoit qu’un monticule (Motte) sélevait au centre du terrain, avant d’être nivelé. Il découvre des poteries, dont la date et l’origine sont indéterminées.
Le système défensif de Waremme au 11ème siècle
Vers 1078, les défenses se sont développées au sud du Geer, qui constitue un obstacle naturel. L’élément central de ce système est formé d’une butte (qui porte la dénomination de « motte »). Il s’agit d’une levée de terre au sommet de laquelle s’élève le donjon. Cette éminence, de la forme d’un cône tronqué, est entouré de fossés (fossés relevés ou digues), consolidés semble-t-il à l’est par un rempart (vieille muraille). A l’ouest, au-delà du fossé qui entoure le château, un ruisselet double la première ligne de défense du fossé principal. Une seconde ligne de fossés se situe au-delà du ruisseau. Des sentiers relient l’élément défensif à des sources et à des fontaines, nécessaires à l’approvisionnement en eau, tandis qu’un passage, sur le flanc sud-est, relie le château à l’église, avec un diverticule aboutissant à une grange. Le cimetière entourant l’église, est ceint de murailles. Il doit donc faire partie intégrante des éléments défensifs avancés du château. Enfin, vers le sud, des fossés et un rempart complètent les fortifications.
Le fossé creusé autour de la ville fournit la terre nécessaire pour élever le rempart qui le longe. Un assaillant doit donc franchir un double obstacle. Ce dispositif a une grande efficacité contre les lourds cavaliers du Moyen-âge.
Le château de Waremme est une forteresse érigée en bordure d’une voie stratégique: la Chaussée Romaine « Boulogne – Bavay – Maastricht – Cologne ». Il possède donc une valeur stratégique importante.
La Motte est arasée (Waremme)
Vers 1840, la Motte, endroit où le château de Waremme s’est élevé jadis, est nivelée lors de l’aménagement du nouveau presbytère. Le jardin du Doyen sera aménagé à l’emplacement de l’ancienne forteresse (en fait un simple donjon).
BOUX Pierre assiste à cet arasement. Il précise que la butte avait une hauteur de 7 à 8 mètres et un diamètre à sa base de 34 à 48 mètres. Si on prolonge en ligne droite vers le Geer l’axe de la rue du Perron, cette ligne imaginaire passe par le centre de la butte.
Cette motte faisait partie d’un complexe médiéval défensif (mais portait néanmoins le nom de « tombe »). Elle était la base de l’ancien château de la ville.
A proximité de cet endroit se trouvait jadis la « Fontaine du Rèwe ».
La « Motte féodale » sera nivelée (Waremme)
Le 11 avril 1839, le Conseil Communal de Waremme prend la décision de niveler la motte féodale, sur laquelle s’élevait jadis le château de Waremme, car le terrain qu’elle occupe est absolument nécessaire pour y installer le jardin du curé. En effet, la commune ne possède aucun autre terrain convenable à proximité de la maison pastorale. Le conseil évalue le coût de ces travaux à 300 ou 400 francs. Il compte financer ceux-ci en procédant à la vente des arbres qui croissent sur la butte et sur le terrain joignant et qui devrait lui rapporter 352 francs.
Les Waremmiens ne peuvent plus prendre de terre dans la « Motte » de l’ancien château
En octobre 1720, une décision du Conseil de Waremme interdit de prendre de la terre dans la motte de l’ancien château.
Les « Mottes » de Hesbaye au 11ème siècle
Si ERMENGARDE a disposé d’un vaste domaine à Waremme, d’autres Seigneurs possèdent également des domaines sur le plateau hesbignon. Ils élèvent des « mottes » : des donjons de charpente, puis de pierre, dressés sur des levées de terre en forme de cône tronqué, d’une hauteur de 3 à 20 mètres, de 40 à 110 mètres de côté, entourés d’un fossé ou d’une palissade et parfois reliés à une église. Ces donjons servent de tour de guet et d’habitation seigneuriale. C’est ainsi que le château de Fallais est élevé sur les bords de la Mahaigne par les Seigneurs de Beaufort. La basse-cour abrite les bâtiments agricoles et artisanaux, et l’habitat du « commun ». Beaucoup de « mottes » sont donc un facteur de regroupement des habitations et ont peut-être même contribué, avec l’église, à fixer les villageois. Certaines d’entre elles ont été à l’origine de villes que les historiens appellent « bourgs castraux ». Waremme est un de ces bourgs.