Il n’y a pas de moulin à Hodeige

Vers 1368, il n’y a pas de moulin banal à Hodeige. Les habitants doivent faire moudre leurs grains ailleurs.

Le moulin d’Oreye

Vers 1050, l’abbaye de Saint-Trond possède un moulin banal à Oreye. Les fermiers du village doivent lui payer une redevance pour y faire moudre leurs grains.

Le moulin banal de Remicourt

En 1756, il est défendu aux paysans de Remicourt de faire moudre leurs grains ailleurs qu’au moulin banal du Seigneur du village, sous peine de 10 florins d’or.

Jacques Goffin, condamné (Hemricourt)

Le 12 juillet 1773, la Cour de Justice de Hemricourt condamne le cabaretier du village, GOFFIN Jacques, à dix florins d’amende, pour avoir été surpris à faire moudre son grain par un meunier étranger et non au moulin banal du village.

Les Plaids Généraux de Hemricourt

Le 26 avril 1756, les Plaids Généraux de Hemricourt rappellent qu’il est défendu aux surcéants, à peine de dix florins d’or, de faire moudre leurs grains ailleurs, sinon au moulin banal du Seigneur.

De plus, il est interdit à tous meuniers étrangers de venir chercher ou amener du grain, pour la meunée des surcéants, sous la peine susdite et la confiscation de leurs chevaux.

Le moulin banal de Hemricourt

En 1393, tous les habitants de Hemricourt (hormis les prêtres, clercs, chevaliers et écuyers) doivent moudre leurs grains, par ban, au moulin banal du village, sous peines et droitures.

Le moulin est situé sur l’Yerne (à l’endroit qui deviendra, bien plus tard, le lieu-dit « Li Vivî »).

Walrand Draeck, Seigneur (Liège – Lantremange – Bleret)

Le 2 septembre 1599, DE JAMART Jean, fils de JAMART Franckin, vend à DRAECK Walrand, devant la Cour féodale de Liège, la Seigneurie de Lantremange et l’avouerie de Bleret, pour la somme de 10.308 florins de Brabant. Le montant entier servira à l’extinction des dettes.

La valeur du bien cédé est la suivante:

Actif

  • 62,5 chapons et 3 poules.
  • 15 à 16 florins brabant héritables et 13 muids d’épeautre et d’orge de houfflandes, le tout de cens et rentes seigneuriaux à payer aux jours déterminés: les cens et chapons en la fête de Saint-Jean l’Evangéliste, les muids et houfflandes à la Sainte-Gertrude.
  • Une maison, un moulin banal et son bief, où les manants de Lantremange et de Bleret doivent faire moudre.
  • 11 muids d’épeautre que paie BAREIT Hellin de Bleret.
  • 11 muids 5 setiers d’épeautre que doit DESIRON de Lantremange.
  • 4,5 muids d’épeautre que doit BOUX Christian de Lantremange.
  • 3,5 muids d’épeautre que doit LE TEXTEUR Jean de Lantremange.
  • 13 setiers d’épeautre que doit le Maréchal de Lantremange.
  • 5 setiers d’épeautre que doivent les représentants de DE PONT Jean de Lantremange.
  • 30 verges grandes de pré joignant le moulin banal, dont le revenu annuel est estimé à 7 muids d’épeautre.
  • 14 bonniers 3 verges grandes d’héritages et terres liges, sans charges ni trescens.

Passif

  • 33 muids d’épeautre à HUWET Lambert de Kemexhe et aux représentants de BEYNE Guillaume.
  • 16 muids d’épeautre à WITTEN Jean, bourgmestre de Liège
  • 14 setiers d’épeautre au curé de Lantremange.

Les habitants de Bleret doivent moudre à Lantremange

Le 1er août 1278, dans une charte de la Collégiale Saint-Denis à Liège, DE HEMRICOURT Guillaume, dit « Malclerc », prétend obliger les manants de Bleret à faire moudre leurs grains à son moulin de Lantremange. (Précédemment, les gens de Bleret avaient, sans doute, la faculté de choix, surtout celle de se rendre à Waremme, qui possède plusieurs moulins).

La Seigneurie de Lantremange

En 1395, le chevalier LEBEAU Jean (LIBEAL Johan) fait établir le dénombrement des terres et la spécification des rentes, droits et revenus dépendant des Seigneuries de Hemricourt, de Lantremange, de l’avouerie de Bleret et de la bouteillerie héréditaire de l’Hôtel épiscopal.

Le moulin (première industrie agricole de Hesbaye) tient la place d’honneur à Lantremange. Il est « banal »: tous les manats de Lantremange et de Bleret (Blaret) doivent moudre par « ban ». (« L’ordre de ban » est un pouvoir de contraindre.)

Outre le moulin, l’autre industrie du village, la brasserie, est exploitée par les héritiers DE RENCHON DE WARLEGE.

WAREBOT Guillaume exploite une forge. PAKEAU Ernould et ROSE Ernoult exploitent une ferme.