Assassinat des Sires de Mouhin (Waremme)

Le 20 mai 1327, les sires DE MOMALLE Wathy II, dit « Le Bon Wafflar », seigneur de Momalle, et DE BERLOZ Gonthier-Conrard, voué de Sclessin, viennent la nuit, le plus secrètement possible à Mouhin, avec six des plus braves chevaliers de leur parti, pour dresser une embuscade et surprendre les trois Seigneurs de Mouhin qui habitent dans leur tour avec leur cousin DE WAREMME Raës. Ils ouvrent, avec précaution, une brèche dans un pan de muraille d’une bouverie attenante à la tour. Ils pénétrent dans la cour et s’y blottissent en attendant le jour. Les Sires de Mouhin avaient coutume de se lever de grand matin et de descendre dans leur basse-cour pour y faire travailler leurs ouvriers. Ils baissent donc leur pont-levis et entrent, sans méfiance, dans la cour. A ce moment, les chevaliers placés en embuscade poussent leur cri de guerre. DE MOMALE Wathy II, dit « Le Bon Wafflar », et DE BERLOZ Gonthier-Conrard se ruent sur les jeunes chevaliers pris au dépourvu, sans armes et sans défenses, tandis que leurs compagnons s’emparent du pont pour couper toute retraite aux chevaliers de Mouhin et à leur cousin. Ils sont impitoyablement massacrés.

Les vainqueurs vont se glorifier de cet acte de féroce perfidie.

Le bon châtelain de Waremme, qui était le cousin germains des sires de Mouhin, est aussi affligé de ce meurtre qu’il l’a été de la perte de ses deux frères, lors du combat de Dammartin, car ils étaient les plus braves de son lignage.

Un restaurant sur l’autoroute à Waremme

Le 31 octobre 1979, un restaurant « Restop » et une boutique ouvrent leurs portes sur l’autoroute E40 à Mouhin, près de Waremme.

Une station-service sur l’Autoroute à Waremme

En avril 1979, un poste de ravitaillement en essence est ouvert sur l’autoroute E40, à Mouhin.

Fernand Magnée, dentiste (Waremme)

En 1940, le dentiste MAGNEE Fernand, de Mouhin, loue le rez-de-chaussée de la maison de l’architecte GONTHIER Richard, rue Gustave Renier, pour y pratiquer son art. Son cabinet est situé à l’arrière de la maison et il utilise la pièce en façade comme salle d’attente.

Un avion anglais s’écrase près du cimetière de Bettincourt

Le 12 mai 1940, l’aviation anglaise traverse sans répit le ciel de la Hesbaye pour attaquer les ponts sur la Meuse et sur le canal Albert, et tenter de les détruire, afin de freiner l’avancée allemande.

C’est ainsi que peu après la grand-messe, un bombardier bimoteur Bristol Bleheim anglais, du 107th Squadron, s’écrase en flammes près du cimetière de Bettincourt. Il vient d’être victime de deux Messerschmitt Me 109, au-dessus d’Oleye. Le pilote et le co-pilote ont eu le temps de s’éjecter au-dessus de Mouhin. Par contre, le mitrailleur arrière, PALMER William, ne parvient pas à s’extraire de l’appareil perd la vie. Il sera inhumé au cimetière de Bettincourt.

Le cheptel de Léon Dotrenge (Waremme)

Le 10 décembre 1915, le cheptel du fermier du Mouhin, à Waremme, DOTRENGE Léon-Joseph-Octave est composé de:

  • 13 chevaux,
  • 12 vaches,
  • 9 bêtes à cornes par an,
  • 5 veaux, 6 truies
  • 20 porcelets

Le hameau de Mouhin (Waremme)

Au début du 20ème siècle, habitent le hameau de Mouhin, près de Waremme, les familles:

  • DELAIRESSE
  • JEANDARME
  • LABY
  • MANGON

L’habitat dans la région de Waremme en 1856

En 1856, il y a 402 habitations à Waremme pour 1919 habitants (une moyenne de 5 habitants par habitation). Les habitations se répartissent comme suit :

  • Waremme : 267, dont près de 60% à l’intérieur de l’ancienne enceinte.
  • Petit-Axhe : 55
  • Longchamps : 48
  • Hartenge : 14
  • Mouhin : 12
  • Saint-Eloi : 4
  • Froidebise : 1
  • Chaussée romaine : 1

En dehors de quelques anciennes maisons cossues et de quelques beaux immeubles nouveaux, il y a une majorité d’habitations modestes, parmi lesquelles un très grand nombre de masures. 43% des petites gens sont propriétaires de leur maison.

Les habitations se répartissent entre 260 propriétaires, dont 14 sont domiciliés en dehors de la commune (mais la plupart de ceux-ci sont domiciliés dans une commune toute proche).

En 10 ans, le nombre d’habitations a progressé de 10%, essentiellement par l’effet du Chemin de Fer.

Recensement de la population de Waremme

En 1802, An XI de la République, un recensement de la population de Waremme totalise 1.173 habitants :

  • 793 à Waremme (67%),
  • 220 à Longchamps (19%),
  • 68 à Petit-Axhe (6%),
  • 57 à Hartenge (5%)
  • 35 à Mouhin (3%).

La population compte 587 femmes et 586 hommes, parmi lesquelles 447 personnes mariées ou veuves. Le doyen est âgé de 87 ans et six personnes seulement ont plus de 80 ans.

La nomination des bourgmestres change à Waremme

Le 19 novembre 1781, le conseil privé du Prince-Evêque FRANCOIS-CHARLES émet un édit portant qu’à l’avenir, il sera tiré au sort, à Waremme, parmi ceux qui ont été élus par les chambres des Métiers, sept conseillers qui choisiront les bourgmestres.

A défaut d’un nombre suffisant d’habitants, Longchamps et Mouhin ne sont plus obligatoirement représentés dans le corps magistral de Waremme.