En 1861, DERY P.J. est médecin à Mouhin.
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Dery, médecin (Waremme – Mouhin – Liège)
Le 10 avril 1834, DERY P.J. obtient son diplôme de médecine à Liège. Il exercera à Mouhin.
Robert Lenaerts, rentier (Waremme)
En mars 1902, LENAERTS Robert est rentier à Mouhin – Waremme.
La qualité de « Bourgeois » de Waremme
Le 26 mars 1767, le Prince-Evêque de Liège, D’OUTREMONT Charles-Nicolas publie un édit fixant le droit à payer par les étrangers et surséants du pays qui veulent acquérir la bourgeoisie dans la ville de Waremme, et défendant de choisir dans les hameaux de Mouhin et de Longchamps aucun assumé pour la magistrature s’il n’est propriétaire permanent.
L’église de Waremme est visitée par un représentant du Prince-Evêque
Le 26 septembre 1701, l’archidiacre qui représente le Prince-Evêque de Liège établit le rapport de la visite qu’il a effectuée à l’église Saint-Pierre de Waremme.
- L’église paroissiale est entière (il s’agit d’une classification économique de l’église: les églises entières paient la totalité de la taxe due à l’évêque et à l’archidiacre, les églises médianes en paient la moitié et les quarte-chapelles le quart). Elle est dédiée à Saint-Pierre et est à la collation le droit de nommé le titulaire) du chapitre Saint-Paul de Liège. Elle est unie à la mense du chapitre depuis un temps immémorial.
- La paroisse comprend la ville de Waremme, les hameaux de Longchamps et de Mouhin, 8 maisons de Petit-Axhe, 3 maisons de Lantremange et 2 maisons de Bleret. Il y a 600 communiants; tous communient à Pâques. (cette baisse de la population est probablement due à l’incendie de la ville le 21 septembre 1691, qui a ravagé les deux-tiers des maisons).
- Le dîmes sont dues pour deux-tiers au chapitre de Saint-Lambert et pour le tiers restant au chapitre de Saint-Paul.
- FLENTIN Jean-Martin a été nommé curé par le souverain pontife et par subrogation, à la place du dernier curé décédé. Il est payé de 54 muids.
- La maison du curé est petite et caduque. L’Archidiacre dit que les habitants y feront volontiers des travaux de réparation, mais il serait plus heureux s’ils procuraient une autre maison avantageusement située, ce à quoi ils promettent de parvenir.
- La Fabrique d’église est payée de 44 muids d’épeautre. Les biens sont sans doute grevés de quelques charges: 10 muids au prémissaire, 5 au mambour, 2 pour laver les linges et astiquer les cuivres, de même on distribue aux pauvres de la paroisse 4 muids sous forme de pain. Le restant est donné au « luminaire » de l’église (lampes, cierges, hosties, houille).
- MACAR Henri est mambour. Les comptes des 3 mambours ont été rendus devant le curé et la cour de justice du lieu jusqu’en 1699 inclus.
- L’autel de Sainte-Marie Majeure est à la collation du chapitre de Saint-Paul. Le recteur est LATHOUR Melchior, chanoine de Huy. Il est tenu d’y dire deux messes hebdomadaires. Il est à nouveau desservi par STEPHANI François au maître-autel. Il est riche de 60 muids d’épeautre.
- L’autel de Sainte-Marie Mineure est à la collation du chapitre de Saint-Paul. Le recteur est GOFFIN N., chanoine de Saint-Jean. On y dit une messe, par STEPHANI François au maître-autel. Il est riche de 20 muids d’épeautre.
- L’autel des Douze Pacificateurs est à la collation de Monsieur DE BERLOZ, de Monsieur DE CORSWAREM et de Monsieur DE WAROUX. La messe est hebdomadaire.
- L’autel de Sainte-Anne est à la collation de la Confraternité de Sainte-Anne. Les recteurs sont CORNET Martin, remplaçant de DE VIERSET D., et DE NIVOLARA Jules, chanoine de Saint-Denis. On doit y dire une messe hebdomadaire. Il est desservi par STEPHANI François. Les bénéfices s’élèvent à 21 muids d’épeautre.
- L’autel de Saint-Nicolas est à la collation du chapitre de Saint-Paul. Le recteur est BLAVIER Hubert, curé de Villers-l’Evêque. On y célèbre une messe à la fête de Saint-Nicolas, bien que les visites précédentes en mentionnent plusieurs.
- L’autel de Sainte-Catherine et de Saint-Georges est à la collation du chapitre de Saint-Paul. Le recteur est HUBERTI N. On y dit une messe tous les 15 jours, célébrée par le curé. Ses revenus s’élèvent à 4 muids d’épeautre.
- L’autel de Sainte-Madeleine est à la collation du chapitre de Saint-Paul. Le recteur est HUYNEN N., pourvu par Rome. On y célèbre une messe hebdomadaire, par STEPHANI François. Le bénéfice est estimé à 12 muids.
- La marguilerie est un bénéfice à la collation du chapitre de Saint-Paul. Le recteur est STEPHANI François, pourvu par Rome par « résignation ». Elle répond de 18 muids, mais elle récolte seulement 4 muids d’épeautre. Elle a en outre des gerbes de blé des propriétaires et, de ceux qui ne le sont pas, un dizeau qui est la dixième partie d’un muid d’épeautre ou d’avoine.
- Les murs du choeur ont besoin de nombreuses réparations, le plafond est en bon état, la liaison entre le choeur et la nef a besoin de nombreuses réparations, tant au plafond, qu’aux fenêtres et aux murs des bas-côtés. Le plafond de la nef et son carrelage requièrent des réparations. Les bas-côtés manquent de plafond. Les toits sont percés et il pleut dans toute l’église.
- Le maître-autel est consacré; il n’a qu’un antependium.
- Le beau et gracieux pied en cuivre de l’ostensoir a perdu en partie sa dorure, une partie est désargentée, mais d’autres parties sont argentées; cela convient à la communauté. Le ciboire est d’argent. La pyxide est argentée. On dit qu’un des calices viendrait du chapitre de Saint-Paul, mais il est seulement d’origine liégeoise. Les ampoules des Saintes-Huiles sont d’argent.
- Les parures sont peu nombreuses, à savoir 2 chasubles assez usées, 2 aubes dont une usée, il y a peu de linges.
- Il y a deux missels très abîmés, totalement inutilisables, 2 antiphonaires en bon état, un graduel abîmé.
- Il y a deux confessionnaux placés de manière inconvenante dans le choeur. L’Archidiacre ordonne de les déplacer dans les chapelles entre le choeur et la nef.
- Il n’y a qu’un seul autel où sont les 7 bénéfices, antérieurement, il y avait plusieurs autels et à présent le lieu convenable pour en ériger serait les deux chapelles situées de part et d’autre de la jonction du choeur et de la nef.
- Le bénéfice de Sainte-Marie Majeure manque d’ornements. Les ornements, ainsi que la lumière et le vin sont à charge de la Fabrique d’église, mais rien n’est payé.
- Le bénéfice de Sainte-Marie Mineure manque de tout.
- Le bénéfice des Douze Pacificateurs manque de tout.
- Le bénéfice de Sainte-Anne manque de tout.
- Le bénéfice de Sainte-Catherine et de Saint-Georges manque de tout; la Fabrique d’église n’a rien payé.
- Le Bénéfice de Sainte-Madeleine manque de tout; la Fabrique d’église promet de payer.
- Il y a des registres de baptême, de mariage et de décès. On enjoint au curé de tenir un registre des confirmations.
- Le baptistère manque de clôture et de fermeture, que l’Archidiacre impose d’installer.
- Du côté occidental et du côté septentrional, la tour est tout-à-fait prête à s’écrouler. Les habitants disent que ces réparations incombent au chapitre cathédral par qui la tour fut déjà réparée il y a peu d’années.
- Il y a 4 cloches, la plus grosse est décimale, une autre de la communauté, les deux dernières de l’église.
- Le cimetière est fermé, mais il manque une porte afin d’en empêcher l’accès aux animaux. Les habitants ont promis d’y remédier.
- La Mense des Pauvres a 200 muids d’épeautre. Elle doit 10 muids au prémissaire, 12 au mambour et les charges se montent au total à 50 muids. A partir de 1693, 10 muids furent mis en gage dont le terme n’est pas encore échu. Les revenus sont bien distribués aux pauvres de toute la paroisse par des billets envoyés aux mambours. Le mambour MACAR Henri gère en alternance avec LEONARD Henri les biens des pauvres et ceux de l’hôpital, tous deux par commission de l’Archidiacre.
- L’Hôpital est riche de 57 muids, chargés de 10 muids pour le prémissaire, 8 pour le mambour et 8 autres gagés depuis plusieurs années dont le terme est écoulé depuis longtemps. L’Archidiacre enjoint le rachat des biens immobiliers ou au moins de prolonger l’hypothèque. On distribue partie de l’aide aux pèlerins, partie aux pauvres de la paroisse.
- Il n’y a pas de chapelain, à cause du manque de compétence (il ne s’agit pas de la capacité intellectuelle qu’aurait le curé à gérer sa paroisse, mais d’éléments matériels: terres, revenus, messes anniversaires, legs, dîmes, …), ce dont se plaint la communauté.
- Le prémissaire perçoit 30 muids des membres, fait l’école et enseigne gratuitement les pauvres. Il assiste également le curé dans l’administration des sacrements et des autres fonctions ecclésiales. Le prémissaire est STEPHANI François.
- Le chapitre de Saint-Lambert doit réparer la nef; le chapitre de Saint-Paul le choeur. Selon un avis arbitral de 1353, le curé y est aussi tenu en proportion. Pour les endroits intermédiaires, ou chapelles entre choeur et nef, ils y sont tenus, de part et d’autre, à dépenses communes, selon une proposition de l’Archidiacre LIVERLO et acceptée par l’un et l’autre chapitre le 28 novembre 1687. Nous avons eu teneur de cet avis arbitral de 1353 et de celui de l’Archidiacre de 1687, pendant notre inspection. Là même encore, on conçoit l’église et il est clair que ces parties intermédiaires sont celles qu’on appelle maintenant « transept », qui ne peuvent être dites ni choeur, ni nef.
Les annexes de ce document sont appelées « Manocques ».
Nouveau règlement électoral à Waremme
En 1694, le nouveau règlement électoral de Waremme établit 7 jurés (dont 2 originaires de Longchamps et Mouhin) et pour bourgmestres, parmi ces jurés « … les plus capables et assez adhérités pour exercer à deux cette charge alternativement, administrer et recevoir tous revenus et deniers publics et en rendre compte sous obligation privilégiée de tous leur biens … »
Le nouveau système va soulever bien des protestations et, quatre ans plus tard, en 1698, l’ancien régime électoral de 1620 sera remis en vigueur.
Zone d’influence de Waremme
Au 16ème siècle, la franchise de Waremme s’étend aux territoires de Mouhin, Fraipont, Hartenge, Longchamps, Bettincourt. Cependant, elle exerce aussi son influence sur les villages d’Oleye, Lantremange, Bleret, Oreye, Bovenistier, Limont, Grand-Axhe, Ville et Hasselbroeck. Ceux-ci sont tenus de participer financièrement à l’entretien des murailles de la ville, qui leur assure le refuge en cas de danger.
Assassinat des Sires de Mouhin (Waremme)
Le 20 mai 1327, les sires DE MOMALLE Wathy II, dit « Le Bon Wafflar », seigneur de Momalle, et DE BERLOZ Gonthier-Conrard, voué de Sclessin, viennent la nuit, le plus secrètement possible à Mouhin, avec six des plus braves chevaliers de leur parti, pour dresser une embuscade et surprendre les trois Seigneurs de Mouhin qui habitent dans leur tour avec leur cousin DE WAREMME Raës. Ils ouvrent, avec précaution, une brèche dans un pan de muraille d’une bouverie attenante à la tour. Ils pénétrent dans la cour et s’y blottissent en attendant le jour. Les Sires de Mouhin avaient coutume de se lever de grand matin et de descendre dans leur basse-cour pour y faire travailler leurs ouvriers. Ils baissent donc leur pont-levis et entrent, sans méfiance, dans la cour. A ce moment, les chevaliers placés en embuscade poussent leur cri de guerre. DE MOMALE Wathy II, dit « Le Bon Wafflar », et DE BERLOZ Gonthier-Conrard se ruent sur les jeunes chevaliers pris au dépourvu, sans armes et sans défenses, tandis que leurs compagnons s’emparent du pont pour couper toute retraite aux chevaliers de Mouhin et à leur cousin. Ils sont impitoyablement massacrés.
Les vainqueurs vont se glorifier de cet acte de féroce perfidie.
Le bon châtelain de Waremme, qui était le cousin germains des sires de Mouhin, est aussi affligé de ce meurtre qu’il l’a été de la perte de ses deux frères, lors du combat de Dammartin, car ils étaient les plus braves de son lignage.
Un restaurant sur l’autoroute à Waremme
Le 31 octobre 1979, un restaurant « Restop » et une boutique ouvrent leurs portes sur l’autoroute E40 à Mouhin, près de Waremme.
Une station-service sur l’Autoroute à Waremme
En avril 1979, un poste de ravitaillement en essence est ouvert sur l’autoroute E40, à Mouhin.