Le 30 juillet 1886, un puits est creusé au moulin de Waremme.
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Inondation à Longchamps
Le 29 janvier 1893, suite au débordement du Geer à Longchamps, le grillage sur Walkin a été renversé, les deux Geer ont communiqué à la tête de l’Île aux Saules et ont débordé au bas de la pièce d’eau du moulin. Au pont de Longchamps, le niveau a dépassé le grillage de de 50 centimètres.
Moulin à moteur à Jeneffe
En décembre 1935, WILLEMS Camille demande l’autorisation d’établir un moteur à mazout 12/12 CV pour actionner un moulin, rue de Trixhe à Jeneffe. Il restera en activité plus de 26 ans.
Le moulin de Donceel
En 1949, il n’y a plus qu’un seul moulin à vent en activité en Hesbaye liégeoise: celui de Donceel.
Le moulin de Jeneffe
En 1294, il y a un moulin à pastel à Jeneffe.
Il n’y a pas de moulin à Hodeige
Vers 1368, il n’y a pas de moulin banal à Hodeige. Les habitants doivent faire moudre leurs grains ailleurs.
Hodeige doit moudre son grain à Lens
Le 23 mars 1368, il n’y a pas de moulin banal à Hodeige. Un acte de la Cour de Justice de Hodeige déclare que les manants et habitants du village doivent aller moudre leur grain au moulin de Lens-sur-Geer, appartenant au Chapitre Saint-Denis de Liège.
Le Chapitre de Saint-Denis, en tant que Seigneur de Hodeige, déclare par un acte que les habitants de cette localité sont tenus de faire moudre leurs grains au moulin banal de Lens-sur-Geer. Le lendemain, LE BLAVIER Henri et BREIBECHON Pierre, chanoines de Saint-Denis, donneront lecture du document à la communauté de Hodeige, assemblée en place publique au son de la cloche, et lui demanderont si elle le ratifie (ce qu’elle fera).
Cet acte prévoit que:
- Les manants de Hodeige sont obligés de moudre leurs grains au moulin de Lens, à l’exception des prêtres, des clercs, des chevaliers, des enfants, des veuves ou des dames de chevaliers, à raison du trentième (c-a-d qu’il sera laissé au meunier pour son salaire un muid sur 30 muids, un setier sur 30 setiers, un dozin sur 30 dozins, une quarte sur 30 quartes).
- Le meunier doit avoir comme salaire, pour aller prendre le grain et ramener la farine à domicile, une quarte de farine sur 10 setiers de farine.
- Le meunier est tenu d’aller chercher le grain de tout manant de Hodeige, à une lieue à la ronde et cela à toute réquisition. Si au bout de 3 jours il ne s’est pas exécuté, les manants peuvent et doivent faire moudre leur grain ailleurs.
- Le meunier est obligé de rendre aux manants les 2/3 des poufrins (son ?) et de la paille; l’autre tiers sera pour lui.
- S’il arrive aux manants de perdre quelque chose par la négligence du meunier ou de ses valets, ils peuvent faire arrêter les chevaux du dit meunier et réclamer la réparation du préjudice souffert.
- Quand les manants ont averti le meunier de venir chercher leur blé pour le moudre et que celui-ci refuse, ils peuvent, 3 jours après l’avertissement, sans scrupule, s’adresser ailleurs.
- Le meunier doit aller chercher, moudre et ramener les brassins des brasseurs de Hodeige; il aura pour chaque muid 2 quartes de cervoise.
- S’il arrive que le moulin ne soit pas en bon état, comme l’exigent les ordonnances mises en garde par les échevins de Lens-sur-Geer, les manants de Hodeige doivent faire leur réclamation à leur mayeur, qui en avisera celui de Lens-sur-Geer. Ce dernier devra alors, avec les échevins, visiter et faire remettre le moulin en bon état. Dans le cas où l’on ne ferait pas droit aux réclamations des habitants, ceux-ci peuvent, 3 jours après l’avertissement, faire moudre leurs grains ailleurs, et cela aussi longtemps que le moulin ne sera pas remis en bon point.
- Les manants doivent moudre leurs grains après ceux qu’ils trouveront au moulin à leur arrivée. Toutefois, les manants de Lens-sur-Geer ne peuvent être retardés par ceux de Hodeige.
- Si les seigneurs de Saint-Denis échangent ou vendent à un autre seigneur leur ville de Hodeige, les manants de ce village ne seront plus tenus de moudre leurs grains au moulin banal de Lens-sur-Geer.
- Si, à l’avenir, l’un ou l’autre manant de Hodeige se montre négligent à faire moudre son grain au dit moulin, ou s’il enfreint les articles du règlement ci-dessus, il sera passible d’une amende de 7 sous de bonne monnaie envers le Doyen et le Chapitre de Saint-Denis ou, en leur nom, envers le mayeur, et cela autant de fois qu’il serait en défaut.
Les tertres de Hesbaye
De nombreuses buttes en terre, herbeuses, souvent coiffées d’un épais taillis, de tailles de plus ou moins importantes, ont été édifiées en Hesbaye au cours des siècles, dans des buts les plus divers:
- Monuments antiques recouvrant des tombes.
- Mottes médiévales autrefois surmontées d’une tour.
- Buttes de moulins.
- Architectures de jardins.
- …
Beaucoup de ces tertres portent à tort ou à raison la dénomination de « tombe ».
Les Récollets, Ordre Mendiant (Waremme)
Aux 17ème et 18ème siècles, les Pères Récollets de Waremme, qui appartiennent à la classe des Ordres Mendiants, ne peuvent posséder au plus que:
- un local pour les abriter;
- une bibliothèque pour les instruire;
- un four;
- une brasserie;
- un moulin;
- un jardin pour les nourrir et leur fournir une certaine somme de travail manuel;
- une église pour leurs offices;
- un cimetière pour y reposer.
En dehors de cela, rien ! Aucune terre, aucune rente, avec l’obligation de mendier leur pain quotidien, en se fiant à la Providence.
A Waremme, quand chaque semaine ou chaque mois, ils parcourent les rues, les pieds nus, avec besace au dos, demandant humblement leur pain, jamais cette besace ne revient vide.
Le moulin reconstruit (Bergilers)
A la fin du 19ème siècle, l’ancien moulin de Bergilers est totalement reconstruit. Seul l’ancien soubassement subsiste.