Rente sur terrain (Corswarem)

Le 16 février 1535, la Cour Jurée de DE CORSWAREM Raes II, à Corswarem, fait savoir que TOERS Wilhem a vendu, pour 43 florins du Rhin, à DE CORSWAREM Wauthier, Doyen de Saint-Jean, 1 muid d’épeautre de rente sur 15 verges de terre sises au Chemin de Corswarem à Haske (?).

En 1754, quelques prix (Waremme)

En 1754, quelque prix dans la région de Waremme – Hodeige:

    • pour le brassin de 22 tonnes de bière, y compris la houille, le grain, le houblon et la façon: 66 florins
    • 12 charrettes de houille, y compris le charriage: 145 florins
    • 1 muid de chaux: 6 francs 1/2
    • 1.000 clous d’ardoises: 13 sous
    • 1.000 clous de lattes: 26 sous
    • 1.000 clous rondelets: 16 sous
    • 1.000 clous de trente: 33 sous
    • 1.000 clous de plafond: 35 sous
    • le pied de poutre: 12 sous
    • le pied de terrasse: 6 liards
    • le pied de poslet (aisselier ?): 10 liards
    • le pied de bois ordinaire: entre 4 et 5 sous
    • le pied de horon (planche extérieure du tronc): 1 sou
    • le pied de plattes (grosses planches sciées en 2): 5 sous
    • le pied de werra (chevron): 1 sou
    • le pied de vienne (verne): 6 sous
    • 1 fat de lattes de plafonds: 2 sous 1/2
    • 1 pied de vitre plombé: 8 sous
    • 1 livre de colle blanche: 13 sous
    • 1 pot de couleur jaune fine broyée à l’huile cuite: 1 franc 17
    • 1 journée de menuisier y compris la bière (à Liège): entre 28 et 31 sous
    • 1 journée de maçon (à Liège): 1 florin
    • 1 journée de manœuvre: 17 sous

En 1748, le prix de l’avoine (Waremme)

En 1748, quelque prix dans la région de Waremme – Hodeige:

  • 1 muid d’avoine: 11 florins de Liège et 12 florins de Hennelle (?)

La dîme de Hodeige change de mains

Le 23 juin 1430, la grosse et la petite dîme de Hodeige (avec celles de Lamine) sont rendues à:

  • LAMBERT, curé de Hodeige
  • (DE LAMINE ?) Walthère
  • LARDIEU (SARDIEU ?) André, de Hodeige

(Jusque-là, ces dîmes appartenaient au Chapitre de Saint-Paul, à Liège)

La grosse dîme de Hodeige est affermée pour 3 ans, moyennant une redevance de 230 muids d’épeautre; la petite dîme, moyennant une redevance de 6 muids d’épeautre.

Messe anniversaire à Lamine

Le 12 février 1661, une messe anniversaire est fondée en l’église de Lamine, avec un aumône d’un muid aux pauvres qui y assisteront.

Convention sur le Bénéfice de Saint-Erasme (Hodeige)

Le 17 août 1756, il est convenu entre le Bénéficier MARICK et le curé de Hodeige que, dorénavant, le premier abandonnera au second 1 muid d’épeautre qu’on lui doit à Hodeige, pour le Bénéfice, fondé en l’honneur de Saint-Erasme, de Saint-Pierre et de Saint-Quirin en l’église du village, à condition de célébrer les 12 messes annuelles dont le Bénéfice est chargé, et d’acquitter 33 sous à la sacristie et 16 sous au marguillier.

Hodeige doit moudre son grain à Lens

Le 23 mars 1368, il n’y a pas de moulin banal à Hodeige. Un acte de la Cour de Justice de Hodeige déclare que les manants et habitants du village doivent aller moudre leur grain au moulin de Lens-sur-Geer, appartenant au Chapitre Saint-Denis de Liège.

Le Chapitre de Saint-Denis, en tant que Seigneur de Hodeige, déclare par un acte que les habitants de cette localité sont tenus de faire moudre leurs grains au moulin banal de Lens-sur-Geer. Le lendemain, LE BLAVIER Henri et BREIBECHON Pierre, chanoines de Saint-Denis, donneront lecture du document à la communauté de Hodeige, assemblée en place publique au son de la cloche, et lui demanderont si elle le ratifie (ce qu’elle fera).

Cet acte prévoit que:

  • Les manants de Hodeige sont obligés de moudre leurs grains au moulin de Lens, à l’exception des prêtres, des clercs, des chevaliers, des enfants, des veuves ou des dames de chevaliers, à raison du trentième (c-a-d qu’il sera laissé au meunier pour son salaire un muid sur 30 muids, un setier sur 30 setiers, un dozin sur 30 dozins, une quarte sur 30 quartes).
  • Le meunier doit avoir comme salaire, pour aller prendre le grain et ramener la farine à domicile, une quarte de farine sur 10 setiers de farine.
  • Le meunier est tenu d’aller chercher le grain de tout manant de Hodeige, à une lieue à la ronde et cela à toute réquisition. Si au bout de 3 jours il ne s’est pas exécuté, les manants peuvent et doivent faire moudre leur grain ailleurs.
  • Le meunier est obligé de rendre aux manants les 2/3 des poufrins (son ?) et de la paille; l’autre tiers sera pour lui.
  • S’il arrive aux manants de perdre quelque chose par la négligence du meunier ou de ses valets, ils peuvent faire arrêter les chevaux du dit meunier et réclamer la réparation du préjudice souffert.
  • Quand les manants ont averti le meunier de venir chercher leur blé pour le moudre et que celui-ci refuse, ils peuvent, 3 jours après l’avertissement, sans scrupule, s’adresser ailleurs.
  • Le meunier doit aller chercher, moudre et ramener les brassins des brasseurs de Hodeige; il aura pour chaque muid 2 quartes de cervoise.
  • S’il arrive que le moulin ne soit pas en bon état, comme l’exigent les ordonnances mises en garde par les échevins de Lens-sur-Geer, les manants de Hodeige doivent faire leur réclamation à leur mayeur, qui en avisera celui de Lens-sur-Geer. Ce dernier devra alors, avec les échevins, visiter et faire remettre le moulin en bon état. Dans le cas où l’on ne ferait pas droit aux réclamations des habitants, ceux-ci peuvent, 3 jours après l’avertissement, faire moudre leurs grains ailleurs, et cela aussi longtemps que le moulin ne sera pas remis en bon point.
  • Les manants doivent moudre leurs grains après ceux qu’ils trouveront au moulin à leur arrivée. Toutefois, les manants de Lens-sur-Geer ne peuvent être retardés par ceux de Hodeige.
  • Si les seigneurs de Saint-Denis échangent ou vendent à un autre seigneur leur ville de Hodeige, les manants de ce village ne seront plus tenus de moudre leurs grains au moulin banal de Lens-sur-Geer.
  • Si, à l’avenir, l’un ou l’autre manant de Hodeige se montre négligent à faire moudre son grain au dit moulin, ou s’il enfreint les articles du règlement ci-dessus, il sera passible d’une amende de 7 sous de bonne monnaie envers le Doyen et le Chapitre de Saint-Denis ou, en leur nom, envers le mayeur, et cela autant de fois qu’il serait en défaut.

Le salaire des échevins (Geer – Flône)

Vers 1235, les échevins de Geer reçoivent, comme salaire de l’abbaye de Flône, chaque année, à Noël:

  • 1 muid d’épeautre (245 litres)
  • de la cervoise (bière fermentée)

Waremme s’attire les bonnes grâces du Duc de Malborough

john churchill duc de marlborough

john churchill duc de marlborough

Le 18 août 1703, le conseil communal de Waremme décide d’envoyer 6 dindons, 6 canards et 12 poulets, au Duc DE MARLBOROUGH qui campe près de Huy, afin de s’attirer ses bonnes grâces. Il joint un muid d’avoine pour le sieur CARDONEL, secrétaire du général anglais. C’est le bourgmestre BOUX François qui est chargé d’apporter ces présents à leurs destinataires. En remerciement, le Duc DE MARLBOROUGH remet au magistrat de Waremme un billet qui recommande à ses officiers commandant les escortes de fourrages de protéger la ville contre les maraudeurs et de s’assurer qu’on n’y fasse aucun désordre.

Prix de l’épeautre (Waremme)

En 1591, la valeur d’un muid d’épeautre est retombée à 2 florins et demi. Elle était de 3 florins en 1583 et de 6 florins en 1586.