Mariage de Michel Lejeune et Anne Dumoulin

Le 13 janvier 1713, LEJEUNE Michel épouse DUMOULIN Anne à (?).

Le père de la mariée est DUMOULIN Tassin (et sa soeur DUMOULIN Catherine).

La mariée apporte en dot:

  • 30 florins brabant de rentes dues par la communauté d’Oleye
  • 8 muids de bon (braz ?)
  • 2 vaches et une amaille (?)
  • 1 truie et 2 nourrains
  • 2 lits bien équipés
  • tous les petits meubles nécessaires à la maison et selon son état (?)

Ils auront (au moins 5 enfants):

  • LEJEUNE Marie-Catherine, qui restera célibataire
  • LEJEUNE Toussaint
  • LEJEUNE Pierre
  • LEJEUNE Gilles, qui sera menuisier et qui restera célibataire
  • LEJEUNE Jean-Michel, qui épousera LHOEST Marie-Jeanne et qui sera médecin et chirurgien

Testament de Gilles Lejeune (Oleye)

Le 2 septembre 1685, LEJEUNE (LEJEUSNE ?) Gilles rédige son testament devant le curé d’Oleye, l’abbé DE LHOURS Tilman:

  • A son fils aîné, LEJEUNE (LEJEUSNE ?) Gilles, il laisse la cense, les terres et prairies à stuit. Il est le seul à ne pas participer au passif de la succession, à savoir des rentes dues, entre autre, au prélocuteur BONNECHERE et à LAMBRECHT Michel.
  • A son deuxième fils, LEJEUNE (LEJEUSNE ?) Guillaume, il laisse les biens provenant de DE BROUCK François, les terres à stuit de Saint-Lambert, une rente de 3 muids de seigle sur le moulin de Walkin et une rente de 10,5 florins Brabant sur ce même moulin.
  • A son troisième fils, LEJEUNE (LEJEUSNE ?) Michel, il laisse sa maison de Waremme, les terres à stuit de Monsieur DE LONGCHAMPS, 12 verges de prairies au lieu-dit « de la Costalle, à stuit d’un bénéficier ». (Si l’un de ses fils meurt sans enfant mâle, sa part sera partagée entre les frères restants – Ce ne sera pas le cas).
  • A ses quatre fille, LEJEUNE (LEJEUSNE ?) Gertrude, Catherine, Elisabeth et Jeanne, il laisse les terres et prairies héritables provenant de ses père et mère, à condition qu’elles aient des héritiers

La Seigneurie de Momalle

Le 22 février 1369 (?), DE CORSWAREM Arnould III devient Seigneur de Momalle, moyennant une rente annuelle de 53 muids d’épeautre. Jusque-là, il en était l’avoué.

Les soeurs De Corswarem

Le 20 août 1265, DE ROSOUX Bauduin, chanoine et official de Liège, fait savoir à Sibille, abbesse de la communauté de la Paix-Dieu, que DE CORSWAREM Aleide, sa nièce, a cédé à sa soeur, DE CORSWAREM Marguerite, la rente de 25 muids d’épeautre par an que lui doit le monastère.

Les filles de Corswarem, moniales (Corswarem)

Vers 1260 (?), DE CORSWAREM Aleide et DE CORSWAREM Catherine, filles de DE CORSWAREM Guillaume, sont moniales à l’abbaye de la Paix-Dieu.

Si elles viennent à quitter l’abbaye, celle-ci leur versera à chacune une rente viagère annuelle de 25 muids d’épeautre

Hodeige doit nourrir des troupes

En 1675, la communauté de Hodeige est forcée d’engager 5 muids du « Registre des Miches », afin de subvenir aux contributions demandées par les troupes étrangères.

La dîme de Hodeige

En 1790, la dîme de Hodeige est levée sur:

  • 168 bonniers et 2 petites verges et demi de durs grains;
  • 159 bonniers 14 verges grandes et 10 petites d’avoine;
  • 35 bonniers 16 verges grandes et 10 petites de fourrage.

Elle est vendue avec les droits pour 287 muids 1 setier (on a livré comme de coutume 8 muids 4 setiers à la marguillerie de Lamine, 200 gerbes de paille à la cure de Lamine évaluées à 19 florins 10 sols, 308 florins pour le vin de stuit, 250 florins pour « captiver » les repreneurs).

Le tout, sauf les frais, porte 4.053 florins 7 sous. (Les frais s’élèvent à 179 florins 9 sous. Ceux qui ont colligé (?) la dîme reçoivent 100 florins). Il faut donc 4.226 florins 6 sous 1 liard en argent pour payer la dîme de Hodeige.

Rendage des dîmes de Hodeige et de Lamine

Le 20 juin 1476, le rendage des dîmes de Hodeige et de Lamine est fait à:

  • THOMAS Nicolas, de Hodeige
  • RASKIN Guillaume, de Lamine
  • POLLARD Masset, de Hodeige

moyennant 317 muids d’épeautre.

Les revenus des Communs Pauvres (Hodeige)

Vers 1730 (?), les revenus des « Communs Pauvres » s’élèvent à 91 muids, à Hodeige. Ces revenus sont de deux types:

  • Les revenus des Communs Pauvres proprement dits. Ils s’élèvent annuellement à 49 muids et 6 setiers, qui se distribuent aux seuls pauvres. On fait la distribution de ces revenus soit en grains, soit en argent, soit en secours en nature. Les secours en argent varient entre 3 patars et 10 florins. On donne aux malades de la viande, du vin, du pain blanc. On distribue des vêtements et de la houille. L’entretien des aliénés incombe à la caisse des Communs Pauvres, ainsi que la fourniture des drogues aux malades et des cercueils pour les défunts.
  • Les autres revenus, qui s’élèvent à 42 muids, s’appellent les « Revenus des Miches ». Ils sont distribués indistinctement (peut-être par abus !) à tous les habitants. Cette distribution de miches se fait pendant le Carême. Le curé lui-même y participe (pour cela, il reçoit 3 muids), mais par contre, il doit chanter, chaque vendredi de Carême, une grand-messe de requiem pour les défunts pauvres; Sur les revenus des Miches, on paie 4 setiers au marguillier pour les anniversaires de Carême, 6 setiers à l’église et 4 aux sonneurs. Le registre des Miches contribue également au paiement du prêtre qui doit dire la première messe les dimanches et les jours de fête (de 6 à 10 muids). Annuellement, l’instituteur reçoit 8 muids pour son salaire, ainsi que pour le chauffage des enfants en hiver, et le loyer de la maison servant d’école et de grenier. Le registre des Miches rétribue également l’habitant du village, dit « gardien » ou « herbier », qui conduit tous les porcs (élevés par chaque habitant du village) à la pâture sur les bois communaux. Pour cela, il reçoit 2 muids par an. Enfin, le mambour chargé de distribuer les secours et de faire les comptes (ordinairement le curé ou le prêtre prémissaire) reçoit comme salaire 8 muids chaque année.

Le revenu du marguillier (Hodeige)

En 1839, le revenu fixe du marguillier de Hodeige s’élève à 8 muids 1 setier et à 1 franc 35 de rente (outre ces revenus, il jouit d’un casuel ou revenu provenant des droits d’enterrement, de mariage, …)