En 1580, tant en rentes qu’en fermages, le curé de Hodeige perçoit à peu près un revenu annuel de 150 muids d’épeautre (les fermages comprennent 17 bonniers, 11 verges grandes et 19 petites)
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Les revenus du curé (Hodeige)
En 1528, les revenus annuels de la cure de Hodeige, sans compter le « casuel », s’élèvent à 120 muids d’épeautre, plus environ 200 deniers fortis de rente.
Les habitants dotent leur église (Hodeige)
En 1259, les fidèles de Hodeige dotent leur église de 9 bonniers de terre, qui doivent servir à l’usage du curé, ainsi que d’une rente annuelle de 4 muids d’épeautre. (Le bonnier étant calculé comme rapportant annuellement 3 muids, avec 9 bonniers, le curé aura donc un revenu annuel de 27 muids, plus 4 muids de rente annuelle, soit un total de 31 muids).
En outre, il percevra les oblations des fidèles et le « casuel » qui consiste dans la perception des droits d’étole à l’occasion de services religieux pour les défunts et les offrandes que l’on fait à l’occasion de la réception de certains sacrements ou d’autres cérémonies de l’Eglise.
Paiement de la rente due à la Fabrique d’Eglise (Crisnée)
Le 25 mars 1924, le conseil communal de Crisnée accorde au Bureau de Bienfaisance du village d’inscrire au compte de 1924, la somme de 128,08 francs, votée sur l’excédent du budget de 1924, pour solder la rente de 8 muids 5 setiers d’épeautre dur à la Fabrique d’Eglise.
La dîme de Crisnée
En 1317, le rendage de la dîme de Crisnée est évalué à 100 muids d’épeautre par an.
Les revenus de la Fabrique d’Eglise (Crisnée)
Vers 1550, les revenus de la Fabrique d’Eglise de Crisnée sont de 36 muids d’épeautre, consistant en revenus de 56 bonniers de terres et en fondations.
La ferme du château (Thys)
En 1754, la ferme du château de Thys est louée pour 262 muids et 3 setiers d’épeautre.
La ferme du château (Thys)
En 1575, la ferme du château de Thys est louée, pour un bail de 9 ans, pour 300 muids d’épeautre payables comme suit:
- 150 muids en froment et seigle (wassent)
- 50 muids en épeautre (y compris 10 muids en orge)
- 100 muids en argent
Wathier de Beaurieu donne ses biens en location
Le 8 août 1626, DE BEAURIEU Wathier (Wathieu ?) donne, à bail perpétuel à l’abbaye Saint-Laurent de Liège:
- Sa seigneurie et terres de Villereau (Vilrea), avec haute, basse et moyenne juridictions, biens seigneuriaux et féodaux, patrimoniaux, lui parvenus par succession de père et mère; biens qu’il détenait en fief de DE BERLO Jean, Seigneur de Hermalle.
- Sa ferme à Boëlhe.
En contrepartie, l’abbaye Saint-Laurent lui sera redevable:
- D’un fermage héréditaire de 7 muids d’épeautre par bonnier de jardin et pré (il y en a 22 bonniers).
- D’un fermage de 3 muids 5 setiers d’épeautre pour chaque bonnier de terre arable (il y en a 92 bonniers).
- L’abbaye paiera, en outre, les charges qui grèvent les biens.
- L’abbaye donnera en cadeau à KERCKOFF Catherine, son épouse, une chaîne en or de 1.000 florins.
Un château à Oreye
En mars 1261, le chevalier DE MONFERANT Adan, Seigneur d’Oreye, et son épouse D’OREYE Elisabeth prennent en location, à perpétuité, 6 bonniers de terres , près de Tis (Thys ?), auprès de l’abbé de Saint-Trond, contre une rente annuelle de 26 muids d’épeautre. Ils ne pourront vendre ce bien sans le consentement de l’abbaye (Leurs successeurs payeront cette rente jusqu’à la Révolution française et l’abolition du régime féodal).
Sur ces terres, ils construiront un château féodal. Cet édifice comprendra une cour haute et une cour basse, flanquées de 4 tours carrées situées à chacune des extrémités. Une maison seigneuriale et un quartier des serviteurs et domestiques y seront adjoints. Des écuries et des étables complèteront l’ensemble. Une seule entrée permettra l’accès à ce château. Elle sera surmontée d’un donjon, précédé par un pont-levis. Des étangs, alimentés par le Geer, entoureront cet ensemble.