Le 22 février 1369, DE CORSWAREM Arnould acquiert la Haute Justice et la Seigneurie de Momalle, de l’Abbaye Saint-Laurent de Liège, moyennant une rente annuelle de 53 muids d’épeautre.
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Visite archidiaconale (Oleye)
Le 12 octobre 1727, une visite archidiaconale est effectuée à l’église d’Oleye, par le sieur FRESART, notaire apostolique.
Il constate qu’il existait autrefois 3 bénéfices dans cette église, mais que, celle-ci ayant été totalement reconstruite en 1682, ils sont desservis à un même autel:
- Un premier bénéfice, sous l’invocation de la Vierge Marie-Majeure et de Saint-Jean-L’Evangéliste, possédé par le sieur PIROTTE, curé de Jemeppe, est desservi par PIERET Guillaume. Les revenus attachés à cette fondation s’élèvent à 40 muids, avec charge de 2 messes septimaniales et l’obligation de payer 10 florins-brabant à la Fabrique, pour l’usage des ornements.
- Un deuxième bénéfice, sous l’invocation de Saint-Nicolas, possédé par FREYSERS Michel. Les revenus consistent en 24 muids, perçus dans les communes d’Oleye et de Grand-Axhe, avec charge d’une messe septimaniale et de payer une rétribution à la Fabrique.
Jehan Le Cherffe, fermier (Hemricourt)
En juin 1509, la ferme du château de Hemricourt est exploitée par LE CHERFFE Jehan. Il la loue pour une redevance annuelle de 246 muids d’épeautre.
La ferme du château de Hemricourt
En 1501, PROIDHOMME Thibeau donne en location la ferme du château de Hemricourt, à son frère PROIDHOMME Jehan, pour 248 muids d’épeautre. La superficie des terrains est d’environ 70 bonniers.
Jaspar le Molnier (Hemricourt)
Le 16 avril 1506, le moulin de Hemricourt est donné en arentement, par PROIDHOMME Thibaut, Seigneur de Hemricourt, à LE MOLNIER Jaspar.
A ce moment, le moulin est en ruine (sans doute par suite des troubles à la fin du 15ème siècle). Pour ce motif, le meunier ne paiera pas de redevance pendant quatre ans. Après ce délai, il paiera 6 muids de fermage, payés par moitié à la Noël et à la Saint-Jean-Baptiste.
Hypothèque sur Hemricourt et Lantremange
Le 14 décembre 1470, l’écuyer DE LA MOLIERE Robert relève (fait relief) 135 muids d’épeautre hypothéqués sur les Seigneuries de Hemricourt et de Lantremange (?).
Les cens et rentes que doivent des habitants de Hemricourt
En 1500, les cens et rentes dues par des habitants de Hemricourt (Remicourt):
- LAGALI Piron: sur sa cour gisant sur l’Yerne (3 muids, 4 setiers); sur un jardin (3 muids); sur un enclos, dit « le cortil de France », (2 muids, 4 setiers)
- DE HEMRICOURT Pakéal: sur sa maison et brassine gisant devant l’église (3 muids, 6 setiers)
- ASMAN Ernuld: sur sa maison en Mont – qui fut à Libion du Mont – (3 muids)
- DE HEMRICOURT Tilmant: sur sa maison devant l’église (2 muids); sur un jardin au-dessus de la maison (15 setiers)
- DE HEMRICOURT Fastroulle: sur un jardin en Mont (2 muids, 1 tierce)
- STIENNE Thirion: sur un petit cortil devant la Voie de Huy (6 setiers)
- DE HEMRICOURT Rigauld: sur le cortil de JOIST Gilet, devant le Pont (6 setiers); sur une tenure (4 setiers); sur une autre place où il y avait un taverne (2 setiers)
- DE HEMRICOURT Rigauld: sur la brassine qui fut à RENNECHON du Pont (6 deniers, 8 chapons); sur 2 masures devant le Pont (8 deniers, 1 chapon); sur la cour TROUVE Collard (1 denier)
- DE HEMRICOURT Gilehoul: sur sa maison (3 chapons)
- DE HEMRICOURT Collin: sur sa maison à la Markèse (4 deniers, 2 chapons)
- ASMAN Ernuld, dit « Le Jeune: sur sa maison en Mont (18 deniers, 6 chapons)
- DE HEMRICOURT Fastroulle: sur une tenure joindant damont à la Voie de Huy (15 deniers, 2 chapons); sur le cortil qu’on dit « le falkenier », en coeur un Mont (3à deniers, 5 chapons)
- DE HEMRICOURT Tilmant: sur une tenure où demeure à présent GAYE Walthère (2 deniers, 2 chapons); sur le cortil « Notre-Dame », au-dessus de cette tenure (6 deniers, 2 chapons); sur la tenure qui fut « Ottelet », gisant à la Markède (4 deniers)
- DE SAIVE Raskin: sur une maison séant à « Tombeu », damont et vers vers Geer à Wérixhas (6 deniers, 6 chapons)
- Les héritiers de DE TOMBEU(R): sur une tenure qu’on dit « la maison blanche à Tombeu(r) (8 deniers, 4 chapons); sur un journal de terre au-dessus des prés de Hemricourt (1 obole); sur 15 verges de pré entre les prés de Hemricourt (6 deniers)
- DE HEMRICOURT Raskin: sur la tenure qu’on dit « le blanc moine » (6 deniers, 2 chapons); sur d’autres biens (1 obole, 6 vieux gros, 4 deniers, 4 chapons)
- LAGALI Piron:sur un jardin (4 deniers, 2 chapons)
- DE HEMRICOURT Pakéal: sur un jardin entre le moulin et le jardin du seigneur (11 deniers, 5 chapons)
- STIENNE Thirion: sur sa cour et sa tenure en Mont (30 deniers, 6 chapons); sur d’autres biens (30 deniers, 5 chapons)
La Seigneurie de Hemricourt
En juin 1632, la Seigneurie de Hemricourt (Remicourt) consiste en une haute, moyenne et basse justice; une maison-forte (château ?) et ses cour, jardin, prés, terres, rentes et cens; les banalités du moulin, de la brasserie et du four. La superficie est d’environ 100 bonniers. Les rentes s’élèvent à 35 muids d’épeautre, 66 chapons et 238 deniers fortis.
Le Prince-Evêque devient suzerain de Hemricourt
En août 1287, un accord est conclu entre le Seigneur DE HEMRICOURT Guillaume et le Prince-Evêque de Liège, Jean. Aux termes de cet accord, le Seigneur de Hemricourt (Remicourt) devient le vassal du Prince-Evêque, moyennant une rente annuelle de 200 muids d’épeautre. Cette inféodation constitue un épisode de la rivalité opposant le Prince-Evêque au Duc DE BRABANT.
Jusque-là, les Seigneurs de Hemricourt n’avaient pas de suzerain ou de supérieur féodal. A partir de ce moment, le Seigneur de Hemricourt renonce à son indépendance, en échange d’une rente annuelle.
Une rente de 200 muids représente une grosse somme. Elle se justifie par le fait que la Principauté de Liège est menacées par les Ducs de Brabant, qui désirent étendre leurs territoires vers l’Est. Cette poussée va entraîner la bataille de Woeringen et l’annexion du Limbourg. Pour résister à cette pression, le Prince-Evêque doit pouvoir compter sur l’appui militaire des Seigneurs se trouvant dans la partie de la Principauté, convoitée par les Brabançons.
La Seigneurie devenant fief, son statut juridique change. Elle ne pourra notamment plus être transmise, par succession, par vente, …, que moyennant des formalités juridiques (relief, transport, …) qui relèvent de la compétence de la Cour féodale du Prince-Evêque.
L’église de Hemricourt
En 1668, le curé de Hemricourt (Remicourt) dispose d’une maison pastorale et d’une petite terre. En outre, il perçoit des rentes prélevées sur la plupart des fermes et des maisons du village, pour un montant total de 46 muids.
Ainsi, la ferme de DE HEMRICOURT Louis, louée à DELMOT Arnou, doit à la cure 5 muids 7 setiers.