Dans la deuxième moitié du 18ème siècle, une ferme en carré est construite au hameau de Petit-Axhe (à l’endroit qui deviendra bien plus tard la rue de Sélys-Longchamps).
(Une porte piétonne située dans un mur de la grange porte la date de 1772).
Dans la deuxième moitié du 18ème siècle, une ferme en carré est construite au hameau de Petit-Axhe (à l’endroit qui deviendra bien plus tard la rue de Sélys-Longchamps).
(Une porte piétonne située dans un mur de la grange porte la date de 1772).
En 1981, la ferme en carré de l’ancienne Seigneurie de Thys, rue Joseph Wauters, peut être divisée en deux volumes bien distincts: d’une part, le logis en L et l’église paroissiale Saint-Pierre, formant un petit rectangle qui s’ouvre à l’Est, et, d’autre part, le vaste U des bâtiments agricoles édifiés en brique et calcaire sur soubassement de silex et couvert de bâtières de tuiles et d’Eternit. Ce complexe, dressé sur un escarpement au pied duquel coulait le « R’wa », autrefois protégé par un fossé, a subi de très nombreuses modifications et trouve probablement son origine à la fin du 16ème siècle (pierre armoriée de 1576 sur le logis).
L’accès se fait au Nord par un porche en arc surbaissé doublé d’un rouleau de brique et reposant sur des piédroits harpés protégés par des chasse-roues.
Un petit bâtiment légèrement plus haut que le porche et en saillie par rapport à celui-ci, opère le lien avec le logis. Il présente un pignon débordant à épis et des bandeaux horizontaux de calcaire qui prolongent les piédroits harpés de ses trois fenêtres rectangulaires (aujourd’hui murées ou transformées).
L’imposant logis bâti sur un soubassement de silex, à l’endroit le plus escarpé de la butte, contrebalance le volume de l’église lui faisant face. A l’origine, il semble s’être composé d’une seule zone rectangulaire de deux niveaux hauts sur cave, percés côté cour de baies aux montants chaînés et prolongés de bandeaux horizontaux en calcaire. Des croupettes d’Eternit ont été ajoutées à la bâtière de tuiles. Sur cette première partie s’est greffée une aile plus basse formant le petit côté du L, éclairée d’étroites fenêtres surmontées d’arcs de décharge en briques, aujourd’hui murées et remplacées par des percements récents qui déparent d’ailleurs toutes les façades du logis. Une tourelle d’escalier aux angles arrondis se cale dans l’angle formé par les deux ailes du logis. Elle présente sous corniche une belle frise de briques dentée sur denticules, que l’on retrouve également sur toute l’habitation. A noter, à l’intérieur du logis, la présence de deux belles cheminées aux jambages de Style Renaissance. Un autre jambage de cheminée, figurant un personnage tenant un lion, est encastré dans la façade côté cour, à proximité de l’actuelle porte d’entrée.
A l’Ouest, un haut mur de briques, contre lequel s’appuient des porcheries modernes, relie l’habitation et la tour de l’église, fermant ainsi la « Cour d’Honneur » que ponctue une petite construction récente qui abrite un vieux puits.
Des étables fortement transformées, couvertes de voussettes et surmontées de fenils, bloquent les deux côtés du U destiné à l’exploitation agricole.
Une grange récente en double-large occupe le troisième côté. De belles portes d’étables à linteau cintré, doublé d’un rouleau de brique sur piédroits à queue de pierre, subsistent comme seules traces des bâtiments primitifs.
A l’extérieur du quadrilatère, vers le Nord, se rangent des porcheries modernes.
Le 29 mai 1939, le conseil communal de Crisnée accorde à LOUWETTE Nicolas l’autorisation de construire un caveau sur une parcelle lui appartenant, adjacente au côté Nord-Ouest du cimetière du village. L’autorisation lui est accordée, mais il devra réaliser, à ses frais, une ouverture dans le mur pour avoir accès au cimetière.
Le 1er juin 1930, LOUWET-WIJNANTS Joseph, rue du Sart n° 5 à Crisnée, est autorisé à construire un mur à front de rue pour clôturer sa cour. La hauteur de ce mur ne pourra excéder 2m50.
Le 25 juillet 1854, le Collège Communal de Crisnée autorise HANOSSET André à construire un mur de clôture à sa propriété sise dans le Chemin de Thys, tenant au dit chemin et à la propriété de BURTON Lambert.
Le 11 juillet 1854, le Collège Communal de Crisnée autorise BRASSINNE Paschal, boutiquier, à construire un mur de clôture à sa maison sise « Sur la Ville », joignant à la route empierrée et à la propriété de VALLEE Nicolas, et ce sur de vieilles fondations.
Le 12 septembre 1908, le conseil communal de Crisnée décide de placer une horloge au mur de la façade de l’église du village, pour un budget de 600 francs.
En 1902, le mur et la barrière en façade du cimetière de Crisnée sont reconstruits.
En janvier 1939, l’entrepreneur-maçon de Haneffe, GREGOIRE Joseph, répare le mur et la rive gauche du ruisseau de Donceel.
Vers 1911 – 1912, le cimetière qui entoure l’église Saint-Pierre de Thys est désaffecté. Quelques croix funéraires sont dressées contre le mur sud de la clôture.