Plan du quartier de l’église (Waremme)

Au 18ème siècle (?), un géomètre est requis pour dresser un plan détaillé du quartier de l’église de Waremme, dans le cadre d’un litige entre les autorités communales et la famille DE SELYS-LONGCHAMPS.

La butte de l’ancien château de Waremme figure sur ce plan, avec à son sommet quelques restes de murs, vestiges de l’édifice. Le diamètre de cette butte peut être évalué à une vingtaine de mètres.

Travaux sur le site de la Villa Renwart (Waremme)

Le 2 avril 2021, la société « DAVID Lucas » entame la première phase de la démolition de la Villa Renwart, rue de Huy à Waremme. Un nouvel immeuble à appartements y sera érigé, mais la façade de la villa sera bien conservée.

MAQUET Charles est en charge du chantier. HOCK Benoit est l’architecte.

Les murs non porteurs seront cassés, les planchers et les plafonds (complètement pourris) seront arrachés. Le but est de conserver au maximum l’atmosphère de la villa. Les pierres bleues et les briques seront récupérées pour la rénovation, afin de lui rendre son cachet d’autrefois.

Au total, 35 appartements vont être aménagés sur le site. A côté de la villa, trois volumes différents, plus contemporains, abriteront des logements de 2 ou 3 chambres.

Des garages, des car-ports et des emplacements de parking seront aménagés.

La villa rénovée embellira l’entrée de Waremme par la rue de Huy.

Gilles-Jean Lejeune cède du terrain à la Paix-Dieu (Oleye)

Le 18 avril 1785, l’abbesse de la Paix-Dieu prétend avoir le droit de placer une échelle pour recouvrir les toits de sa ferme à Oleye. LEJEUNE Gilles-Jean, dont le jardin longe les murs de cette ferme, reconnait son bon droit et lui laisse 12 à 13 pieds de terrain entre la ferme et son jardin.

Gilles-Jean Lejeune, fermier (Oleye)

Vers 1780 (?), LEJEUNE Gilles-Jean possède une ferme à Oleye, dont le jardin longe les murs de la ferme de l’abbaye de la paix-Dieu.

Le château de Corswarem

Vers 1324 (?), le château de Corswarem est situé près de l’église et de la Lange Beek.

Au Nord de l’édifice se trouve une grange rectangulaire sans fenêtre, avec une porte dans le pignon Nord et une autre, au Sud, qui donne accès à une sorte de herse et de pont-levis jeté sur le ruisseau.

Le château proprement dit est composé d’un corps de logis de deux ailes disposées à angle droit. De forme rectangulaire, l’aile la plus longue s’adosse au pont-levis. Sa façade orientale est percée de deux fenêtres et, à son extrémité méridionale, d’une porte. Au Sud, le pignon n’a aucune ouverture. Dans la moitié Nord de la façade occidentale, il n’y a qu’une seule fenêtre. La seconde aile, carrée, est reliée à la première par une porte intérieure. Elle dispose d’une porte sur l’extérieur au Nord. La façade méridionale ne présente pas d’ouverture et la façade Ouest est percée de deux fenêtres.

A 10 mètres au Sud, se dresse une tour octogonale, sans fenêtre, mais avec une porte donnant vers l’Est. Ses murs sont plus épais que ceux de l’habitation. Tour de refuge en cas d’alerte dans laquelle se trouve (probablement ?) la chapelle castrale.

Le château est juché sur le flanc d’un léger monticule. Il est protégé au Nord par un étang, à l’Est et à l’Ouest par des marécages.

Travaux au parc (Longchamps)

Le 17 septembre 1859, les allées du Jardin Anglais sont terminées et les murailles du potager presque terminées, dans le parc du château de Longchamps.

Fin des travaux à l’église (Hodeige)

En 1906, les travaux de restauration de l’église de Hodeige sont achevés.

La « nouvelle » église comprend maintenant 3 nefs, séparées par 2 rangées de colonnes très espacées et formant 2 travées de chaque côté, sans compter les arcades ouvertes sur le sanctuaire qui reposent sur 2 piliers massifs.

Les colonnes de la nef principale sont cylindriques, peu élevées et d’un diamètre de 40 cm. Les chapiteaux, dont le tailloir est octogonal, présentent une ornementation très simple en bosselage (semblable à celle que l’on rencontre dans les églises de Thys et de Momalle) et qui représente des feuilles d’eau. L’intrados des arcs doubleaux est en pierre de taille, ornée de moulures.

Les 3 nefs donnent à l’église une largeur de 17 mètres, tandis qu’en faisant abstraction des chapelles ouvertes de chaque côté du chœur que l’on peut considérer comme un transept apparent, ainsi que de l’avant-chœur, elles ne lui donnent en longueur que 10 mètres 50. Ce manque de proportion n’est pas aussi choquant que l’on pourrait croire, parce qu’il se rachète par les chapelles et l’avant-chœur, d’une part, et, d’autre part, par le prolongement des nefs latérales contre la tour, elle-même évidée par une grande arcade.

L’intérieur est à peu près carré. Les colonnes étant très minces et fort espacées, l’abside du chœur étant peu profonde, et la dernière marche de l’autel se trouvant dans l’alignement des murs formant les chapelles, il en résulte un précieux avantage: les fidèles placés dans les bas-côtés peuvent voir le prêtre à l’autel.

Dans chaque mur latéral du chœur, il y a une fenêtre du style primaire, dont les meneaux sont en pierre de sable et dont les arcs sont trilobés. Le mur plat de l’abside est orné d’une grande fenêtre de même style, mais se distinguant de ses deux voisines par ses dimensions; ses arcs sont également trilobés. Conçue dans de gracieuses proportions, elle produit un bel effet.

Le chœur est couvert par une voûte en bois (pitch-pin) dépourvue de charpente apparente. Cette partie de l’église (qui selon toute probabilité a remplacé une ancienne construction en style roman) appartient toute entière au style du XIIIème siècle.

Un arc triomphal, dont l’intrados est une pierre calcaire, sépare le chœur de la nef centrale, et le pignon qu’il soutient est percé de 3 claire-voies qui allègent le poids du mur et servent en mêle temps d’ornement.

Le nef principale, éclairée seulement par les fenêtres des bas-côtés, est couverte par une voûte en bois et la charpente apparente a été remplacée par des tirants de fer (dont la présence fait penser à un édifice que l’on a voulu consolider !).

Les bas-côtés, qui n’ont pas de toit en appentis, mais en raison de leurs murs surmontés de plusieurs frontons triangulaires, sont couverts par des cesceaux (?) transversaux en bois dont la voûte est en pans coupés reliés par des moulures (alors que la voûte de la chapelle qui existait du côté de l’Épitre avant la restauration était en plein cintre et ornée de plusieurs nervures, ce qui lui donnait une forme plus gracieuse). Le voûtement des bas-côtés ne paraît pas tout-à-fait réussi.

La tour, très ancienne, n’est qu’une masse informe, sans cachet architectural et que couronne une flèche à 4 pans.

Extérieurement, l’édifice se fait remarquer par les frontons triangulaires et très pointus qui surmontent les bas-côtés. Chacun de ces frontons encadre une fenêtre du style flamboyant le plus pur et le plus élégant, partagée en 3 formes par les meneaux en pierre de sable reliés entre eux par des arcs surbaissés, et dont le tympan est rempli par des courbes décrivant un ensemble de figures, dont les plus nombreuses sont des flammes ascendantes ou renversées. Ces divers dessins, exécutés avec beaucoup d’art, font honneur à l’ouvrier chargé de ce travail.

Ces fenêtres sont au nombre de 3 du côté de l’Epitre, où se trouve la porte principale (au-dessus de laquelle se trouve une fenêtre en forme de triangule curviligne, dont le remplage est formé par des flammes et des trèfles pointus ou des cœurs allongés), et au nombre de 4 du côté de l’Evangile, si bien proportionnées, d’un dessin si varié, projetant sur l’ensemble de l’édifice un effet saisissant (aussi bien paraît mesquine cette petite ouverture, que l’on peut appeler « lucarne », qui se trouve dans chaque mur du fond des bas-côtés).

Les murs, dont le revêtement est en moellons de pierre, dite « castaine », et de silex dans la partie ancienne, et de calcaire dans la partie neuve, ont leur surface ornée de chaînages horizontaux en pierre de sable (le chœur excepté).

Le fenestrage présente des teintes bien assorties, et un vitrail représentant Sainte-Philomène (honorée d’un culte spécial dans la paroisse de Hodeige) est déjà placé dans la chapelle qui lui est dédiée.

Restauration de l’église (Hodeige)

En avril 1905, les travaux de restauration de l’église de Hodeige sont entamés. L’architecte chargé de ces travaux est LOHEST.

Les travaux consistent en la restauration de l’église existante, fort délabrée, ainsi qu’en son agrandissement, par l’ajout d’une nef latérale.

Le monument s’élève au milieu du cimetière. Avant les travaux, il n’a que 2 nefs, recouvertes par des plafonds en lattes, et construites dans le style flamboyant de XVème siècle (ou du commencement du XVIème siècle), mais dont le caractère architectonique a entièrement disparu lors des restaurations effectuées à la Renaissance. Le remplissage des fenêtres a été enlevé et il ne reste plus que des ouvertures de baies informes et dépouillées de tout ornement. Les matériaux, destinés dans la pensée du constructeur à être vus, ont été recouverts soit d’un épais badigeon, soit d’une couleur « agressive ». La grande fenêtre percée dans le mur plat du choeur a été bouchée par une maçonnerie et, à l’intérieur, est masquée par le maître-autel. Enfin, les murs ainsi que les toits, en fort mauvais état, achèvent de donner à cet édifice l’aspect d’une ruine plutôt que d’une église servant au culte divin.

L’église de Hodeige

Vers 1259, l’église de Hodeige, se style roman primitif, est divisée en 3 nefs par 4 gros piliers (2 de chaque côté), de 1m20 d’épaisseur et hauts de 2m70, supportant des arcades en plein-cintre. Du sol à la clef de voûte, celles-ci ont environ 4m30 de hauteur. Le chœur ainsi que les petites nefs sont terminés  par un chevet plat percé de fenêtres (?). La grande nef est éclairée par une double rangée d’oculi situés au-dessus des arcades (ou par de petites fenêtres en plein-cintre ?). L’intérieur de l’édifice est simple.

Des charpentes apparentes supportent la toiture. Les murs sont construits en blocs de pierre de silex, qu’on trouve sur place. A l’Ouest se dresse une tour carrée et trapue.

Des plinthes pour l’église (Remicourt – Liège)

Le 19 septembre 1921, des plinthes en granit, fournies par FINCOEUR Thomas de Liège, sont placées par Monsieur STAS à la base des murs intérieurs du chœur de l’église de Remicourt.