En 1802, le Baron DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Laurent s’oppose au « Consulat à vie » de BONAPARTE Napoléon.
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Napoléon Bonaparte, Consul à vie (France)
Le Premier Concordat (France – Vatican)
Le 15 juillet 1801, le Premier Concordat est signé entre le Premier Consul BONAPARTE et le Pape PIE VII, il règle les rapports entre l’Eglise et l’Etat.
Il vient mettre un terme à toutes les tracasseries des autorités républicaines et le culte peut, à nouveau, s’exercer librement. Cependant, le clergé est placé sous la surveillance du pouvoir civil : les Evêques sont nommés par l’Empereur ; les curés sont nommés par l’Evêque parmi les personnes agréées par le gouvernement. Ils doivent prêter serment de fidélité et d’obéissance au gouvernement. Chaque commune est autorisée à reprendre les cloches qui avaient été retirées des églises en 1797. Celles du canton de Waremme avaient été stockées dans l’ancien couvent des Récollets, notamment, parmi les plus anciennes, une cloche de 1353 de l’église paroissiale Saint-Pierre, une de 1314 du village de Marlinne, une autre de 1371 du village de Bleret.
La nouvelle organisation de l’Eglise est copiée sur celle de l’administration civile:
- Chaque diocèse doit correspondre à un département.
- Chaque doyenné doit correspondre à un canton.
- Chaque paroisse doit correspondre à une commune.
C’est ainsi qu’une ou deux paroisses sur trois est supprimée et est rattachée comme « chapellenie » à une paroisse voisine.
Certaines dénominations changent:
- Le doyenné devient cure.
- Le doyen devient curé.
- La paroisse devient succursale.
- Le curé devient desservant.
Le Concordat va ramener la paix religieuse dans la région de Waremme et apaiser les consciences. Toutefois, les biens de l’Eglise, qui ont été confisqués et vendus, ne lui sont pas restitués.
(Un certain nombre d’acquéreurs de ces biens sont des citadins de Liège)
Napoléon Bonaparte, Premier Consul (France)
L’Arbre de la Liberté est planté (Waremme)
Le 25 décembre (octobre ?) 1792, les troupes françaises du général DIETTMAN décident de planter un « Arbre de la Liberté » devant la maison LEJEUNE-D’ANGLURE, qui sera plus tard appelée « Maison Réard ».
C’est la fin de la Principauté de Liège. Waremme fait alors partie du Département de l’Ourthe. Les couvents sont fermés et vendus (ils seront démolis plus tard). La conscription obligatoire envoie combattre aux quatre coins de l’Europe, une vingtaine de Waremmiens mis au service de Napoléon. Plusieurs n’en sont jamais revenus.