Constitution de l’ASBL « Hesbaye Pont de l’Amitié » (Waremme)

Le 4 novembre 2014, l’ASBL « Hesbaye Pont de l’Amitié » est constituée à Waremme. Son siège social est installé au n° 91 de la rue Ernest Malvoz à Waremme.

Elle a pour but:

  • l’organisation d’activités artistiques et culturelles
  • l’organisation de voyages
  • l’organisation d’activités sportives
  • l’aide aux jeunes et aux adultes en prestant des cours d’enseignement qui respectent l’enseignement officiel de Math, Sciences et des cours de Français, Néerlandais, Anglais et Arabe, comme inscrit dans la charte « Ouverture aux Langues et à la Culture » (OLC) entre la Communauté Française et le Royaume du Maroc.

Les administrateurs sont:

  • BONNOUH Aziz, Belge, né au Maroc, domicilié rue Saint-Eloi à Waremme
  • BONNOUH Samira, Belge, née en Belgique, domiciliée rue Saint-Eloi à Waremme
  • EL KHATTOUTI Boudli, Belge, né au Maroc, domicilié rue du Pont à Waremme
  • LARAKI Youssef, Belge, né au Maroc, domicilié rue Hubert Stiernet à Waremme
  • MASSAOUI Khadija, Belge, né au Maroc, domicilié rue du Parc à Waremme
  • OUASSAIDI Mustapha, Belge, né au Maroc, domicilié rue Ernest Malvoz à Waremme
  • SOUAGE Boumediene, Marocain, né au Maroc, domicilié rue de la Porte de Liège à Waremme
  • ZEROUALI Said, Belge, né au Maroc, domicilié à Heers

Le tailleur Sainte (Waremme)

En 1954, le tailleur SAINTE A. est installé au n° 36 de la rue Gustave Renier, à Waremme. Il parle le néerlandais.

Une « loi linguistique » passe mal (Belgique – Pays-Bas)

roi guillaume 1er

roi guillaume 1er

Le 15 septembre 1819, GUILLAUME 1er signe une loi qui stipule, qu’à partir du 1er janvier 1823, le néerlandais deviendra la seule langue administrative, judiciaire, financière et militaire dans la partie flamande du pays. 

Cette loi linguistique provoque le mécontentement des « provinces belges », dont l’attachement à la langue française a été renforcé par 20 ans d’occupation française.

Cours de langues du « Grac » (Waremme)

En 2015, l’ASBL « Art & Grac » organise des cours d’apprentissage de langues (néerlandais – anglais), à Waremme.

Les Jeudis du Cinéma (Waremme)

En septembre 2015, le cinéma « Les Variétés » lance l’opération « Les Jeudis du Cinéma ».

Chaque semaine sera projeté un film de cinéma d’auteur contemporain, en version originale, avec sous-titres bilingues (français-néerlandais).

La séance sera animée par un animateur délégué par le service de l’éducation permanente de la Province. A certaines occasions, le réalisateur, l’équipe de tournage ou des témoins du film seront présents.

Des langues en cours du soir (Waremme)

En 1964, une section « langues » (néerlandais – anglais) s’ouvre dans l’Enseignement Technique du Soir de l’Etat à Waremme.

Leburton s’exprime sur le « rapport Blumenthal » (Waremme – Belgique – Congo)

Le 24 novembre 1982, LEBURTON Edmond s’exprime sur le « rapport Blumenthal ».

A la question: « Quelle est votre attitude face aux allégations reprises dans le rapport Blumenthal ?

Je n’ai pas varié depuis le début, à savoir que j’oppose un démenti formel aux allégations contenues dans ce rapport. Je mets en cause sa probité intellectuelle.

Aux questions: « Quelles étaient vos relations avec le président MOBUTU alors que vous étiez Premier ministre ? Que sont devenues ces relations ?

C’est très simple, les mêmes que tout chef de gouvernement. Il n’y a pas une exception depuis lors et, auparavant, c’est en raison de ce qu’était le statut du Zaïre et du Congo belge. Tous ceux qui ont eu des responsabilités dans la vie de l’Etat ont eu des rapports avec le gouvernement de ce qui est devenu la République du Zaïre. Mon problème comme Premier ministre était très simple, c’était d’entretenir des relations normales avec ce pays qui était naguère colonisé et qui est devenu indépendant. Dans le respect de l’indépendance, j’ai eu, bien entendu, des relations avec les responsables du gouvernement.

Pour citer un exemple dont on ne parle pas: lorsque j’étais Premier ministre en 1973, j’ai négocié une commande particulièrement importante pour le barrage d’Inga. Des millions d’heures de travail pour les ACEC de Charleroi  étaient en jeu. J’ai essayé d’obtenir et obtenu du président MOBUTU, que le marché soit confié aux ACEC, plutôt qu’à une entreprise étrangère. Avec le Premier ministre de l’époque, CARL I BOND N’Gusa, j’ai été reçu par une délégation des ACEC, pour me remercier de ce que j’avais fait. En dehors de cela, je conteste avoir reçu quoi que ce soit, parce que c’est indigne de ma personnalité. Je suis heureux d’avoir pu contribuer à la réalisation d’une opération importante pour les ACEC et pour l’économie wallonne.

A la question: « Vous êtes intervenu auprès du président MOBUTU pour obtenir la grâce de Monsieur CARL I BOND N’Gusa alors que celui-ci était condamné à mort. A quel titre êtes-vous intervenu ? Quelles étaient vos relations avec Monsieur CARL I BOND ?

C’est vrai, je suis intervenu, non pas une fois mais deux, en faveur de CARL I BOND N’Gusa, qui a été Premier ministre, afin qu’il ne soit pas exécuté. Le président MOBUTU disait qu’il avait été victime de la trahison de son Premier ministre. Je connais bien CARL I BOND N’Gusa. J’ai estimé qu’exécuter un Premier ministre était un acte grave. J’ai plaidé son cas, avec d’autres, et nous avons obtenu la clémence du président MOBUTU. CARL I BOND N’Gusa a été gracié et est redevenu Premier ministre de MOBUTU.

Je n’ai jamais rien demandé, pas même un centime ! Je n’ai jamais spéculé pour quoi que ce soit dans les affaires de Waremme ou d’ailleurs. Je m’insurge contre de telles affirmations.

Mais ce qui est plus grave, j’accuse MARTENS Wilfried d’avoir comploté contre un certain nombre de personnalités parce que lui-même a été de mèche avec CARL I BOND N’Gusa, pour des raisons qu’il ne m’intéresse pas de connaître. Mais il y a deux ou trois ans de cela, lorsque CARL I BOND N’Gusa était encore « persona grata », il a reçu MARTENS Wilfried à Kinshasa, en néerlandais, ce qui était assez exceptionnel de la part d’un zaïrois. De là sont nées des relations particulières. CARL I BOND a tenu à MARTENS des propos d’une telle bonne volonté que ce dernier s’est laissé séduire et a déclaré, un peu plus tard, « J’aime ce pays, j’aime ce peuple, j’aime ses dirigeants ».

Lorsque CARL I BOND a rompu avec le régime MOBUTU, il est venu en Belgique et a rencontré MARTENS. Ensemble, ils ont manigancé contre MOBUTU et ont demandé à BLUMENTHAL de faire un rapport dont une annexe comportait des accusations non fondées, irresponsables, ignobles, contre un certain nombre de personnalités, dont moi-même, en vue de discréditer MOBUTU. Il y a une évidente complicité entre MARTENS et CARL I BOND. D’autre part, j’accuse MARTENS Wilfried d’avoir utilisé scandaleusement ce rapport pour réaliser une bonne opération électorale.

Il y a actuellement plusieurs actions judiciaires en cours.

Portrait d’Edmond Leburton (Waremme – Belgique)

LEBURTON Edmond

En 1997, portrait d’Edmond LEBURTON

Homme politique, né à Lantremange d’une mère flamande et d’un père wallon, le 18 avril 1915 et mort à Waremme le 18 juin 1997. Licencié en sciences politiques et sociales de l’Université de Liège.

Il fait ses « 18 jours » de formation de candidat-officier.

Durant la Deuxième Guerre Mondiale, il est capturé par les Allemands, mais parvient à s’échapper peu après. Il rejoint la Résistance et s’engage dans l’Armée Secrète et plus particulièrement dans le Réseau Otarie.

LEBURTON Edmond est présent au Congrès national wallon de 1945. En 1946, il devient député socialiste à la Chambre des Représentants pour l’arrondissement de Huy-Waremme. Il succède à WAUTERS Arthur.

En 1947, il succède à JOACHIM Guillaume comme bourgmestre de Waremme.

Il est ministre de la Santé publique et de la Famille de 1954 à1958. Il se range dans le camp des défenseurs du fédéralisme au Congrès des socialistes wallons de 1959. Ministre de la Prévoyance sociale de 1961 à 1965 et ministre-vice-président du conseil chargé de la coordination de la politique de l’infrastructure de 1965 à 1966. Après le décès de MERLOT Joseph, en 1969, il lui succéde en tant que ministre des Affaires économiques. LEBURTON Edmond démissionne en tant que ministre lorsqu’il est élu président du Parti socialiste belge (1971 – 1973). Son soutien au Mouvement wallon devient discret et il devient un adversaire du Mouvement populaire wallon puis du fédéralisme. Il est Premier ministre du 26 janvier 1973 au 25 avril 1974. Son passage à la tête du Gouvernement belge signifie un coup d’arrêt aux réformes engagées en 1970. Son gouvernement tripartite, qui ambitionne de finaliser la réforme de la Constitution (la formation des régions), est contrecarré par les grèves des dockers et des écoliers contre la réforme de l’armée, les manifestations contre l’avortement, la réforme du pacte scolaire, la crise pétrolière, l’affaire RTT et enfin, l’affaire « Ibramco ». Celle-ci sera décisive pour la chute du gouvernement.

LEBURTON Edmond est nommé ministre d’État en 1971. Le 7 juin 1977, il est élu président de la Chambre de Représentants, fonction qu’il assume jusqu’en 1981.

Il a présidé, pendant de longues années, l’Union Nationales des Mutualités Socialistes et plusieurs institutions waremmienne du secteur social ou hospitalier.

Il a tellement marqué la ville de Waremme de son empreinte, qu’on la surnommée « Leburtown » et lui-même « Le Grand Chef Blanc »

LEBURTON Edmond a été le dernier Wallon à exercer le mandat de Premier ministre et le seul Premier ministre socialiste wallon, avant DI RUPO Elio. Il a été vivement critiqué par certains Flamands pour son absence de connaissance du néerlandais.

Le néerlandais devient 2ème langue officielle en Belgique

Le 18 avril 1898, la loi, qui institue le néerlandais comme seconde langue officielle en Belgique, entre en vigueur.